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Critique de pascontent
Sylvain Tesson nous relate son aventure en compagnie du photographe animalier Vincent Munier sur le plateau tibétain à la recherche de la panthère des neiges.
Au fond ce récit, c'est Tartarin au Tibet : Tesson prend l'avion, Tesson débarque, Tesson met l'équipement adéquat : pataugas, pantalon molletonné, doudoune en duvet d'eider, Tesson se balade en 4X4. On lui porte son barda, de braves Tibétains sont là pour ça. Dans la haute montagne tel Tartarin, Tesson attend l'arrivée de l'animal mythique. L'attente de la panthère est longue, très longue, il patiente en fumant de gros cigares.
Parfois après dîner, Tesson va baragouiner avec Léo, l'aide de camp, mais celui-ci a vite l'impression d'entendre un vieil oncle rabâchant les mêmes souvenirs vieillots et il le laisse seul. Mais Tesson après son troisième verre de chang ( alcool du Tibet) veut causer à tout prix et il s'adresse alors à un vieux Yack en fumant des Havanes. Il lui cite Renan, Héraclite, Lao Tseu, Chardonne, Pascal, Drieu de la Rochelle, Pline, Proust, Nietzsche, Blixen, Jules Renard et même Sylvain Tesson dans le texte, et là c'en est trop pour le ruminant qui fuit en beuglant.
Alors Tesson s'adresse au ciel : " La terre est un musée sublime, les îles grecques font pétiller les présences, les villes poussent au seul amour de soi, les jungles abritent les esprits, on ne se lasse jamais de l'indescriptible, nous sommes la nature, nous ne varions pas, nous sommes d'ici et toujours, que me veux- tu? ". Les loups se mettent alors à hurler à la mort...
Le récit d'un baroudeur de l'altitude, d'un aventurier de l'extrême en 4X4.
Au fond ce récit, c'est Tartarin au Tibet : Tesson prend l'avion, Tesson débarque, Tesson met l'équipement adéquat : pataugas, pantalon molletonné, doudoune en duvet d'eider, Tesson se balade en 4X4. On lui porte son barda, de braves Tibétains sont là pour ça. Dans la haute montagne tel Tartarin, Tesson attend l'arrivée de l'animal mythique. L'attente de la panthère est longue, très longue, il patiente en fumant de gros cigares.
Parfois après dîner, Tesson va baragouiner avec Léo, l'aide de camp, mais celui-ci a vite l'impression d'entendre un vieil oncle rabâchant les mêmes souvenirs vieillots et il le laisse seul. Mais Tesson après son troisième verre de chang ( alcool du Tibet) veut causer à tout prix et il s'adresse alors à un vieux Yack en fumant des Havanes. Il lui cite Renan, Héraclite, Lao Tseu, Chardonne, Pascal, Drieu de la Rochelle, Pline, Proust, Nietzsche, Blixen, Jules Renard et même Sylvain Tesson dans le texte, et là c'en est trop pour le ruminant qui fuit en beuglant.
Alors Tesson s'adresse au ciel : " La terre est un musée sublime, les îles grecques font pétiller les présences, les villes poussent au seul amour de soi, les jungles abritent les esprits, on ne se lasse jamais de l'indescriptible, nous sommes la nature, nous ne varions pas, nous sommes d'ici et toujours, que me veux- tu? ". Les loups se mettent alors à hurler à la mort...
Le récit d'un baroudeur de l'altitude, d'un aventurier de l'extrême en 4X4.
