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Sans emploi, désoeuvré, alcoolique, auteur d'un roman qu'il a édité lui-même et qui ne trouve pas son publique, notre anti-héros est mu par trois objectifs : boire, trouver de l'argent pour boire et se taper sa voisine.
Ses parents, soucieux de son avenir le pistonne pour un poste de ramasseur d'ordures au sein d'un bâtiment qui, comme il le découvrira rapidement, abrite une secte qui trouve les bases de sa philosophie dans le plaisir sexuel et plus particulièrement les partouzes
Lorsqu'il se retrouve face à un choix, notre homme fait toujours le mauvais, ce qui a le don de le transporter de malencontreuses boulettes en situations pourries. Accompagné de son fidèle Walter, prof alcoolique qui tend dangereusement vers la pédophilie, notre anti-héros va jouer sa vie.
Habituellement je suis plutôt bon public pour les livres déjantés et les héros qui n'en sont pas. Hélas ici j'ai été rapidement refroidie par le ton donné par l'auteur et par le langage utilisé. Les dialogues sont faibles et grossiers, le héros est lourd et vulgaire et ses raisonnements intimes sont affligeants. Cela pourrait donner un style au livre, mais le ton est tellement répétitif que rapidement les réactions ne surprennent plus le lecteur. Ainsi dans les premières pages, le héros étonne par son côté repoussant puis ses réactions sont si systématiques qu'elles deviennent attendues pour finir par être franchement pénibles.
L'histoire, pas franchement crédible, ne m‘a pas aidée à adhérer à ce roman. J'ai du mal à comprendre l'intention de l'auteur (si intention il y a) et contrairement aux précédentes critiques je n'y vois pas de critique de notre société. Il ne suffit pas de mettre en scène des personnages exécrables et de les confronter à des situations qui le sont encore plus pour pointer les travers de notre quotidien. Une lecture qui ne m'a pas emballée donc, et un auteur que je ne suis pas pressée de retrouver.

Je remercie toutefois Babelio et les éditions Aux forges de Vulcain pour l'envoi de ce livre.
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Ce court roman se déroule à un rythme échevelé, comme un gonzo. Il est drôle de la première à la dernière ligne. Au début j'ai cru que ça me lasserait vite ce style corrosif et puis finalement les aventures de ce "super-pierre-richard" m'ont emportée rapidement et de façon inattendue jusqu'au point final.
J'ai suivi avec le sourire les incroyables suites de catastrophes qui chamboulent la vie de cet écrivain non-lu, alcoolique et frustré.
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Avant de donner mon avis sur cette lecture, j'aimerais remercier Babelio et les éditions Aux forges de Vulcain de m'avoir permis de lire cet ouvrage au format papier. Je dois avouer que cela fait du bien de reprendre un livre en main et non sa tablette. J'ai été assez impressionné par l'histoire que j'ai quand même bien aimée de manière générale.

Tout d'abord, ce qui distincte ce livre des autres est la présence d'un antihéros comme personnage principal. Dans la quasi-totalité des récits, nous avons le héros principal qui est quelqu'un de charmant, défendant des valeurs que nous partageons et de civilement correct. Dans ce roman, l'auteur a misé sur un personnage qui représente tout le contraire d'un héros normalisé, un héros dont les lecteurs, en temps normal, évitent dans la vraie vie car ils ne sont pas fréquentables. Ainsi, nous suivons ce jeune homme sans emploi, alcoolique en prime et gouverné par l'appel de son sexe dans ses aventures. le fait de choisir, de créer un personnage comme celui-là est d'abord d'assurer la surprise et l'étonnement du lecteur. Etant étonné, notre intérêt est d'office, en tout cas pour moi, plus grand que la moyenne et nous insistons plus sur la découverte du personnage. Cette phase d'étonnement passée, nous nous mettons à rire du personnage en lui-même. On s'attend à un personnage qui, dans les critères de notre société, est correct et nous avons un parfait déchet, un loser raté (pour insister sur son état). En plus, un personnage comme celui-là donnera l'avantage de faire passer des situations plus rocambolesques plus facilement au lecteur. En effet, nous avons un protagoniste qui, pour le moment, rate sa vie alors le voir dans des situations dans lesquelles nous ne pourrions pas nous imaginer est plus crédible et encore plus marrant. le dernier point que j'admire est le sens du détail. Nous connaissons, à la fin, assez bien le personnage que ce soit à cause de ses péripéties mais également avec toutes les informations que l'auteur nous divulgue dans le récit, on arrive même à connaître son état d'esprit.

Ensuite, l'histoire adoptée du point de vue du personnage principal est bien ancré dans la psychologie de celui-ci. Quelle phrase compliquée ! Je vous l'accorde. C'est pour cela que je vais expliciter chaque partie pour que vous compreniez bien ce que je veux dire par cette accumulation de mots. Tout d'abord, l'histoire est vue du point de vue de l'héros, nous n'avons donc pas une vue omnisciente sur l'histoire ou alors plusieurs vue de plusieurs personnages. Non, nous suivons toujours le même personnage et nous voyons l'histoire avec ses yeux. Mais là où ça change, c'est que nous avons aussi l'interprétation du héros. Comme vous avez pu le lire dans le premier argument, ce personnage est un perdant, un déchet humain et nous pouvons, grâce à ce livre, penser comme lui. Et je dois dire que cela en vaut la chandelle. Je me suis bien marré. C'est bien beau de rigoler mais il faut que ce point de vue colle à la psychologie du personnage. Imaginez-vous un peu un perdant qui pense comme un érudit, ça n'irait pas et l'effet escompté disparaitrait. L'auteur a respecté le mental de son personnage jusqu'à la dernière page et cela est bien joué. D'habitude, j'aime bien avoir une vue dégagée sur l'histoire, avoir plusieurs points de vue mas dans le genre humoristique, cela ne s'applique pas car ça doit rester léger pour faire rire et le moins lourd est la perception des aventures par un héros.

Cependant et pour terminer, je vais aborder un peu plus la psychologie du héros qui revient souvent dans cette chronique. Nous avons beaucoup de détails qui permettent de cerner le héros, d'accord. Nous avons un perdant comme personnage principal, très bien. Toute l'histoire est vue par ses yeux, pas de soucis. Mais nous sentons-nous à l'aise avec lui ? Pour ma part, non. Une partie de moi était très souriante de découvrir enfin un héros qui se détache de l'autre tandis que l'autre part de moi était plutôt répugnée, légèrement dégoûtée du caractère du personnage. Je suis un adolescent et donc le sexe est quelque chose de normal dans cette période de la vie mais c'est de trop. Soit nous tombons dans des rêves de jeune adolescent plein de testostérone soit dans le délire d'un vieil alcoolique frustré dans sa sexualité. Tout son mental tourne autour de l'alcool et du cul. Je suis désolé de parler de manière aussi crue mais je n'ai pas d'autres qualificatifs. Qu'on parle de sexe, d'accord mais soyons plus fins. On est dans un livre humoristique et non un livre pornographique. Je pense qu'il y'a d'autres moyens que l'arme du sexe pour faire rire les gens et que l'humour peut être plus fin.

En conclusion, malgré ce dernier point un peu noir, le roman est resté assez agréable à lire, me changeant un peu des autres univers livresques.

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Un roman carrément barré, plutôt trash sans être complètement hard-core: de l'humour gras, du contenu sexuellement explicite plutôt cru et des délires alcoolisés incroyables sur un ton léger, dans la bonne humeur . L'auteur déploie une imagination incroyable pour entraîner son personnage, un jeune écrivain raté alcoolique et à moitié puceau dans des péripéties complètement délirantes. le rythme est parfois un peu rapide et certaines situations pas toujours évidentes mais le récit ne perd jamais réellement en intensité et débouche sur un dénouement final ..."mysterieux
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Un pari ubuesque réussi pour une très belle critique de notre société de consommation où AVOIR se confond avec ÊTRE en une déconcertante facilité

Un délire alcoolisé extrêmement bien écrit qui nous plonge dans l'épopée nihiliste d'un loser de première … Mieux, on fait pas … Quoique, à bien y regarder … Je vous laisse découvrir la fin ouverte qui laisse place à l'imagination la plus débridée !!!
Lien : https://mesmadeleines.wordpr..
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Je vous laisse admirer la subtilité de la couverture…

C'est le genre de roman qui ne laisse pas indifférent. On aime ou on n'aime pas. On ne parle pas de deuxième degré, ni de dixième ! C'est un roman qui m'a fait rire et qui m'a dérangé en même temps. J'irais plus loin cela m'a dérangé de rire à certains moment !

Le personnage est un anti-héros, il ne m'inspire ni la compassion ni la pitié. Je le trouve haïssable et antipathique et d'une grande mauvaise foi. Et c'est justement cela qui fait que cette histoire est possible et intéressante.
Il campe dans un premier temps le rôle du poète maudit, l'incompris aigri qui se complait dans cette image. Il boit pour atteindre un degré de conscience où lui viennent des idées qu'il trouve sublimes ou le plongent dans des abîmes… Cela donne lieu à des scènes grotesques. Et c'est là par exemple que je trouve dérangeant de rire alors qu'il se met en scène dans des positions avilissantes.
Il est l'artiste parasite qui mord la main qui le nourrit. Il finit tout de même par se présenter à un poste que ça mère lui a trouvé. Et c'est là que tout dérape… il n'avait déjà pas trop le contrôle mais là c'est tout se passe à l'insu de son plein gré !
Le lecteur passe son temps à croire que cet être va s'en sortir comme le laisse présager le titre…
L'enchaînement des catastrophes, des quiproquos…
On va avoir droit à un festival de gags avec des allumés en tous genre.

J'avoue que ce roman ne m'a pas laissé indemne… Mes lectures suivantes ont été un peu « polluées » par des images hallucinantes… je ne peux plus penser à un immeuble gris sans que vienne se superposer des images … et des gloussements !

Ce que j'ai aimé au milieu de ce qui pourrait être un vaste délire c'est la satire de la société actuelle notamment autour de la manipulation et des croyances. Sans parler de la place de la sexualité nouvelle religion dans nos société.

La thématique sur la création littéraire il y a aussi quelques passages intéressants surtout dans la critique. Romain Ternaux utilise un langage cru ce qui accroît son côté provocateur. Je repense à la référence à Kérouac… hihihi…(gloussement !)


L'alcoolisme, la violence, la misogynie et misanthropie, des sujets qui sont aussi abordés sans complexes.

Sans parler de la place des animaux domestiques… Amis des chats ceci est une oeuvre de fiction !

Un roman qui fait appel aux bas instincts … et qui m'a fait sourire voir glousser !

Ah l'amouuuuur ! Un sujet encore massacré…

Une série de descentes en flamme… car il n'y va pas avec le dos de la cuillère !

Je vous laisse lire car il y a une intrigue tout de même dans tout ça avec des rebondissements surprenants, des gags…

Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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