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sur 138 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans « le parfum des fraises sauvages », nous allons faire la connaissance de la famille Leslie. Pas moins de trois générations vont se rejoindre un été au domaine familial, certains y vivant à l'année.
Cette famille est loin de faire partie des standards de la société. Tous plus exubérants les uns que les autres, leurs comportements font rire ou jaser.
Alors qu'ils se préparent à recevoir un invité qu'ils ne veulent pas vraiment accueillir, qu'une famille française va venir s'installer tout l'été dans leur presbytère et qu'ils préparent l'anniversaire de Martin qui va avoir 17 ans, une jeune femme va débarquer dans leur univers : Mary.
Découvrant les premiers affres de l'amour, cet été passé avec les Leslie ne sera pas de tout repos pour la jeune femme.

Dès les premières pages, le ton est donné.
La famille Leslie est particulière, pleine de vie et surtout sujette aux moqueries des autres. Angela THIRKELL se sert d'eux pour se moquer de manière très subtile des gens l'époque, tant dans leur manière de penser que d'agir. Pour être honnête, il est très difficile de ne pas esquisser le moindre sourire face à toutes les situations les mettant en scène.

Cependant, ma petite déception va au récit qui met beaucoup de temps à installer son intrigue.
Certes, l‘histoire ne nous raconte pas des faits graves ou importants, cependant le résumé nous laissait imaginer que l'intrigue tournerait autour du personnage de Mary et du fameux bal. Or, Mary met un petit moment à apparaître et le bal n'arrive que dans les derniers chapitres. du coup, j'ai été déçue par cette attente et je me suis ennuyée avant l'apparition de son personnage.
Mais soyez sans crainte : l'ennui n'était pas à cause de l'histoire en elle-même, mais parce que j'attendais autre chose que ce que j'ai pu lire.

La plume de l'auteur est vraiment très fine et moderne. C'est avec plaisir que l'on lit chacune de ses phrases et que l'on s'immerge dans son univers.

Je suis vraiment tombée sous le charme de la naïveté de Mary. J'ai même parfois rigolé face à toutes les situations mettant en scène cette jeune femme qui ne réalise pas à quel point elle se fait mener par le bout du nez. Elle vit complètement en dehors de la réalité et illustre parfaitement le premier amour d'une jeune fille, lorsque l'on s'imagine des scénarios incroyables pour comprendre tel ou tel comportement, ou lorsqu'on pense que des coïncidences sont en fait des faits réfléchis.
C'est croustillant, mignon et drôle à la fois.

La fin est assez spéciale, à l'image de tout le roman.
Le bal est un enchaînement de quiproquos et de situations toutes plus absurdes les unes que les autres. Malheureusement, je trouve que le rythme est trop rapide pour que l'on puisse apprécier ce passage. Lorsque l'on arrive enfin à cet instant cité dans le résumé, on pense qu'il va durer.. Et finalement, non.
Mais bon, j'ai aimé le dénouement. Jusqu'au bout, les personnages restent tels qu'ils sont : excentriques sans le vouloir.


En conclusion, « le parfum des fraises sauvages » est un roman acidulé et drôle. Angela THIRKELL nous embarque dans son univers grâce à sa plume vraiment plaisante à lire. C'est vraiment un auteur à découvrir, pour son univers et son humour.


Un livre à lire cet été, pour rire.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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Le parfum des fraises sauvages, c'est l'histoire des Leslie, une grande famille de personnalités extravagantes. Chaque membre a une particularité qui le caractérise et le rend si singulier par rapport au commun des hommes. Et puis il y a Mary Preston, une jeune femme d'une vingtaine d'années, nièce par alliance, qui se retrouve à Rushwater House pour l'été. Alors qu'elle apparait comme tout ce qu'il y a de plus sage et sain, le lecteur se rend rapidement compte qu'elle a parfaitement sa place au sein de la famille Leslie… Une comédie romantique très british !
Je dois l'avouer, j'ai eu du mal à apprécier ce roman au premier abord. Il m'a bien fallu lire un tiers de l'histoire avant de réussir à trouver quelque chose qui ait du sens à mes yeux et commencer à goûter au plaisir de l'humour d'Angela Thirkell. Mis en cause dans cette difficulté d'appréhension du récit, les personnages. Bien que délicieux une fois apprivoisés, c'est avec un mal fou que j'ai réussi à me figurer qui était qui, quelles étaient les caractéristiques de qui et associer les liens familiaux entre eux. C'est un véritable déferlement de personnages qui nous assaille dès le départ et réussir à identifier chacun m'a pris beaucoup de temps. Je le confesse, il m'a fallu dessiner un arbre généalogique sur une feuille pour comprendre les relations entre chaque membre et être enfin au clair.
Ce qui m'a également perturbée, c'était que je ne voyais pas du tout l'objectif de l'auteur. On entre dans le récit in medias res ce qui ne facilite pas la tâche et l'on est tout de suite saisi au corps par ce personnage extravagant qu'est Lady Emilie. Tout un tas de réflexion s'impose à nous sous le joug de l'agacement, « mais qui est cette dame ? », « mais pourquoi ne tient-elle pas en place ? », « bon sang mais arrêtez-la ! », « comme c'est agaçant ! » ou comme dirait Agnès « comme c'est contrariant ! ». On se demande qui sont tous ces curieux personnages et quel est leur rôle. L'intrigue met du temps à se mettre en place et durant un certain temps, il est difficile de concevoir l'aboutissement de l'histoire.
Fort heureusement, j'ai été immergée subitement au bout de cent pages. D'un coup, tout m'a semblé clair, tout m'a paru agréable et la suite de ma lecture a été un vrai plaisir. Ces personnages si déroutants en premier lieu me sont apparus comme bourrés de charme et particulièrement drôles. Lady Emilie, si agaçante au départ s'est révélée très attachante dans sa maladresse et son détachement touchant, de même pour Agnès dont la sottise égale sa grandeur de coeur. David et son indélicate indifférence, Henry et son flegme à toute épreuve, Martin et ses lubies fantaisistes, John et sa bonté ou Mary et son hypersensibilité mise à rude épreuve, tous les membres de la famille Leslie apportent leur pierre à l'édifice que constitue cette satire sociale dans un grand n'importe quoi plutôt jouissif ! Angela Thirkell dépeint la société anglaise de l'époque avec une fantaisie comique et habileté.
En définitive, si le début de l'histoire est assez complexe et déroutant, il faut s'accrocher pour palper l'humour si spécial de l'auteur qui fait toute la magie du roman. C'est une comédie précieuse et délicieuse que je me ferai un plaisir de relire pour mieux la saisir dans son ensemble et je suis persuadée que je l'apprécierai d'autant plus. A noter également le plaisir de lire la première traduction française d'un roman d'Angela Thirkell, quel honneur ! J'espère avoir le bonheur d'en lire d'autres dans le futur !

Lien : http://www.casscrouton.fr/pa..
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