Adèle Blanc-Sec, tome 7 : Tous des monstres !

Ce 7ème volume des aventures d'Adèle Blanc-Sec fournit au lecteur toutes les explications aux mystères survenus dans l'épisode précédent, où une mystérieuse pieuvre rouge commettait des atrocités dans Paris, enlevant et tuant au hasard, apparaissant sans crier gare.
Là encore, le récit est touffu et les protagonistes nombreux. Il ne faut pas perdre le fil du récit pour relier tous les événements et tous les personnages qui jalonnent les aventures d'Adèle.
Comme dans les précédents épisodes, on a plaisir à flâner dans le Paris du début du siècle passé, même si les atrocités et les pertes de la guerre sont passées par là.
Une lecture agréable qui ouvre la porte aux deux épisodes suivants.

• « Adèle Blanc-Sec, tome 7 » de Jacques TARDI, publié chez Casterman.

• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre T ( le sous-titre étant écrit en plus gros sur la couverture, c'est celui-ci qui est pris en compte ), dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Par où commencer.. J'ai emprunter cette BD à la bibliothèque municipale avant d'aller au boulot, j'y ai vu écrit pour titre "Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" accompagné du sous-titre "Tous des Monstres !", sans quatrième de couverture en annonçant le contenu. Et bien pour le coup, je me suis fais avoir tout seul !

• Je pensais ici trouver une de ces séries d'albums, avec de nombreux tomes, composés d'histoires pouvant se lire indépendamment les unes des autres. Ce n'est pas réellement le cas malheureusement.. et je me suis retrouver emporter dans une histoire se poursuivant avec ces personnages ayant vécus des situations auxquels je n'avait pas eu connaissance et qui m'ont, forcément, perdu en cours de route.

• On y comprend des choses, mais on sent pendant la lecture qu'on aurait dû lire les autres albums auparavant, choses que j'aurais peut-être compris si cet album n'avait pas été le seul de sa collection dans la bibliothèque.. C'est pour ces raisons que je mettrais ici aucune note, pour éviter de faire une erreur dans le bon, ou le mauvais sens.

• Les personnages parles tous de façon étranges, certains seront cyniques, d'autres très critiques, d'autres parleront avec folie.. Un sacré casting, bourrés de monde, on s'y perdrait presque !

• Il est clair que c'est une lecture assez atypique, et qu'il me faudra retenter l'expérience de cet album, en compagnie de ces prédécesseurs.. Si je les trouves un de ces jours !

Complètement délirant pour les textes et les sublimes illustrations.

Ce septième tome des aventures d'Adèle BLANSEC se lit avec plaisir, il respecte les ingrédients habituels avec un savant fou, des jeunes blessés de guerre, des monstres humains ou non, etc. Tout les scènes se passent dans Paris avec de beaux dessins sur le parc des Buttes Chaumont et des clins d'oeil sympa comme la "rue des névrosés".

On attendait cet album avec impatience pour reprendre le cours des aventures de notre copine Adèle. Là c'est un festival de surréalisme, où chacun des héros vient faire une apparition essayant de tirer la couverture à soi. Mais il n'y a pas de doute si Tardi a retrouvé sa verve, les autres sont tous des monstres…

12 novembre 1918. Où on en apprend plus sur la pieuvre ou plutôt les tentacules rouges qui mettent Paris en émoi depuis la veille, c'est-à-dire l'épisode précédent, neuf ans plus tôt ! Il est question d'un illustrateur, illustrateur des romans-feuilleton rédigés par Adèle Blanc-Sec, traumatisé de guerre qui a la faculté de faire ressurgir les angoisses d'enfant de chacun. le lecteur croisera aussi deux flics tortionnaires et toujours Lucien Brindavoine, des clowns et Dieuleveult cherchant à tuer notre héroïne.

Ce que j'ai apprécié dans cette série :
- le personnage d'Adèle Blanc-Sec, femme qui ne sourit jamais et fume comme un sapeur. Autour d'elle les cadavres s'accumulent sans que cela semble la toucher.
- le décor du Paris des années 1920.
- Les scénarios à la roman-feuilleton, qui partent dans tous les sens et l'habileté de l'auteur à trouver des débouchés à des situations totalement délirantes.
- La morale anarchisante de l'ensemble : critique de l'autorité sous toutes ses formes, armée, police...
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