Citations sur Darling (27)
-Il ne me plaît point, c't'animal là. T'aurais mieux fait de vouloir marier le gars à Blandamour. C'ty là, c'est de la sale carne. Fais confiance à ton père. Je m'y connais en bestiaux. Tu vas en chier avec lui. J'en ris d'avance!
-Et tu sais quoi, Jean?
-Quoi?
-Il avait raison.
Au moins, maintenant, Darling était tout à fait prévenue de la manière dont elle serait sans doute considérée ici. Unité de temps, unité de lieu, le décor était planté et le spectacle allait pouvoir commencer.
Ayant moi même subit des violences conjugales, le livre puis le film m'ont forcement beaucoup touché.
Même si l'histoire de darling est atroce, j'ai aimé parcourir ce livre et le conseil vivement à tout type de lecteur. Cela fait réfléchir sur beaucoup de chose
La Parisienne est trop fragile – elle pleure tout de suite – et dans les autres régions de France, elles ne tiennent pas le coup non plus. Tandis que la Bretonne ou la Normande est rude à la tâche et au mal… ça a la réputation d’être increvable, c’est bêtes-là.
Le petit jour se levait et le père qui ne comprenait plus rien est sorti prendre l'air devant la maison. C'est alors qu'il a découvert face à lui, de l'autre côté de la nationale, au poteau télégraphique à côté de la barrière du jardin, son fils pendu.
Finalement, la seule chose qui a intéressé Catherine chez ses parents, c'était la route qui passait devant...
Des hommes et des femmes habillés en oiseaux, dans des envols de manches sous les lambris d'or, l'ont méprisée vers le coin des moulures. Ces corbeaux d'assises ont lâché sur elle des fientes aériennes de papier bleu venant de très haut. Ils l'ont toute tachée de décisions de justice.
Vincent venait une fois par semaine à la boulangerie, le mardi, c'était une tradition. Il voulait voir Catherine de plus près car elle lui avait manqué durant le weekend. Il voulait l'entendre aussi car il aimait sa voix. Et c'est vrai que celle-ci ne correspond pas à son physique. Catherine a la voix trompeuse des actrices de doublage...
« Catherine, Darling, en plus ça ressemble, tu ne trouves pas, Jean ? » (p. 113)
De retour à la Barberie, l'enfant à la fenêtre avait regardé les camions qui passaient en se disant que, si un jour elle pouvait décortiquer la portière de l'un d'eux, elle se nourrirait bien, de la chair exotique qu'il y avait dedans.