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Quand une adaptation télévisuelle sauve un livre...
Du moins pour moi!

A sa sortie, ce livre sur la dernière décennie de la RDA avait tout pour me plaire.
Et ce fut un raté: j'ai tenté, posé, repris et abandonné, au motif que la lecture se doit quand même d'être un plaisir et ce n'était pas le cas! Pourtant le sujet, la période, le recul historique étaient des atouts mais le traitement en était si lourd que je me suis perdue en route.

Et puis, contre toute attente, la chaine Arte a programmé une adaptation très réussie en décors et personnages, mettant en lumière l'absurdité d'un système politique moribond et le difficile quotidien d'une population, toutes générations et métiers confondus, qui courbait le dos et subissant sans plus y croire. Les digressions de l'écriture n'encombraient plus une chronique familiale passionnante.
Il n'est pas exclu que je reprenne le livre un jour prochain...

La Tour. Téléfilm allemand de Christian Schwochow (2012)
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RDA, les années 80. C'est l'époque des entreprises collectives du peuple les « VEB », des files d'attente devant les magasins, des Lada et des Trabant, du troc, des autorisations administratives pour régler les questions domestiques, des réquisitions de logement, des regards inquisiteurs, de la parole fragile qu'on ne peut abandonner au jugement rapide des gens, des contrôles policiers arbitraires, de la corruption grandissante au sein de la nomenklatura, du ciel gris voilant les espérances individuelles…

Face à cette laideur du quotidien, la Tour est ce quartier de Dresde où les habitants, médecins, chirurgien, ingénieur, directeur d'édition, construisent leur « propre réalité pour la façonner selon leurs rêves ». Face à une vie suspendue à un marteau et une faucille qui s'avèrent de plus en plus rouillés, chacun se réfugie dans ses pensées, ses souvenirs ou ses espoirs tenus pour rompre avec la réalité et la rendre plus supportable.
Ils se réfugient dans les livres ou la musique, ou encore se ressourcent dans la solidarité sincère créée entre eux de sorte que ce quartier apparaît comme une île ceinturée d'un mur et de barbelés.

L'auteur dépeint habilement cette part immobile de l'Histoire, cette vie faite de temps et de tristesse, ces gens discrets que rien ne semble ébranler, pas même un régime qui leur est hostile. Parmi eux, Christian adolescent doux rêveur et sensible appelé à grandir plus vite qu'il n'aurait voulu.
Rares sont les marxistes convaincus, quelques uns le sont par opportunisme, mais la grande majorité, parce qu'elle a une vision singulière, se dissimule derrière une discrétion anglaise. Les critiques sont toujours prononcées à voix basse, à l'abri des regards scrutateurs et des sourires aigres-doux. C'est une population vulnérable et usée par des lendemains empêtrés dans une révolution marxiste à bout de souffle.
Malgré tout, la prudence lasse, irrite. le détournement de la vérité, le zèle bureaucratique absurde, l'arrivée de nouveaux habitants et la rage impuissante qui s'accumulait jusque-là annoncent subrepticement des changements à venir face à ce qui apparaît rétrospectivement comme les ultimes sursauts du régime.

Uwe Tellkamp a construit un roman plein de sensibilité qui creuse un sentiment accablant d'immobilité, d'indolence, de désarroi ou encore d'impuissance silencieuse dans un pays gris et prisonnier de ses idéaux. le temps parait immuable et les choses intangibles.
L'auteur a choisit le récit contemplatif d'abord parce qu'il a le talent pour nous imprégner de toutes ces choses qui échappent au langage et que les mots interdits dans un État policier ne peuvent relater_ La parole n'étant pas libre, le moindre reproche pouvait faire basculer une vie. Ensuite parce qu'il convient de reconnaître à Tellkamp une intelligence intuitive qui appréhende brillamment le genre humain.
C'est un roman lent qui s'insinue dans les profondeurs du désenchantement humain, rien de hâtif dans l'écriture vagabonde, élégante et racée. Si bien que parfois le rythme narratif apparaît malheureusement trop lent, le souffle évocatoire embué par une subtilité et des digressions pas toujours accessibles. Chacun des personnages s'attachant à demeurer impénétrable.


La Tour n'en demeure pas moins une évocation « lumineuse » de la vie en RDA divisée entre amis et ennemis, écrasée de tout son poids par le dogmatisme aveugle. Lorsqu'on s'intéresse à la biographie de l'auteur, on se dit qu'il revisite son passé, les lieux et les choses oubliées ou incomprises lorsqu'il était plus jeune.

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C'est une montagne à escalader. La tour de Uwe Tellkamp s'élève à 965 pages et l'oxygène n'est pas fourni. Comprenez qu'aucune note du traducteur ou explication quelconque des nombreux acronymes et abréviations qui figurent dans le le livre, ne viennent à l'aide du lecteur. de la mort de Brejnev à Gorbachev, c'est à dire de 1982 à 1989, l'auteur raconte de l'intérieur le pourrissement et la chute d'un système : celui de la RDA. Pour être plus exact, il décrit l'existence de trois personnages principaux, mais les "figurants" sont multiples, de la famille Hoffmann : Richard, chirurgien ; Christian, son fils, lycéen puis tankiste durant son long service militaire ; Meno, correcteur dans une maison d'édition. Sur plus de 80 pages, Tellkamp commence par détailler par le menu une fête d'anniversaire au sein d'un milieu bourgeois dresdois plutôt privilégié. Difficile alors de se croire en RDA. C'est insidieusement, en prenant son temps, il peut se le permettre, que l'auteur va disséquer les rouages et le vrai visage d'un pays fonctionnant en circuit fermé et dont il faut accepter les contraignantes règles pour survivre. L'entreprise littéraire est colossale, d'une richesse inouïe tant par sa minutie, vie publique et vie privée, que par son style qui évolue au gré des chapitres, tout en restant fidèle à une précision d'orfèvre que ce soit du point de vue psychologique ou factuel. Un portrait saisissant des sept dernières années de la RDA à travers une chronique d'"un monde englouti." Immense tapisserie aux multiples motifs, La tour est un exercice d'apnée intenable pour qui ne maîtrise pas à fond l'histoire du pays. L'asphyxie guette et il est quasi impossible de ne pas sauter quelques passages, de temps à autre, quand cette recherche du temps perdu devient ultra descriptive. A la façon d'un Proust ou d'un Mann, voire d'un Tolstoï, comme l'ont justement pointé la plupart des critiques. A l'assaut de ce livre-monstre, il est cependant possible de se choisir un thème personnel, de manière peut-être subjective, mais cela permet de ne pas se laisser emporter par le courant sans se débattre. Par exemple : le refuge que constitue la culture en temps de dictature, morale et politique. Les trois "héros" de Tellkamp s'accommodent du régime en place et se sauvent peu ou prou en se passionnant pour la musique et la littérature. Jusqu'à l'abandon. Ce n'est sans doute qu'une manière dérisoire de lutter et, vue sous un certain angle, même plutôt lâche, mais elle maintient en vie et à flot. Et ce qui vaut pour ces personnages de fiction est aussi opérant pour un lecteur au bord de balancer l'ouvrage par dessus bord. Ce qui serait dommage, eu égard au travail de titan et au talent incontestable d'Uwe Tellkamp. Mais, mein Gott, que c'est difficile de ne pas renoncer dès la deux-centième page !
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En 1982, Brejnev vient de s'éteindre à Moscou, Iouri Andropov lui succède et la RDA ne sait pas encore qu'elle entame la dernière ligne droite qui la verra bientôt foncer droit dans le Mur. Mais en attendant, non loin de la frontière tchécoslovaque, à Dresde vivent quelques habitants que l'on pourrait qualifier de privilégiés, puisque certains ont des postes respectables et fréquentent à l'occasion "la Rome orientale", comme on appelle cet îlot suspendu au bout d'un pont bien gardé, et qui abrite la nomenklatura locale.

C'est le cas de Meno Rhode, correcteur pour les Editions de Dresde, de son beau-frère Richard Hoffman, médecin-chef et chirurgien réputé, d'Anne, son épouse et de leur deux enfants, dont Christian leur fils aîné. Si le roman tourne autour de ses quatre personnages principaux, l'auteur nous offre aussi un foisonnement de portraits divers et variés qui composent ce microcosme étonnant auquel se mêle la classe laborieuse. Car nous sommes dans "la bourgeoisie" d'un quartier résidentiel dont la Tour est le centre à partir duquel rayonnent la Maison des Mille Yeux, la Maison Etoile du soir, la Maison aux Dauphins, la Maison Italienne, la Maison aux Glycines, la Caravelle. Mais ne vous y trompez pas, ces noms poétiques ne sont pas la garantie d'un confort grand luxe ni d'une vie facile et insouciante tout bourgeois que l'on est au paradis socialiste. Car si les protagonistes jouissent de quelques facilités, ils doivent se plier comme tout un chacun à la bureaucratie ubuesque du pays.

S'ils osent se livrer sur le ton de la plaisanterie ou de la confidence à quelques critiques, la question centrale et omniprésente est "Qui en est ?" (de la Stasi, évidemment), et le procédé est à la fois simple et pervers pour vous en faire "y être" et devenir "un de Ceux-là"... Et quand il s'avère que Richard mène une double vie et que son fils Christian fait des siennes lors de sa préparation militaire qui doit lui ouvrir les portes de l'université, la belle façade de respectabilité n'est pas loin de se fissurer.

Voilà un livre impossible à résumer davantage, car il s'agit d'une immersion à haute valeur littéraire dans plusieurs univers, sociologique, politique et culturel. Les critiques évoquent un talent égal à celui de Thomas Mann dans Les Buddenbrook. Personnellement, ce livre représente pour moi l'idée que je me fais d'un prix Nobel, ce que je lis rarement. le sujet est ambitieux, l'écriture riche et dense (bien trop, n'hésitons pas à le dire), les personnages et références nombreux (pour qui n'est pas familiarisé avec l'Allemagne des notes de bas de page auraient souvent été les bienvenues) et c'est un roman presqu'aussi long que l'Elbe, 965 pages dans lesquelles je me suis parfois égarée mais pour mieux y revenir !

Il n'en reste pas moins que c'est un superbe témoignage sur la fin d'un monde et d'une époque, mais c'est un livre qui se mérite. Si l'Union des Travailleurs de l'Esprit existait encore, Uwe Tellkamp aurait eu une médaille, sans doute aucun il a atteint ici la norme !

Lien : http://moustafette.canalblog..
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Au début de ce roman fleuve, nous sommes en 1982. L'action se situe à Dresde, dans un quartier bourgeois dont les habitants semblent parfaitement à l'aise et heureux. Meno tout d'abord, qui travaille en tant que correcteur dans une maison d'édition… la censure ne plaisante pas. Richard ensuite, le beau-frère de Meno, chirurgien réputé dont la vie semble tout d'abord bien rangée puis révèle peu à peu une large part de secret. Autour d'eux gravitent amis et membres de la famille, aux caractères très différents selon leur manière d'appréhender le régime sous lequel ils sont contraints de vivre au quotidien.
On le voit, ce roman promettait d'être intéressant. Et il l'est d'ailleurs. le lecteur se retrouve en effet plongé au coeur de la vie en RDA, dont le souvenir s'efface aujourd'hui peu à peu. C'est ce qui m'avait attirée, animée par l'envie de découvrir – par le biais d'un roman – ce que pouvait être la vie de ce côté d'un pays coupé en deux.

Malheureusement, même si certains passages m'ont plu, les digressions de l'auteur lorsqu'il s'attarde sur certains personnages ont fini par me perdre. Il y a beaucoup de longueurs, beaucoup trop à mon goût, et j'ai fini par abandonner ce roman à la page 600. Dommage d'être allée si loin me direz-vous, mais je n'avais vraiment plus envie d'aller au-delà et de lire les quelque 400 restantes. La lenteur, conjuguée à la froideur du ton qui donne l'impression que les personnages sont comme anesthésiés, ont eu raison de mon espoir que le livre finisse par m'emporter.
Lien : http://tassedethe.unblog.fr
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Pas toujours facile de comprendre le sens des phrases pour qui n'a pas vécu en Allemagne de l'Est !
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Ayant lu les critiques sur Babelio, je m'étonne que personne ne mentionne les erreurs de traduction, qui rendent ce livre difficile mais passionnant parfaitement illisible par endroits. Il apparait en effet que le traducteur signataire, Olivier Mannoni a manifestement sous-traité des passages entiers à des traducteurs différents. Ainsi le "ressort" du baromètre (objet emprunté à Thomas Mann) qui se dit en allemand "Feder", est traduit par "boîte à plumes", au début du livre alors que les ressorts (Feder) de lit ou de wagons de chemin de fer, beaucoup plus loin dans le livre sont correctement traduits. Les multiples citations littéraires mais aussi les noms (émission enfantine du "Marchand de Sable") d'objets culturels dont la RDA était fière et qui lui ont survécu (comme telle marque de lessive) ne sont pas assortis de notes ; cette entreprise de traduction, soutenue par un séminaire international, est d'une malhonnête flagrante et a ruiné le succès d'un livre important.
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J'ai été sonné par ce roman torrentiel (plus de 1300 pages serrées en édition de poche) et exigeant. Je ne pense pas avoir lu quelque chose du domaine allemand de cette ampleur depuis mes lectures adolescentes de Günter Grass et Thomas Mann, sauf peut être le "Berlin Alexanderplatz" de Döblin lu il y a quelques mois. Tout se passe en ex RDA entre 1983 et 1989, à Dresde. On suit une kyrielle de personnages, apparentés par la famille, le travail ou simplement la vie quotidienne; Trois se détachent quand même, Christian est un jeune homme qui pour espérer pouvoir faire des études de médecine est contraint d'accepter trois ans de service militaire, qui se transformeront en cinq avec un passage en prison et du travail forcé dans des usines apocalyptiques... Son père, Richard, chirurgien, sera obligé lui aussi de devenir un mouchard. Enfin, Meno, un oncle de Christian, qui travaille dans une maison d'édition et fréquente la nomenklatura politique et culturelle. Malgré ces personnages repères, souvent la narration part en vrille, de longs passages censément écrits par Meno s'apparentent plus à de la poésie en vers libre qu'à un roman. Mais il faut accepter de lâcher prise. Cela n'aurait pu être qu'ennuyeux, mais ce roman me semble si prenant que je n'ai pas pu faire autrement que de le lire lentement, pendant une quinzaine de jours. Il me restera sûrement longtemps en mémoire...
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Dresde 1982. Une ville hier détruite, rasée par les bombardements des alliés, une barbarie guerrière. L'ombre d'un mur édifié à Berlin, non pour défendre la liberté, mais pour empêcher la migration massive des est-allemand-e-s, comme elles et ils seront plus tard nommé-e-s. RDA ou le « démocratique » cynique masque mal les réalités.

Digressions de Meno, le correcteur-censeur dans une maison d'éditions. La maison aux mille yeux. Un chat nommé Chakamankabudibaba. le grenier de la Caravelle.

Christian, les livres, la musique, le verbe. Ezzo, Robert, Richard et sa double vie, Josta, oncle Niklas, Anne, Ineuff, Kurt, le Vieux de la Montagne, Verena, Barsano, Hanna, Eschschloraque, Schevola et les autres…

Au pays de la réalité falsifiée, le rire et les blagues, « Vous savez comment transformer une banane en boussole ? Vous la posez sur le Mur. Là où le bout de la banane a été mordu, c'est l'Est ». le regard acéré de ceux qui désapprouvent et participent à la surveillance et aux dénonciations. Tourner sept fois sa langue dans la bouche avant d'émettre une opinion.

Uwe Telkamp multiplie les angles, les temps, croisent les récits et les personnage. Une toile littéraire à la temporalité étirée et grise comme cette société.

L'hôpital, le lycée, l'armée, le comité de censure…. Lieux du quotidien, de la pénurie et de l'absurde. le poids des phrases, des descriptions à la dimension soupesée pour approcher, par la puissance particulière d'un langage, « Des fleurs vert marécage », la rouille, les pesanteurs et les contradictions, le peu dicible derrière le factice.

La musique et les livres. « La musique en marche. Toute notre force. La fée des lettres ». Les voisin-e-s. La quête d'un sapin, la concurrence bureaucratique. Les surveillances, les conversations travesties. L'île au Charbon, la paperasse, l'émigration, le rêve. Les traîtres !

Le temps soumis s'étire et parcourt toutes les nuances de ces gris qui font le poids des jours. La virgule rouge, les mots et les phrases s'arrêtent pour composer des dialogues angoissés ou incongrus, « Moi, ce qui m'intéresse, ce sont les trames qui n'ont l'air de rien, les treillis, les transitions ; le camouflage et le mimétisme ; la manière dont sont construits les lits où reposent les thèmes, ces « belles » princesses parfois un peu trop belles. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas seulement l'étage des appartements de luxe, mais aussi la cave à charbon, la cuisine et, pour rester dans cette image, les chambres de bonne de la composition ». le calme plat. Rome orientale. le premier amour. Reina.

De « La province pédagogique » à « La pesanteur ».

Le « tu » et le « vous ». Ce « tu » qui « permet de jeter un regard dans la chambre, avec des mégots qui traînent et les bouts de gâteaux avariés ». La chambre, l'appartement, l'immeuble, la ville ou le pays.

L'incorporation, les brimades, la bureaucratie armée, les lettres, « Rose est la couleur des armes ». Les pièces de voiture. Ne compter que les heures joyeuses. le tank et les manoeuvres. La Crêpe

Régine, le rideau de fer et l'émigration. La noce et les regards troubles ou éveillés. le papier de la République et la République de papier. « Je trouve pour ma part condamnable le fait que notre comportement le soit ». Les mots en suspension. Les articles du code pénal. La bureaucratie et ses règlements-injonctions, « Au nom du peuple », l'île du Carbure.

Richard, Anne, Christian, Meno. « Après cette interruption, les journées… s'écoulèrent ».

Et comme à l'opéra, le Maelstrôm, le finale. Prendre des risques, descendre dans la rue, « … mais ensuite, d'un seul coup… sonnèrent les horloges » : « nous sommes le peuple ».

Un monde s'effondre. le temps lisse ou sinueux, les secrets publics ou cachés sont donnés à lire à travers le rythme particulier des enchaînements, des retours, des confrontations de personnages, des situations. Un mur est abattu. Une terre engloutie. La fin du court vingtième siècle. Et dire que certain-e-s ont essayé de nous faire croire que cette dictature avait quelque chose à voir avec l'émancipation socialiste…
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Un long survol (oui, même en tenant compte de la complexité et de l'ampleur du livre c'est le terme) d'une RDA provinciale vieillissante qui devient, insensiblement une RDA finissante.
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