AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,25

sur 139 notes
Cela fait plus d'un an que se livre est dans ma PAL. Il était temps que je l'en sorte. le résumé promettait une bonne voire une très bonne lecture, j'ai donc commencé ce livre les yeux fermés. J'ai passé un bon moment, cette histoire ne m'a pas laissée indifférente c'est sûr mais quelques jours après l'avoir fini, je ne sais pas trop quoi en penser. Explications.

Tout d'abord, j'ai été déstabilisée par le style narratif assez surprenant. C'est une personne extérieure à l'histoire qui nous la raconte sur un ton très léger et un peu vintage. Ce qui est assez déroutant, c'est que nous ne connaissons pas le narrateur mais il fait tout de même partie du roman puisqu'il émet des jugements, donne son avis et se moque parfois, gentiment bien sûr. le style est assez soutenu et parfois un peu désuet (je rappelle que ce livre a été écrit en 1934) mais jamais lourd. Cela a donné du charme à cette lecture. Peu de dialogue, mais plutôt une analyse de cette famille. le narrateur nous relate des faits qui ont plus ou moins d'intérêt et d'importance. Je ne me suis pas ennuyée pour autant car c'est malgré tout très bien fait mais je n'ai pas trouvé cela franchement divertissant. En plus, je ne comprenais pas toujours le cheminement du narrateur qui pouvait passer du coq à l'âne en une phrase. Les ellipses temporelles, trop fréquentes, m'ont également perturbée.

La jeune Marie vient passer un été dans cette famille très spéciale aux personnalités diverses et variées. Rapidement elle va tomber amoureuse de David, un être profondément égoïste et égocentrique. Les personnages ne sont pas très attachants et manquent de profondeur. Je les ai trouvé quasiment tous risibles et caricaturaux. C'est clairement l'effet recherché par l'auteure mais je n'ai pas forcément aimé. J'ai trouvé l'intrigue un brin futile tout comme le triangle amoureux. J'ai sans doute souri à de nombreuses reprises devant le comique de certaines situations mais je n'ai pas été touchée.

Ce que j'ai par contre apprécié comme je l'ai mentionné plus haut, c'est le charme qui se dégage de cette lecture. L'atmosphère est parfois extravagante, parfois superficielle, mais jamais pesante. En plus, l'entre-deux-guerres est une période que j'apprécie.

Un avis mitigé pour ce roman qui à défaut de m'avoir convaincue, m'aura interpellée. Une satire qui reste assez superficielle et dont je retiendrai surtout le charme.
Lien : https://monjardinlitteraire...
Commenter  J’apprécie          10
Quelques semaines dans une famille anglaise entre les 2 guerres. Des personnages décrits par petites touches, rien de lourd ou d'appuyé. La finesse de cette description m'a beaucoup plus.
Commenter  J’apprécie          00
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Wild Strawberries ?
"De retour de Londres, l'année dernière, il me restait quelques minutes avant d'embarquer et quelques livres à dépenser. Ayant beaucoup apprécié High Rising, le premier opus de cette petite série, quand j'ai vu celui-ci je n'ai pas hésité."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Lady Emily mène tout son petit monde sans en avoir l'air : son mari bien sûr, ses deux fils, l'un insouciant et l'autre veuf, ayant le coeur brisé, sa fille et la belle-soeur de celle-ci, une jeune et jolie jeune fille sans le sou, ses petits-enfants, ses domestiques et tout le reste du village bien sûr..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Je retrouve immédiatement ce qui fait pour moi la marque et le charme de cet auteur : de l'humour, de la légèreté et des personnages complètement loufoque que l'on aimerait rencontrer dans la vraie vie. J'ai été déçue, cependant, de ne pas croiser ceux de l'opus précédent, ne serait-ce que pour une courte apparition, que j'avais finalement préféré à ceux-là. Si j'ai aimé Lady Emily et sa fille, l'impassible Agnès, j'ai été bien moins séduite par la jeune Mary Preston, excessive dans sa naïveté et son aveuglement, ce qui amenuisait malheureusement mon intérêt pour ses histoires sentimentales."

Et comment cela s'est-il fini?
"Tout est bien qui finit bien, évidement, mais avec des retournements de situations en peu trop soudain. Cela ne m'empêchera pas pour autant de poursuivre la lecture de cette petite série aux couvertures bien trop belles pour que je résiste."
Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          20
Cette histoire se passe en Angleterre dans les années 30. La jeune Marie vient passer ses vacances d'été chez son oncle et sa tante qu'elle connait à peine. Elle est de suite accueillie comme un membre de la famille et se mêle aux activités familiales . C'est là qu'elle fait la connaissance d'un de ses cousins, David, un goujat de première dont elle tombera rapidement amoureuse. Mais trop naïve et inexpérimentée, elle adopte avec lui un comportement assez puéril. David lui s'en amuse et en profite. Cette histoire est très British en somme et assez drôle. L'auteure n'hésité pas, d'ailleurs, à se moquer gentiment de certains de ses personnages comme Agnès qui ne parle que de ses enfants alors que tout le monde s'en fous.
Commenter  J’apprécie          30
Publiée en 1934," Le parfum des fraises sauvages "est une comédie anglaise, légère, légère, légère...
Mary Preston , jeune fille de 23 ans, est invitée à séjourner durant tout un été , dans la maison de sa tante par alliance , Agnès.
Dans cette magnifique demeure de la campagne anglaise , vit la famille Leslie . On a là, le père assez bougon et insignifiant, Emily la mère qui oublie tout et s'agite beaucoup , puis Agnès leur fille , dont on ne verra jamais le mari (à l'étranger pour affaires ). Cette dernière très jolie mais assez sotte, élève ses enfants , aidée par deux nounous.
De temps en temps , leur rendent visite de Londres : John , ( désormais le fils ainé depuis le décès de ce dernier à la guerre ) et David. Si John a un travail sérieux , David se veut l'artiste de la famille, le fantaisiste , et Mary Preston ne tarde pas à tomber sous son charme .
Lequel des frères choisir ? Ce roman aurait pu s'appeler "Raison et sentiments" , mais Jane Austen savait faire monter la pression, distiller du suspens , là où Angela Thirkell, met beaucoup de bavardages inutiles , beaucoup de bruit pour rien.
Un auteur contemporain racontant cette histoire l'aurait rendue plus "punchy", Il ne se passe pas grand chose dans ce roman et les seuls drames (deuils) sont à peine effleurés. Il en ressort un charme désuet qui s'échappe de ces pages.
Des personnages s'agitent , pérorent et s' inquiétent pour des riens , les maitresses de maison sont perdues sans leurs domestiques, une jeune fille se "pâme" pour un baiser sur la main, et l'on trouve normal de se fiancer après avoir vu quatre (?) fois son futur mari...
Un monde privilégié, la campagne anglaise comme endormie entre deux guerres mondiales , des chaises longues, un bal, l'été, les vacances, une partie de tennis et l'amour qui pointe légèrement son nez.
Un témoignage intéressant sur une époque révolue.
Une histoire légère, et fraiche comme un verre de citronnade par un après-midi anglais caniculaire...
Commenter  J’apprécie          494
J'ai un avis mitigé pour cette histoire qui se passe à une époque que j'aime beaucoup, mais avec beaucoup de personnages et une intrigue qui manque de chûte. Néanmoins on se laisse facilement entrainer dans cette historie.
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre faisait partie de la promotion 10/18 conquis ou remboursé, à savoir que le lecteur qui n'avait pas aimé le texte avait la possibilité de demander le remboursement de son achat.
Je n'ai pas eu l'opportunité de faire valoir ce droit étant entendu qu'il s'agissait d'un cadeau (de surcroit d'une amie très chère !) mais ce n'est pas pour autant que j'ai apprécié ce texte qui ne provoque certainement pas le fou-rire prédit par la 4ème de couverture et, à mon sens, ne fait même pas sourire tant les personnages sont caricaturaux!
La distraction soit disant drôle de Lady Emily évoque plutôt un stade avancé de la maladie d'Alzheimer, la stupidité d'Agnès est exaspérante, quant à Mary, l'héroïne au coeur d'artichaut, elle change de choix amoureux en moins de temps qu'il n'en faut au lecteur pour tourner les pages !
L'intrigue, très mince, présente le quotidien de la gentry britannique évoluant dans un milieu privilégié avec pour point d'orgue d'un bel été, une fête d'anniversaire, mais on est loin, vraiment très loin du désopilant Woodehouse ou de la malicieuse Barbara Pym, et encore bien plus loin de l'excellent Julian Fellowes qui n'est pas seulement le scénariste de la série TV "Downton Abbey" mais encore un auteur remarquable par la causticité et l'élégance de sa plume qui griffe la haute bourgeoisie avec une réjouissante férocité.
Alors que les anglais excellent habituellement à croquer les travers et excentricités de leurs compatriotes pour le plus grand plaisir des lecteurs, Angela Thirkell ne parvient pas à "faire monter la sauce" et même si on évolue au milieu de parties de campagne, de fêtes champêtres et de tasses de thé, l'intérêt est vraiment très limité.
La mode actuelle de la " littérature pour poulettes" (chick lit) conduirait-elle les éditeurs à aller puiser dans des romans à l'eau de rose oubliés (à juste titre) pour relancer leurs ventes ?
Si je n'avais pas été coincée dans un train pendant un trop long voyage, je ne suis pas certaine que j'aurais terminé cette lecture qui n'était vraiment pas faite pour moi.
Commenter  J’apprécie          32
Bof bof ! Décidément ce genre d'histoire n'est pas du tout ma tasse de thé, une ribambelle de gens qui n'ont de cesse de perdre leur temps en ritournelle pour un baiser volé, oula même pas juste, un effleurement d'une main gantée, trop peu pour moi.

Je m'ennuie dans ce genre de roman j'ai beau persisté, rien ni fait même pas les fraises sauvages que j'adore pour dire. La quatrième parle d'humour même de fou rire, ben alors là il faut qu'on m'explique, je n'ai pas ri ni même souri sauf à ce ridicule certes qui ne tue pas mais quand même.

Je ne comprends pas du tout, ce qui peut être drôle dans ce roman, et je suis rassurée de lire des commentaires sur ce roman qui va dans mon sens.

Donc rien de drôle rien de passionnant aucune intrigue juste un tableau de cette société d'une partie infime de gens fortunés qui n'ont rien à faire que de paraître. Et des personnages peu attachants voire exaspérants.

En résumé, il n'y a que le titre et la couverture rouge que j'ai aimé et c'est pour cela que ce livre s'est retrouvé dans ma pal, malgré tout je l'ai lu entier, je ne m'avoue pas vaincue avant la fin de la bataille, croyant un rebondissement quelconque, que nini !
Bref on passe à autre chose avec grand plaisir. Dommage pour les fraises elles semblaient bien appétissantes et parfumées, déception !
Commenter  J’apprécie          151
Le parfum des fraises sauvages est un roman de l'anglaise Angela Thirkell, paru initialement en 1934. Il ne s'agit pas d'une romance classique, ni même d'une romance tout court. Ou du moins, pas vraiment. Ce titre est l'un des plus talentueux de l'auteur, la préface est d'ailleurs signée d'Alexander McCall Smith !

Si vous choisissez de lire ce titre, il ne faut pas s'attendre à une histoire pleine de rebondissements. Celle-ci est assez plate. Il s'agit d'une famille, les Leslie, peu habituelle. Nous suivons les différents personnages dans leur demeure. Cet été, la jeune Mary Preston, une parente éloignée, décide de passer l'été chez le Leslie. Rapidement, elle s'éprend de David Leslie, mais qu'en est-il de ses sentiments à lui ?

Vous l'aurez compris, le thème est assez classique. L'intérêt du roman réside dans l'écriture d'Angela Thirkell et ses personnages excentriques. Nous les suivons dans leur quotidien et nous enchainons les situations absurdes. J'ai particulièrement aimé Emily Leslie, la doyenne du groupe, cette grand-mère aussi délurée qu'improbable et qui ne s'en rend d'ailleurs même pas compte !

Pour conclure, j'ai apprécié la découverte de cette auteure de talent mais je pense que j'aurais davantage aimé ce titre sous forme de pièce de théâtre. J'ai regretté le fait qu'on passe vite d'une scène à une autre, presque sans temps mort. Une lecture particulière avec laquelle le lecteur doit rester particulièrement attentif pour n'en perdre aucune miette !
Lien : http://romansurcanape.fr/le-..
Commenter  J’apprécie          10
Très déçue par ce livre, je ne suis finalement pas allée jusqu'au bout.
Tiré en longueur avec des détails inutiles, sans action.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (328) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20393 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}