AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 199 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je sors de cette lecture assez perplexe. Je me suis lancée dans ce roman surtout pour son aspect historique et en raison de mon intérêt pour l'Angleterre des XVe et XVIe siècles. En cela ma lecture a été satisfaisante, l'"enquête" m'ayant paru assez documentée et bien expliquée.

Mais quand on sait que La Fille du temps est souvent classé parmi les meilleurs polars de tous les temps, on ne peut que s'étonner ! Je n'ai pas été séduite par le style (peut-être affecté par une traduction un peu datée) ni n'ai trouvé d'intérêt aux personnages. Il faut dire cependant que c'est le 5e tome d'une série mettant en scène le même inspecteur, si on a lu les précédents on est peut-être plus investi... Quant au suspense, il est limité si on s'est un minimum renseigné sur le personnage de Richard III. A sa sortie, le livre avait sans doute néanmoins davantage impressionné les Anglais qui ont apparemment tous appris à l'école la vision shakespearienne du personnage. Cela explique peut-être la reconnaissance donnée à cette oeuvre ?

Bref, je ne suis pas mécontente d'avoir découvert ce roman mais n'en recommande pas particulièrement la lecture.
Commenter  J’apprécie          110
Aïe, j'ai cru sur parole nos amis critiques anglo-saxons ! Je me suis lancée dans la lecture de ce "chef-d'oeuvre" de roman policier.

Il commence pourtant bien : un policier bougon, coincé sur un lit d'hopital, s'ennuie et va enquêter sur une gravure représentant Edouard III, le roi honni assassin de ses neveux.

L'idée est séduisante, d'autant que j'ai toujours été intriguée et émue par le tableau de Paul Delaroche (lien ci-dessous).

Mais hélas, je ne connais pas grand-chose à l'histoire de l'Angleterre (voire rien), et j'ai été perdue dans ce tourbillon de connaissances, de personnages, de conflits...
Je n'ai pas été aidée par la prose - ou par la traduction - et j'ai été anéantie par des phrases comme "Ce que Stillington, évêque de Bath, apprit au Conseil le 8 juin 1483, c'est qu'il avait marié Edouard IV à Lady Eleanor Butler, fille du comte de Shrewsbury, avant qu'Edouard n'épousât Elisabeth Woodville!".

J'ai donc survolé pas mal de passages et perdu certainement le sel de ce récit.

Je pense qu'il faut être baigné de culture anglo-saxonne et féru d'histoire pour apprécier ce roman à sa juste valeur.

Je laisse 3 étoiles pour le travail et l'idée de base, mais on ne m'y reprendra plus.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
Commenter  J’apprécie          101
"La Vérité est fille du Temps".....(*)
Bon, je me suis encore une fois laissé embarquer dans une lecture, encensée par des critiques dithyrambiques  anglo americaines, qui le classent parmis les meilleurs polars actuels. _ voir les classements dans Wikipedia _ c'est impressionnant ! _

L'histoire : un enquêteur, de sa chambre d'hopital enquête sur la vie et les moeurs du roi Richard III, dernier des York et Lancaster _famille des Plantagenets _. Physionomiste, ce policier lui trouve une bonne tête, et non celle d'un assassin. Puis, toujours de sa chambre, avec l'aide d'un étudiant historien, "le mouton frisé" , en mal de publication, démontre son innocence! Fortiche ! Plus de 400 ans apres les faits !
J'aime bien L Histoire, grande ou petite, mais là, j'ai eu du mal _ à suivre l'intrigue_ à croire en la véracité des faits, extraits de pseudo-documents d'archives _ démonstrations tordues et compliquées.

L'auteure Josephine Tey affirme péremptoirement par la bouche de son inspecteur quelques insanités _ dont la frigidité des grandes femmes ! _ affirmations discalifiant son personnage déjà impotent.

J'ai recherché (Wikip. encore), et découvert qu1e les plantagenets ne descendent pas du "batard de Normandie" Guillaume le conquérant, mais d'un mariage entre une fille de roi d'Angleterre- Comte de Bretagne-et- Duc de Normandie avec un Comte d'Anjou et du Maine.
Ceci posé :je n'ai qu'une seule certitude :la jambe de notre enquêteur lui permet de quitter le milieu hospitalier après avoir convaincu une infirmière de l'innocence de ce roi maudit.
Innocence contredite par Winston Churchill lui même. C'est dire l'impact de cette publication chez nos voisins !
Bien écrit , bien présenté,de l'humour, mais sans une page pour nous faire rêver et avoir cette sensation de "Pourquoi pas ?"....
Donc 2+1/2/5 pour ce prétentieux polar qui a eu le malheur d'être placé sur un sommet littéraire ... qui n'est pas le mien.

(*)... et "Chronos c'est de l'argent"!.... Non ?
Commenter  J’apprécie          90
Cloué à son lit d'hôpital, l'inspecteur Grant trompe son ennui dans la contemplation de gravures amenées par ses amis. Celle de Richard III, roi maudit par excellence, attire particulièrement son intention. Arrivé au trône par le meurtre de ses neveux, il ne détonne pas dans la galerie des habitués de Scotland Yard. Alors que chaque visiteur projette sur le portrait une perception toute personnelle et subjective, Grant décide de rouvrir le dossier à décharge avec l'aide d'un jeune apprenti historien américain.
En appliquant les méthodes rigoureuses des enquêtes policières, ils passent au crible tous les documents d'archives et la bibliographique disponibles. Richard III en ressortira-t-il blanchi ?
Polar, roman historique, critique académique des sources, « la fille du temps » tient en partie de tous ces genres. Elle est surtout un détricotage patient et burlesque de l'histoire officielle ou encore une sorte de « Critique de la raison pure » en plus drôle.
Sans l'air d'y toucher, grâce à un humour tout britannique, Grant assène des jugements à l'emporte-pièce dont les Français ne sortent pas indemne, pour mieux trouver la vérité. Formules grinçantes, jeu avec les préjugés de l'époque ou des temps passés, tout est bon pour une relecture grinçante des règnes sanglants des dynasties Plantagenêt, York, Tudors et Lancastre.
Commenter  J’apprécie          80
Un roman policier original où l'enquête d'un crime historique se fait à partir de références écrites. Un bon exercice de style mais peu convaincant car l'auteur nous noie dans des arbres généalogiques des familles Lancastre, Tudor, et autres prétendants au trône d'angleterre au temps de Richard III.
Commenter  J’apprécie          72
Cette enquête m'a un peu fait penser à une enquête de Miss Marple. Si ce n'est qu'au lieu d'une vieille fille très observatrice, le personnage principal est un policier un peu bougon coincé sur un lit d'hôpital.
L'histoire est assez bien menée, quoique j'ai trouvé quelques longueurs dans le début du roman, avant le début de cette fameuse enquête.
C'est l'occasion de découvrir un morceau de l'histoire britannique, et c'est un second point qui m'a posé pas mal de problème, puisque ce que je connais de l'histoire des rois d'Angleterre est très limité. Mais au moins j'ai appris beaucoup de choses.
Et comme ça l'air de rien, ce petit livre soulève également la grande question de la pertinence de l'Histoire (avec un grand H) telle qu'on veut bien la retenir et la propager.
Commenter  J’apprécie          71
L'inspecteur Grant a été blessé dans une intervention. Sur son lit d'hôpital, il s'ennuie et ne parvient pas à se résoudre à entamer la lecture des quantités de nouveaux romans offerts par ses amis. C'est dans cet état que sont amie Marta, comédienne réputée le trouve. Elle lui suggère de s'intéresser à l'observation de visages et, dans ce but, lui apporte une sélection de portraits historiques. Très vite le regard de l'inspecteur est attiré par la physionomie de Richard III, souverain anglais à la sinistre réputation puisqu'il est réputé avoir fait assassiné ses neveux – les enfants d'Edouard – à la Tour de Londres. En tout cas, c'est ce que prétendent tant Thomas More que Shakespeare. Il se passionne dès lors pour ce problème : il demande à chacun de ceux qui viennent le voir ce qu'il pense de ce portrait qu'il ne nomme, les réponses le fascinent : «malade du foie », « poliomyélite », « un juge » enfin pour l'adjoint de Grant, bref, aucun ne voit dans ces traits ceux d'un monstre. Avec l'aide d'un jeune chercheur américain, Grant va tenter d'enquêter sur le crime supposé du roi, confrontant livre d'histoire, fragments d'archives et impressions diverses.
L'auteur – comme le fera des années plus tard P.D.James dans son roman le Crime de la Tamise – reprend, avec des méthodes contemporaines, une enquête ancienne, ici un cas historique célèbre. Son argumentation est convaincante et peu à peu est remise en doute une légende. Bien sûr, c'est l'habitude des historiens de remettre en question les théories et d'étudier les documents pour tenter d'établir une vision la plus objective possible des événements historiques. L'originalité vient ici du genre choisi : celui du roman policier, dont l'enquêteur, de plus, est immobilisé dans un lit et non seulement n'a accès à aucun élément matériel – c'est une évidence – mais n'a même pas la possibilité de consulter personnellement les sources dont il aurait besoin.
Les théories que le roman développe firent scandale dans les années 50 quand il fut publié, tant il est vrai que nous tenons à nos légendes bonnes ou mauvaises.
Le lecteur qui ne connaît pas l'histoire d'Angleterre et n'est pas familiarisé avec les romans historico-policiers risque de se sentir un peu désorienté malgré les arbres généalogiques annexés à l'ouvrage. Toutefois tant la démarche que le sérieux de la documentation sont tout à fait séduisants.
Commenter  J’apprécie          40
Ce n'est pas réellement un polar (même si le personnage principal est un officier de police), ni un livre d'histoire (la rigueur de Brent laisse un peu à désirer). Néanmoins une bonne porte d'entrée à ces périodes troubles et romanesques de la guerre des deux roses et du règne des Tudor (trop galvaudé à la télévision).
Commenter  J’apprécie          00
Bon polar historique, qui se lit avec plaisir et sans ennui.

Je n'ai pas vraiment compris le titre, par contre, je dois bien avouer...

A conseiller à tous les amateurs d'histoire, d'autant qu'ici, je trouve que l'on s'y retrouve assez bien, alors que les Lancastre-York puis Tudor... ça en fait un sacré bazar !!
Commenter  J’apprécie          02


Lecteurs (507) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3231 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}