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Citations sur Train d'enfer pour Ange rouge (191)

Le vicieux, dans la stéganographie c'est que l'information est véhiculée de façon transparente dans l'information non cryptée, claire et significative, contrairement à la cryptographie où le message reçu est illisible.
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Je crois aux équations, au fil mathématique qui régit lois et pensées, aux lignes parallèles de la logique.
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Le corps devient un objet d'étude, un volcan éteint, une surface vallonnée qui dissimule dans chacun de ses plis l'histoire effrayante de ses dernières minutes.
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Affirmer que mon métier ne me plaisait pas serait le pire des mensonges. Je l'aimais autant, et peut-être plus, que ma femme. Ce quotidien tapissé de brouillard de sang, d'éclairs de métal découpant tendons et nerfs, grattant la chair jusqu'à l'os, ces âmes sombres et mystérieuses tourbillonnant dans des pièces ensanglantées, constituaient la moelle profonde de ma vie. Même aux côtés de Suzanne, j'avais pour loisirs des lectures sur les tueurs en série, des visites aux musées de la criminologie et des films à suspense, ceux dans lesquels l'assassin brille par son machiavélisme.
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« Racontez-moi pourquoi vous exercez ce métier…
— C’est très bête. J’avais treize ans et, par un matin d’automne, je suis allée donner à manger à des canards, au bord du lac Scale, en Floride. S’y aventurer était interdit à cette période de l’année, parce que la chasse battait son plein, mais je m’en fichais. Les pauvres bêtes venaient chercher le pain jusque dans ma main. Elles étaient affamées. Puis un coup de feu les a fait s’envoler. Les canards ont décollé. Je les ai vus se faire abattre les uns après les autres, en plein ciel J’assistais à une série de meurtres… Ça m’a tellement déchiré le cœur que je me suis dit que je ne pouvais pas laisser ce genre de tueries impunies, qu’il fallait faire quelque chose pour stopper le massacre. C’est ce qui, plus tard, m’a orientée vers mon métier… C’est drôle, non ? »
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Elisabeth Williams, la psycho-criminologue, arriva et s'installa face à moi. Brushing laqué, deux-pièces rayé, visage fermé. Une façade d'église. Nous nous apprêtions à plonger dans l'univers du tueur, dans ce monde embrasé par le vice, un terrain marécageux débordant de pourriture et de furie.
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J'me souviens même plus du nom de mon clébard, mort il y a cinq ans. J'sais pas. Ca doit être une espèce de maladie. Des trous de mémoire, comme ça.
Un jour, j'oublierai de respirer ou de pas péter en public.
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Au centre de la pièce, sous les lueurs diaprées du crépuscule, huit crochets en acier, suspendus à l’extrémité de cordes regroupées à la base en un faisceau unique, vibraient dans l’air telles les branches d’un mobile enfant. Par un système complexe de nœuds et de poulies-freins, la levée du système et par conséquent, celle de la masse embrochée au métal, se contrôlait en tirant sur une corde plus grosse qui pendant et s’enroulait sur le sol. La chair ferme du corps que j’imaginais suspendu avait dû craquer comme un fruit trop mûr et, sous chaque pointe encore foisonnante de fragments de peau déchirée, luisaient des larmichettes miroitantes. Un panache rougeâtre, un élan de fougue artistique éclaboussait le mur ouest jusqu’au plafond, comme si le sang avait fui la terreur de son propre corps.
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J'ai connu Suzanne ici,dans ce café,au milieu des arabesques de fumée et du brouhaha incessant des militaires attachés au quarante-troisième régiment d'infanterie.Nous étions tous deux des gens du bassin minier,avec nos vêtements à l'odeur des corons et nos chaussures sales de poudre de charbon.Nos parents nous ont élevés dans la douleur du trop peu,sous la grisaille,riches dans leurs coeurs des plus beaux trésors.J'adore ces terres brunes,leurs gens simples et généreux,et je crois que je les aime encore plus maintenant que Suzanne ne dort plus à mes côtés.
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On dirait que le Mal s'auto alimente de ses propres défaites.
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