C'est comme les bateau : t'es contente quand tu les achètes et quand tu les revends.
Au premier coup sur le tambourin, il fallait commencer à tourner autour des vingt-deux chaises disposées en cercle dans la classe.
- Il manque une chaise.
- Oui, Sibylle.
La maîtresse m'adressait un sourire compatissant.
- Je vais en chercher une dans la classe à côté ?
- Non. C'est exprès, Sibylle.
Je n'étais pas une lumière.
- Pourquoi il n'y a que vingt-deux chaises ? On est vingt-trois !
- C'est le jeu, Sibylle.
- Le jeu, c'est que, y en a un, il ne pourra pas s'asseoir ?
A-t-on jamais enlevé une fourchette à l'un des invités au dîner ? Présente-t-on trois verres d'eau à quatre assoiffés ?
La maîtresse avait détourné la tête pour s'adresser aux autres élèves.
- Je vais jouer du tambourin.Elle tenait l'instrument en l'air pour que tout le monde voie.
- Lorsque le silence se fera, vous chercherez à vous asseoir. Sans bousculade !
Elle avait insisté sur le terme.
L'enfant resté debout serait éliminé. Elle allait retirer une chaise à chaque tour. À la fin, il n'y en aurait qu'une pour deux.
- Celui qui gagne, c'est le plus malpoli ?
- Garde tes réflexions pour toi. Fallait-il avoir les nerfs solides !
- J'ai pas envie de jouer !
Bérénice avait compris. Tout le monde allait la pousser, lui écraser les pieds pour un siège.
- Moi non plus.
Éloïse regardait les places à s'arracher avec terreur.
La patiente maîtresse prenait sur elle, on pouvait voir à son soupir d'épuisement.
- Ce jeu s'appelle les chaises musicales. C'est amusant elle disait, sans rigoler.
Je ne comprenais toujours pas. Des chaises, il y en avait plein l'école. J'allais bientôt refuser de jouer, moi aussi. J'aime pas bouffer avec les doigts, j'aime pas rester debout quand tout le monde est assis.
Steph avait-elle raison ? En "laissant aller", je vivrais mieux ? En m'en remettant au hasard, je pouvais espérer de bonnes surprises?
Les "bonnes surprises", je n'en ai pas beaucoup de souvenirs. Chaque fois que j'ai baissé la tête, je me suis pris le poteau.
Il m'impose une femme de ménage , je fait tout ce que je peux pour accéder à sa demande , je me coltine les jean-foutre , et c'est encore moi la fautive ?
Je n'ai pas été épargnée , entre les folles , les mal élevées , toutes celles qui n'ont pas envie de travailler........Je te fait grâce des estropiées .
Il n'y avait qu'une seule chaise dans son bureau ;il était assis dessus .
J'aime beaucoup la comédienne Sylvie Testud, j'ai voulu lire son roman,
hélas, quelle déception, je me suis accrochée jusqu'à la fin, en lisant en diagonale parfois, cherchant le but de cette histoire.
Anecdotique, en langage parlé, je n'ai pas trouvé ce livre intéressant du tout!
Dommage
Un livre que je recommande pour l'été lorsque l'on a envie de lire un bouquin écris comme on parle L'histoire d'une jeune femme avec un bon poste, , complètement maniaque à en rendre dingue son compagnon pourtant bien sous tout rapport. Il lui propose alors d'engager une femme de ménage... une aventure pour cette jeune femme. En tant que lectrice je l'ai trouvé léger, j'ai voulu le lire jusqu'au bout pour voir où voulais en venir Sylvie Testud. J'ai passé un bon moment mais je n'ai pas non plus trouvé qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre
Nous parcourons les rayons au pas de course quand Adrien demande :
- Tu crois qui' on va arriver les premiers ?
Hein ? Pourquoi il me dit ça ? Je continue sur ma lancée quand je me rends compte. Adrien a raison. Pourquoi je cours comme ça ? Même en ralentissant la foulée, on passera la ligne d'arrivée. On dirait que je participe à un cross.
La patiente maîtresse prenait sur elle, on pouvait voir à son soupir d'épuisement.
- Ce jeu s'appelle les chaises musicales. C'est amusant elle disait, sans rigoler.
Je ne comprenais toujours pas. Des chaises, il y en avait plein l'école. J'allais bientôt refuser de jouer, moi aussi. J'aime pas bouffer avec les doigts, j'aime pas rester debout quand tout le monde est assis.