Le samedi soir, c’est le cauchemar des célibataires !
Les jeunes préfèrent apprendre l’anglais commercial, c’est plus gratifiant…
Même folles, les femmes ne connaissent pas leur gauche de leur droite.
Entre gens de bonne volonté, il est toujours possible de s’entendre.
Le drame d’Alice, c’est que les complexés, les tendres et les timides s’interdisent de l’approcher, persuadés qu’une femme aussi éblouissante n’est pas pour eux. Beaucoup d’autres la fuient, certains que sa beauté ne leur vaudra, à l’usage, que des soucis, au nombre desquels celui de vivre sans cesse dans la terreur d’être cocu.
Cette beauté, que toutes les autres lui envient, est, en réalité, une malédiction. À la puberté, Alice a même été brièvement tentée de se faire religieuse pour échapper aux regards masculins posés sans cesse sur elle, comme des mouches sur la viande.
Ses gestes étaient gracieux, sa voix ensorcelante, son sourire dévastateur. Elle était comme ça, elle n’y pouvait rien. Elle détenait, bien malgré elle, le pouvoir d’enflammer instantanément et durablement le désir des hommes qu’elle croisait, tous âges confondus.
La réalité est assez éloignée de ce que l’on vous enseigne à la fac de droit ou à l’école de police, et autrement plus complexe…
Ces Chinois, vous savez, ils vont et ils viennent… En plus, ils ont des noms impossibles, ils se ressemblent tous, et ils ne comprennent pas le français ou font semblant de ne pas le comprendre…
Il exècre ces intellectuels qui se croient supérieurs à tout le monde sous prétexte qu’ils possèdent un vocabulaire plus étendu.