- S'il vous plaît, monsieur, auriez-vous l'obligeance d'aller hurler un peu plus loin, vous avez fort mauvaise haleine et il m'est désagréable que vous me parliez dans le nez !
"J'ai servi de bouquet mystère...."
....
" Bouc emissaire"
(p. 36)
Je rencontre Espérandieu, j'assiste à une séance de spiritisme, on ramène à la vie sous mes yeux un pithécanthrope âgé de 400 mille ans, ensuite on essaye de m'assassiner ... Ca suffit comme ça. Aujourd'hui, je ne sors pas.
Ne lui répondez pas ! Caponi n'est plus flic -ce qui ne le rend pas plus intelligent pour autant-. (p.43)
- Un jour la vengeance de PAZUZU sera accomplie ! Alors tu seras morte Adèle !
- Mais oui ! Mais oui ! Mortadelle ! HA ! HA !
... Peu importe! Les aventures d'Adèle Blanc-Sec, j'en ai par-dessus la tête... De plus votre chapeau est ridicule... et qu'est-ce que vous fichez avec ce taffetas gommé sur le front?
- Aimez vous les uns les autres.
- Arrête tes salades, curé, tu ne sais pas de quoi tu parles!
- Petite garce!
Alors qu'Adèle dort d'un profond sommeil, une silhouette avance avec précaution sur les toits, se découpant durent sur le bleu glacé du ciel d'hiver et brandissant une arme dans sa main droite. L'homme ouvre en force une fenêtre dans l’appartement d'Adèle. Car c'est bien dans cet appartement que l'inquiétant personnage vient de prendre pied. Silencieusement il rentre dans la chambre à coucher de notre héroïne, puis il décharge en direction du lit où elle repose son revolver d'ordonnance calibre 8mm à percussion centrale, canon rayé, barillet mobile à double cran d'arrêt démontable à la main. Ainsi se terminent tragiquement les aventures extraordinaires d'Adèle BLANC-SEC.
-S'il vous plait, monsieur, auriez-vous l'obligeance d'aller hurler un peu plus loin, vous avez fort mauvaise haleine et il m'est désagréable que vous me parliez dans le nez !
-Merveilleux, il sort du fond des ages et il a le sens de l'humour !
Notre héroïne s'en va tristement dans les rues glacées avec au cœur un profond dépit.
Mais toute à ses réflexions amères, Adèle ne perçoit pas l'ombre qui la menace ...