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EAN : 9789351502616
232 pages
Sage (01/09/2015)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Colonialism and the Call to Jihad in British India examines the role of Muslim religious leaders or Ulema’s in India’s freedom struggle. And it does so by visiting the life and times of seven main protagonists- the 19th century cleric Sayyid Ahmad Barelvi, the mystic revolutionary Maulvi Ahmadullah Shah, Maulana Mahmoodul Hasan( the founding father of the Silk Conspiracy and later of Jamia Millia Movement), Maulana Obaidullah Sindhi, Barkatullah Khan and Maulana Hu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je termine donc mes extraits de l'excellent ouvrage « Colonialism and the Call to Jihad in British India » de l'auteur Tariq Hasan.

Qui est l'auteur ?

Tariq Hasan n'est pas un historien de formation, mais un journaliste et écrivain, mais cela n'enlève en rien la qualité de son travail. Certes, et en guise de première critique, l'ouvrage manque d'analyse historique et de critique, mais cela est dû à son manque de formation. Cependant, il a été guidé et entouré par un groupe d'historiens comme Farhat Hasan de l'université de Delhi ainsi que le grand professeur Shan Muhammad, excellent auteur d'histoire et de science politique, il est aussi le directeur de la faculté des sciences politiques de l'Université musulmane d'Aligarh d'Inde. Shan Muhammad est un excellent chercheur et auteur qui s'intéresse énormément au rôle des musulmans durant la période de décolonisation de l'Inde. Il a encore été par bien d'autres.

Tariq Hasan s'est basé sur des ouvrages scientifiques et assez exhaustifs tout en ayant une aide d'une équipe d'historien.

Mais pourquoi a-t-il écrit cet ouvrage ?

L'Inde, riche de son histoire islamique, voit une reconstruction de son histoire qui souhaite faire disparaître toute l'histoire musulmane dans la région, et ce qu'elle soit dynastique ou politique. Les savants musulmans que l'Inde a vus voir le jour, les dynasties glorieuses, les grands rois, les idéologues et les révolutionnaires ne trouvent plus leur place dans l'histoire de l'Inde, et ce à cause de la politique du parti Brahamaniste qui a pris le pouvoir (Bharatiya Janata Party (BJP)).

C'est tout simplement un parti nationaliste hindoue antimusulmane qui cherche à réécrire une nouvelle histoire de l'Inde qui fait abstraction de l'islam et des musulmans, et essentiellement dans l'histoire de l'indépendance.

C'est là que ce livre intervient et qui souhaite remettre en avant l'héritage islamique révolutionnaire en Inde durant la période de la Première Guerre mondiale. Ce qui fait de cet ouvrage un écrit incontournable sur cette période de l'histoire afin de connaître les personnages clés de la révolution.
L'auteur met en avant plusieurs personnages importants de la révolution comme le premier ministre de l'Éducation en Inde qui n'est autre que Abul kalam azad. Ce personnage incroyable est un révolutionnaire musulman qui pris la cause de la décolonisation, il s'empare de l'écrit pour sensibiliser la population, musulmane ou non, à l'importance de la lutte décoloniale. Il termine, plus tard, ministre de l'Éducation.

Tous les protagonistes que nous retrouvons sont des savants ou des hommes politiques bercés dans la science qui se sont emparés de la question nationale et de la décolonisation avec un prisme islamique. Ils cherchent à revivifier l'esprit du Jihad islamique pour lutter que ce soit par la force, pour certains, soit par la plume, pour d'autres, contre l'Empire britannique.

De plus, le contexte lié à cette lutte est la Première Guerre mondiale, on retrouve donc la conséquence de la fin du califat dans le monde musulman, mais aussi l'espoir placé par les chefs politiques, musulman ou hindou (qui travaillent souvent ensemble), aux Allemands. Les révolutionnaires espèrent une victoire allemande pour voir l'Empire britannique tomber et les Allemands voient en ces révolutionnaires des pions qu'ils peuvent financer pour soutenir des complots contre l'Empire britannique. Une relation intime se noue entre les Allemands et les révolutionnaires indiens pour lancer une révolte au sein de la population musulmane, et hindoue dans une moindre mesure, au nom de l'appel au Jihad (lancé par le calife ottoman au début de la guerre) pour déstabiliser les Britanniques et permettre une percée plus aisée des Allemands dans le front occidental.

Un ouvrage que je conseille aux personnes qui s'intéressent à l'Histoire de l'Inde ou à la lutte décoloniale, voir encore à l'étude de la propagande durant la 1GM.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
En 1912, Maulana abu kalam Azad a lancé un hebdomadaire ourdou, Al Hilal, à Calcutta. Cet hebdomadaire, a hissé la bannière du djihad contre la domination britannique. En 1911, lorsque l'Italie a attaqué la Libye, la traînée de destruction et le comportement imprudent des forces d'invasion ont encore aigri les relations entre le monde musulman et les puissances coloniales de l'Occident. En Inde, les musulmans nationalistes, y compris des hommes comme Maulana Azad, étaient désormais totalement convaincus que la seule réponse à l'intransigeance de l'Occident était de répliquer par la même pièce. La dernière goutte d'eau dans l'histoire des musulmans indiens a été le meurtre de musulmans lors de tirs de la police à Kanpur alors qu'ils protestaient contre la démolition d'une mosquée en bord de route. Les tirs de la police ont fait un grand nombre de victimes. La démolition de la mosquée avait été ordonnée par le gouvernement de l'État dans le but d'élargir une route. C'est après cet incident que Maulana Azad a écrit : "Plus notre liberté sera restreinte, plus nous nous sentirons inspirés pour l'affirmer".9 C'est à ce moment de sa vie que Maulana Azad a largement exploré le concept de djihad dans ses écrits. Par l'intermédiaire de son journal Al Hilal, Azad a épousé sans peur la cause du djihad. Il a souligné que l'essence de l'Islam était la paix et que la forme la plus élevée de djihad était la lutte intérieure d'un individu "contre les instincts les plus bas". Mais ses écrits regorgent également d'autres formes de lutte armée du djihad en légitime défense lorsqu'il s'agit de survivre. Car le Jihad d’Azad est de trois types : (1) Jihad de la propriété, le don de biens ; (2) Jihad de la voix ; et (3) Jihad de la vie qui justifie la guerre. Azad était un homme pacifique qui encourageait la bonne volonté et l'amitié entre les gens, mais pour la libération politique d'un pays de la domination étrangère, il pensait que c'était un devoir religieux d'utiliser la force partout où cela était nécessaire. Azad loue dans al-hilal la bravoure des soldats musulmans pendant la guerre de Tripolitaine qu'il décrit comme un glorieux exemple de Jihad. Il plaide également pour le boycott des marchandises britanniques et l'utilisation du Swadeshi en Inde comme un acte justifiable contre la domination britannique en Inde.10

Page 86-87

Après la fermeture d’Al hilal par les britanniques il lance Al Balagh (Le Message). Il a continué à exprimer ses opinions révolutionnaires, mais cette fois-ci, son langage était réservé. Pendant ce temps, les activités des révolutionnaires s'intensifient
Page 88
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Alors que l'hiver 1915 s'installe, l'un des complots les plus spectaculaires visant à renverser l'Empire britannique est en cours de préparation en Inde. C'était un mouvement bien orchestré qui prenait forme dans des restaurants enfumés et des bars miteux de différentes parties du monde. À Londres, Berlin, Los Angeles, Hong Kong, Singapour, Kaboul et Téhéran, des comploteurs de différentes nationalités et de différentes idéologies se donnent la main pour attaquer l'ennemi commun, les sbires de l'Empire britannique.

C'était le déroulement d'un nouvel épisode des chroniques du Grand Jeu, à l'époque où de vieilles rivalités au sein des puissances européennes se manifestaient, mais cette fois-ci, le rôle principal était joué par les sujets coloniaux. Les principaux acteurs de ce jeu clandestin étaient des migrants sikhs d'Europe et d'Amérique opérant sous l'égide du parti Ghadar dirigé par l'ultra-nationaliste Lala Hardayal. Ironiquement, leurs principaux collaborateurs dans ce complot étaient les groupes jihadistes musulmans répartis dans tout le nord de l'Inde, en Afghanistan, en Perse et dans de nombreuses régions d'Europe. Jusqu'alors, l'Amérique n'était pas entrée dans la mêlée de la Première Guerre mondiale.

L'industrie américaine de l'armement était occupée à répondre à la soudaine demande d'armements de toutes sortes. Les révolutionnaires indiens profitent pleinement de cette opportunité et achètent des armes disponibles sur le marché libre. Les révolutionnaires avaient une longue liste d'achats en prévision de ce qui a été baptisé "The Christmas Day Plot".

Il devait avoir lieu la veille du jour de Noël à Calcutta. L'idée derrière ce complot ambitieux était d'envahir l'avant-poste de l'armée britannique stationné à Calcutta, de couper toutes les lignes de communication entre Calcutta et le pays et de se diriger ensuite vers Delhi. Cette attaque devait coïncider avec une autre attaque depuis la frontière du Nord-Ouest où près de 2 000 soldats britanniques d'origine patatienne devaient se révolter et lancer une attaque.

Tout fonctionnait avec une précision d'horloge. Les révolutionnaires avaient cependant sous-estimé les services secrets britanniques, dont les soupçons étaient éveillés par les activités mystérieuses de l'Annie Larson. Ils demandèrent l'aide des garde-côtes américains et avant que l'Annie Larson ne puisse maintenir son rendez-vous avec le Maverick, elle fut saisie par les garde-côtes américains. L'équipage du Maverick attendit pendant plusieurs jours et décida finalement de partir pour Java. A bord se trouvaient plusieurs volontaires du parti Ghadar qui devaient participer à la révolte armée.

Mais la capture de la cargaison d'armes avait déjà porté un coup fatal à l'ambitieux complot du jour de Noël. La saisie de la cargaison d'armes avait pleinement alerté l'ensemble des services secrets britanniques. De Kaboul à Calcutta, les agents secrets britanniques suivaient tous les militants du parti Ghadar ainsi que les groupes djihadistes. À toutes fins utiles, le plan directeur de destruction de l'Empire britannique a été déjoué à la dernière minute.

Si la cargaison d'armes n'avait pas été confisquée par les garde-côtes américains et si le complot du jour de Noël avait été un succès même partiel, l'histoire de la lutte pour la liberté de l'Inde aurait pris une autre tournure. Le complot du jour de Noël avait été planifié et était exécuté par des organisations faisant allégeance aux groupes nationalistes hindous, aux révolutionnaires sikhs et aux organisations musulmanes, inspirées par l'appel au djihad. Jusqu'à ce moment, toutes les grandes communautés de l'Inde partageaient également la responsabilité de libérer l'Inde du joug de la domination étrangère.

Page 88-89.
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L'insurrection de 1857 est un événement marquant dans l'histoire de l'Inde. Elle a fait l'objet de nombreuses chroniques par les historiens, tant occidentaux qu'indiens. Ce livre traite d'une facette cruciale de cet événement tumultueux : le rôle du clergé musulman dans ce conflit avec le colonialisme du XIXe siècle. Il retrace les racines de ce conflit, en commençant par le mouvement Mohamadiya, que les Britanniques ont appelé le mouvement Wahabi. Il couvre la guerre qui a suivi dans la province de la frontière du Nord-Ouest (NWFP) de l'Inde, menée par Sayid Ahmad Barelvi, un religieux musulman révolutionnaire de Rae Bareli, une petite ville voisine de Lucknow, la capitale de l'ancien État princier d'Awadh. Barelvi a d'abord mené une campagne contre le dirigeant sikh du Pendjab, Raja Ranjit Singh. Plus tard, après la mort de Barelvi, ses loyalistes ont tourné leur attention vers les Britanniques et les ont combattus pendant près de trois décennies jusqu'à la fin des années 1860. De nombreux historiens occidentaux le considèrent comme le père spirituel de la déviation jihadiste actuelle de l'Afghanistan. Le présent ouvrage cherche à démêler un mélange d'événements et d'idées qui a conduit à une fusion du jihad et du nationalisme indien au XIXe siècle. Le récit englobe toute la trajectoire du choc entre l'Occident colonial et l'Islam radical, et cherche à distinguer l'Islam radical de la souche militante de l'Islam du XXe siècle. Des champs de bataille d'Awadh à la résistance tribale de l'Inde de la frontière du Nord-Ouest, la scène se déplace une fois de plus vers les plaines poussiéreuses des Provinces Unies (UP). C'est là, dans une petite ville indéfinissable de Deoband, qu'une partie du clergé musulman du nord de l'Inde, meurtrie et meurtrie, a décidé de créer une école théologique pour se nourrir spirituellement après les revers traumatiques subis lors de la révolte ratée de 1857. Il est important de retracer les racines du mouvement anti-impérialiste de Deobandi qui était largement accommodant, contrairement au fondamentalisme wahhabite qui était troublant de division. L'école de Deoband était essentiellement basée sur l'école de pensée hanafite des musulmans sunnites. C'était un mouvement de renouveau qui cherchait à se concentrer sur les Hadiths ou les paroles originales du Prophète. Il cherchait également à légitimer toutes les grandes écoles de pensée soufies établies. Politiquement, il était plus anti-occidental qu'antichrétien.
Lorsque le mouvement pour le Pakistan atteignit son apogée dans l'Inde indivise dans les années 1940, certains religieux rompirent les rangs du principal séminaire de Deoband et changèrent de loyauté envers le mouvement pakistanais. Après la partition, ils ont créé le Jamiat Ulema-e-Islam au Pakistan et se sont séparés du Jamiat Ulema-e-Hind, basé en Inde. Jusqu'aux années 1980, le Jamiat Ulema-e-Islam est resté modéré dans son approche politique. Lorsque les États-Unis ont commencé à financer des madrasas au Pakistan pour mener le djihad contre le régime pro-soviétique en Afghanistan, ces madrasas dites "Deobandi" se sont idéologiquement rapprochées de l'école de pensée wahhabite enracinée en Arabie saoudite. Riche de fonds provenant de l'Occident et de certains États clients de l'Occident au Moyen-Orient, elles sont devenues des sanctuaires pour la souche militante de l'Islam. Certains analystes occidentaux ont associé à tort ces madrasas au séminaire de Deoband d'origine, qui à son tour a cherché en vain à se dissocier de ces écoles déviantes de la pensée de Deobandi.

P.5
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Le gouvernement britannique observe attentivement les activités de l'Hisballah. Le Maulana Azad a donc décidé de tromper le gouvernement en ralentissant les activités de l'Hisballah et a créé une autre organisation. Ce fut une période de grand ferment dans l'ensemble du monde musulman. Le mouvement anticolonial dans le monde musulman prenait de l'ampleur. Les mouvements panislamiques et nationalistes se renforçaient en Turquie en Occident jusqu'en Indonésie en Extrême-Orient. Les sentiments nationalistes et panislamiques sont alimentés par la prise de conscience croissante du fait que depuis plus d'un siècle, les maîtres coloniaux de l'Occident ont utilisé tous leurs pouvoirs de tromperie, de déception et de force brutale pour ravager et piller l'ensemble de l'Orient, dont une grande partie était jusqu'alors dominée par les adeptes de l'Islam. Le sentiment anticolonial se répandait comme un feu de brousse dans toute l'Asie. Du Japon, de la Chine, des Philippines, de l'Indonésie, de l'Inde, de l'Afghanistan, de la Perse, de l'Arabie et de la Turquie, une nouvelle ère se dessinait. Dans chacun de ces pays, les sentiments étaient les mêmes. Pendant près de 150 ans, les maîtres coloniaux dirigés par la Grande-Bretagne, l'Espagne, le Portugal, la France et la Hollande ont utilisé toutes les armes sinistre pour déshumaniser, soumettre et dominer l'Orient. Dans le monde islamique et dans des pays comme l'Inde, où les adeptes de l'islam sont nombreux, une remarquable synthèse d'anticolonialisme, de panislamisme et de nationalisme indien se développe.
Page 79-80
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L'hiver s'installe enfin à Kaboul, au début du mois de décembre 1915, lorsque l'Ameer convoque l'agent du gouvernement indien dans son bureau privé.

L'Ameer dit à l'agent qu'il avait un message très secret pour le vice-roi. Il a souligné que le contenu de ce message top secret ne devait être partagé avec personne et qu'il était impératif que l'agent transmette le message en personne au vice-roi. Le contenu du message était direct et précis : "Quoi qu'il en soit, je soutiendrai votre gouvernement, mais ce message est destiné à vos oreilles uniquement.

L'opinion publique dans mon pays est contre votre gouvernement et je ne peux pas me permettre de faire connaître à mon peuple cet engagement solennel envers vous". Ce message top secret a été remis au vice-roi à New Delhi. Personne à Kaboul n'était au courant de cette action clandestine mais Raja Mahendra Pratap et ses amis savaient que la marée ne les favorisait pas. Il était impératif que le ministre allemand à la cour du Shah d'Iran à Téhéran soit informé de la tournure des événements.

Le plan était que puisque l'Ameer n'était pas prêt à rendre service, une bande d'environ 1 000 combattants turcs devait être envoyée d'urgence à Kaboul pour fomenter une révolte au sein de l'armée afghane. Ces Turcs lèveraient la bannière du djihad pour persuader leurs frères afghans de se joindre à eux. Cette mission a également échoué parce que le messager secret a doublé les Allemands. Au lieu de se rendre en Iran, il s'est rendu à la frontière russe et a transmis le message aux agents du gouvernement russe.

Les Russes ont immédiatement alerté le vice-roi et l'ameer a été immédiatement sonné de cette menace. L'ambiance dans le camp indien était sombre. Avec l'aide opportune du Premier ministre afghan Nasrullah Khan, Raja Mahendra Pratap et Maulana Sindhi ont réussi d'une manière ou d'une autre à obtenir la libération de leurs partisans étudiants qui avaient été maintenus en détention au Yaghistan. C'est à ce stade qu'un autre groupe d'oulémas de Deoband est arrivé à Kaboul. Ce groupe comprenait Maulvi Mansur Ansari et Maulvi Saifur Rehman.

Mais malgré toutes les pressions que les oulémas pouvaient exercer, la stratégie ne fonctionnait pas. La grande stratégie élaborée par les Allemands et les Ottomans était sur le point de s'effondrer.

Page 109
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