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Citations sur Nouvelles : Une banale histoire - Le voyageur de 1ère c.. (34)

– L’homme moyen, reprit-il, comme vous l’avez appelé, n’est pas sûr. Nous le chassons, nous le grondons, nous lui donnons dans la figure, mais il faut aussi se mettre à sa place. Il n’est ni moujik, ni bârine, ni poisson, ni viande. Son passé est dur ; dans le présent, il n’a que vingt-cinq roubles par mois, une famille affamée et une situation subalterne ; comme avenir, ces mêmes vingt-cinq roubles, et une position dépendante, alors même qu’il servirait cent ans. Il n’a ni instruction ni propriété ; il n’a le temps ni de lire, ni d’aller à l’église ; il ne nous comprend pas parce que nous ne le laissons pas approcher de nous. Il vit ainsi au jour le jour jusqu’à sa mort, sans espoir d’amélioration, dînant à demi, craignant qu’on ne le chasse du logement de l’État, ne sachant où caser ses enfants. Alors, comment, dites-moi, ne pas voler et ne pas s’enivrer ? Où peut-il prendre des principes ?

UN DESAGREMENT
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Lorsque je me suis mariée, j’avais vingt ans. J’avais la curiosité de connaître une vie meilleure, car je me disais qu’elle existe. Et j’avais envie de vivre. Vivre ! vivre ! Cette curiosité me brûlait. […] Et voilà que je suis devenue une femme de rien que chacun peut mépriser.

LA DAME AU PETIT CHIEN
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– Salue cette vieille dame.
– Mais je ne la connais pas.
– Peu importe. C’est la femme du directeur de tel ministère. Je te dis de la saluer ! maugréait-il. Ta tête n’en tombera pas.
Anne saluait, et sa tête, en effet, n’en tombait pas ; mais cela la torturait. Elle faisait tout ce que voulait son mari et s’irritait contre elle-même en pensant qu’il l’avait trompée comme la dernière des sottes : elle ne s’était mariée que pour l’argent et, cependant, elle en avait moins qu’avant son mariage.

ANNE AU COU
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– Le mieux que vous puissiez faire est, selon moi, d’abandonner complètement la Faculté de médecine. […] Mieux vaut avoir perdu cinq ans que de faire ensuite toute sa vie une chose que l’on n’aime pas.

UNE BANALE HISTOIRE : FRAGMENT DES MÉMOIRES D’UN HOMME VIEUX
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Ne pas dormir la nuit, c’est avoir à toute minute la conscience que l’on n’est pas normal. Aussi attends-je avec impatience le matin et le jour, c’est-à-dire le moment où j’aurai le droit de ne pas dormir.

UNE BANALE HISTOIRE : FRAGMENT DES MÉMOIRES D’UN HOMME VIEUX
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Ma conception de la vie peut alors s’exprimer par ces mots, qu’Araktchèév écrit dans une de ses lettres intimes : « Tout le bien du monde ne peut exister sans le mal, et il y a toujours plus de mal que de bien. »

UNE BANALE HISTOIRE : FRAGMENT DES MÉMOIRES D’UN HOMME VIEUX
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– Le chasser ! Comme vous y allez, mon Dieu !… C’est étonnant comme nous raisonnons tous ? Est-ce que je peux le chasser ? Vous êtes assis là et vous pensez que je suis maître dans mon hôpital et fais tout ce que je veux ! C’est étonnant comme vous raisonnez ! Est-ce que je peux chasser l’infirmier si sa tante est bonne d’enfants chez Liève Trofîmovitch et si Liève Trofîmovitch a besoin de délateurs et de valets comme ce Zakhârytch ? Que puis-je faire si la Commission nous compte, nous les docteurs, pour rien du tout ; si elle nous jette à chaque pas des bâtons sous les pieds ?

UN DESAGREMENT
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Les gens riches ont toujours autour d’eux des parasites ; la science et les arts de même.

UNE BANALE HISTOIRE : FRAGMENT DES MÉMOIRES D’UN HOMME VIEUX
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N 'usez pas de ruse,Nicolas Stépânytch,m 'interrompt-elle.Convenons d 'une chose
une fois pour toutes:nous parlerons d 'acteurs,d 'actrices,d 'écrivains,mais nous
laisserons l 'art en repos .Vous êtes un brave homme,un homme rare,mais vous ne
comprenez pas suffisamment l 'art pour le considérer,en conscience,comme sacré .
Vous n 'en avait ni la science,ni le sentiment.Vous avez été occupé toute votre vie
et n'avez pas eu le temps de les acquérir.En géneral,je n'aime pas ces conversa-
-tions sur l'art,continue-t-elle nerveusement .On l 'a rendu si trivial que je vous prie
de n 'en plus parler.
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Volôdia mit le canon du revolver dans sa bouche , tâta quelque chose,la gachette ou
le chien , et pressa avec le doigt...Puis il tâta encore quelque chose de saillant ,
et pressa encore une fois .
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