Citations sur Le Cri du peuple, tome 1 : Les Canons du 18 mars (BD) (16)
J’ai l’impression d’avoir dormi longtemps. J’étais conscient de la misère du monde, mais je ne faisais rien… Au contraire, j’étais un chien de garde à la solde des exploiteurs ! Tout ça m’a sauté aux yeux, alors qu’on m’avait ordonné de prendre ces foutus canons !
La république de Monsieur Thiers a un trop gros cul, elle ne passera pas entre les barricades !
(tome 2 - Ziquet, un communard qui voulait devenir maître d'école)
Y en a assez du vieux, de ses délires et d'son pied au cul ! J'veux plus faire le mousse dans sa galère à bouffer rien que des fayots !
Aux Batignolles, ceux de l'A.I.T*, y z'ont bien raison...pour que le peuple ne meure jamais plus de faim en travaillant, il faut se battre pour la commune !
Avec le chassepot que j'ai mis à gauche, un jour je rejoindrai l'armée des pauvres ! J'tiendrai une barricade ! Je s'rai soldat prolétaire !
La bourgeoisie féodale industrielle a fait long feu ! Les exploiteurs ont fait leur temps ! Le Bon Dieu a fait son temps ! Badinguet** est cuit...Foutriquet*** va y passer !
*A.I.T : Association Internationale des Travailleurs
** Napoléon II
*** Thiers
Si le peuple doit se garder du gouvernement des savants, à plus forte raison doit-il se prémunir contre celui des idéalistes inspirés. Plus ces croyants et ces poètes du ciel sont sincères et plus ils deviennent dangereux.
(tome 1 - le capitaine Tarpagnan, après avoir refusé de tirer sur le peuple)
J'ai obéi quand j'étais valet de ferme chez Bassicousse...J'ai obéi quand j'étais militaire...Mais sur le champ Polonais, j'ai enfin osé désobéir...J'ai enfin compris que c'était, non seulement mon devoir, mais la seule solution pour échapper à ma condition de valet et ne pas sombrer dans l'infamie sur ordre d'un petit général !
J'ai l'impression d'avoir dormi longtemps. J'étais conscient de la misère du monde, mais je ne faisais rien...Au contraire, j'étais un chien de garde à la solde des exploiteurs !
Tout ça m'a sauté aux yeux, alors qu'on m'avait ordonné de prendre ces foutus canons !
L'amour, c'est pas que de la mollesse d'édredon !
L'amour, c'est ce qu'on attend toutes ! quand il vous dépose
sa carte de visite, il faut lui ouvrir la porte ! Moi je l'attends,
l'amour. Je l'attends tous les jours !
Le cadavre est à terre et l'idée est debout.
Victor Hugo
(Page de titre)
Ou bien tu trouves, la Joncaille exigera que tu cèdes quelques unes de tes propriétés. Il se voit déjà envoyer ses gagneuses au repos dans tes fermes. Le Gers c'est choucard y parait.
C’est un roussin ? Et bien dis donc, y doit valoir son pesant de cresson pour que tu soyes autant flubard pour les rognons d’une bourrique en fin d’saison !