AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,25

sur 139 notes
"Le parfum des fraises sauvages" est un roman plein d'humour !
L'intrigue est certes un peu simple mais non moins charmante. Les personnages attachants et haut en couleur compensent à eux seuls l'histoire.
Pour ma part, j'ai souri de la première ligne à la dernière !
A découvrir !
Commenter  J’apprécie          30
Cela faisait un petit moment que je n'étais pas venue sur Babelio. Et là, je voulais découvrir les commentaires sur "Le parfum des fraises sauvages".

Je viens de terminer ce livre avec soulagement.

Je n'ai pas aimé ce roman que j'ai trouvé exaspérant. Les personnages sont aussi superficiels que caricaturaux. Ils parlent pour ne rien dire. Beaucoup d'entre sont tout bonnement insupportables voire égocentriques.

J'espérais trouver dans cette histoire, l'humour, l'esprit évoqués en quatrième de couverture et ai été fort déçue de n'en déceler aucune trace.

Cela n'engage que moi, mais j'ai trouvé ce livre creux et sans intérêt. Une très grosse déception.
Commenter  J’apprécie          120
Les éditions Charleston recèlent décidément de véritables perles et ce roman datant de 1934 en est une, baroque à souhait ! Ne vous fiez pas complètement à la quatrième de couverture qui ne rend pas suffisamment hommage à ce livre qui pourrait passer pour une seule romance, un peu mièvre. le Parfum des fraises sauvages est une curiosité : tout y est extravagance, oisiveté et dilettantisme. Ce postulat accepté, on se régale et on s'amuse franchement au sein de cette famille bourgeoise, caricature indubitable d'elle-même. Angela Thirkell, dans un style désopilant et inédit, s'en moque gentiment et nous, lecteur, de la suivre avec délice ! Un excellent roman !
Lien : http://figuresdestyle2017.co..
Commenter  J’apprécie          10
Les fraises sauvages ont un parfum de liberté à Rushwater House. Cette demeure imposante de style néo-gothique, construite par le grand-père du propriétaire actuel Lord Leslie, est pleine d'enfants de de petits-enfants en ce début d'été.
Nous faisons la connaissance de cette famille par l'entremise du révérend de l'église St. Mary's qui les attend pour célébrer l'office du matin. Il nous confie que leurs personnalités sont peu classiques et que Lady Emily, tête de proue, est assurément la plus fantasque.
Nous sommes dans la deuxième période de l'Entre-deux-guerres et le roman ne va raconter que l'insouciance des beaux jours.

Un anniversaire à fêter et un bal à organiser, c'est dans cette ambiance qu'arrive Mary Preston, une nièce du colonel Graham qui est l'époux d'Agnès, la fille cadette des Leslie. A vingt-trois ans, Mary a essayé de s'affranchir de sa mère autoritaire en travaillant dans une bibliothèque, mais une modeste rente et une éducation stricte ont fait qu'elle n'a pas pu aller bien loin. Au contact des Leslie, Mary sort de sa chrysalide et se prend d'affection pour tous les membres de la famille. Ils sont charmants, intelligents, taquins et unis. Lady Emily et son mari ont la générosité du coeur. Après avoir perdu leur fils aîné à la guerre, ils ont surmonté leur douloureuse peine pour le bonheur des autres. de leurs enfants, John est le deuxième de la fratrie. Responsable, sérieux, doux et attentionné, il a connu le malheur de perdre sa femme un an après leur mariage. le deuil est difficile à vivre, il ne recherche l'apaisement que dans le travail et le bien-être des siens. Après lui, vient Agnès, une mère de famille comblée. de son caractère on retient qu'elle est une sotte gentille et c'est dit avec beaucoup de tendresse. Elle est, elle aussi à sa manière, une originale. le quatrième, le benjamin, est David. La première fois qu'elle le voit, Mary ne peut s'empêcher de tomber sous le charme de ce diablotin égocentrique qui rêve de faire du cinéma, de travailler à la radio ou d'écrire un livre. Artiste, il insuffle à Rushwater House le dynamisme de sa jeunesse, sa désinvolture et un esprit jazzy. David est aussi le modèle de son neveu Martin qui a dix ans de moins que lui. Martin, fils du fils aîné disparu, est l'héritier du domaine et celui qui va fêter ses dix-sept ans…
Que du monde à tous les étages de la maison !

De la superficialité, de l'extravagance mais aussi beaucoup d'humanité, il semble que le temps ait été suspendu et qu'une sphère protège ce coin de campagne des désolations de l'époque. L'été, c'est aussi la saison des amours. Les roucoulades sont innocentes, les élans timides et seules les pensées vagabondent vers la romance. Mary se met à rêver au parfum des fraises sauvages… et ainsi, permettre à Lady Emily et sa fille Agnès de jouer les Cupidon.


Ne prenez pas ce livre au premier degré, ni au deuxième, et retenez plutôt le comique de cette satire qui nous est contée. Il est difficile de suivre le fil du scénario car nous avons parfois l'impression que l'auteur nous plonge dans une dimension surréaliste tant les personnages nous paraissent stupides. L'histoire en elle même n'est pas transcendante. de la nurserie, nous passons à table, puis sur les chaises longues du jardin, et les bavardages sont des banalités désopilantes. Mais ce qui élève l'intérêt du roman, c'est la peinture de cette société de la campagne anglaise. La bizarrerie étant dans un mélange de conservatisme et d'anticonformisme fantaisiste de la famille Leslie, des domestiques qui sont à leurs services et des voisins.
Ce livre édité en 1934 est… intéressant !
Commenter  J’apprécie          60
Imaginez une jeune fille de 23 ans qui a des palpitations dans tout le corps juste parce qu'un jeune homme lui a offert un petit panier de fraises des bois…je ne vous raconte pas son émoi ni l'état de sa petite culotte lorsqu'il dépose un baiser dans la paume de sa main.
Et quand il pose son propre menton sur le front de la jeune ingénue, un soir, sous le clair de lune, celle-ci s'imagine qu'il s'agit d'une demande en mariage !
Les réactions des personnages sont tellement disproportionnées et ridicules que je n'ai pas arrêté de sourire pendant tout le roman.
L'auteure, cousine De Rudyard Kipling nous relate les quelques semaines d'été que la jeune Mary Preston passe dans une branche de sa famille qu'elle ne connaît pas, en Angleterre dans les années 30.
Dans la bonne société, les occupations et les soucis ne sont décidément pas les mêmes que pour le commun des mortels.
Au sein de la famille Leslie, on vit comme un drame le fait de salir son pantalon en s'asseyant au bord du bassin et on s'inquiète pendant des jours de savoir s'il y aura assez de champagne lors du prochain bal.
J'ai plongé avec délice dans ce roman où il ne se passe presque rien, où l'intrigue réside dans l'accumulation des petites mesquineries, dans l'énumération des activités hautement passionnantes de chacun, comme la description des plats dévorés au petit déjeuner ou la lecture de petites histoires à des enfants, et surtout dans le flot des passions naissantes.
Ce roman m'a fait penser à ceux de Nancy Mitford, qui relate le quotidien des jeunes gens fortunés et oisifs, mais ici, les personnages sont gentils, naïfs, à la limite de la bêtise la plus profonde parfois, et désireux de se faire plaisir les uns aux autres.
Une lecture très rafraichissante et dont le côté très désuet m'a bien fait rire.

Commenter  J’apprécie          591
Si vous aimez les grandes demeures, les familles aristocratiques qui y vivent, alors « le parfum des fraises sauvages » est le roman que vous devez emportez en vacances !

Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, l'auteure nous invite juste à partager l'été de la famille Leslie au début des années 30 dans la prochaine campagne de Londres.

On y croise Lady Emily dont on ignore si elle souffre de démence précoce ou si elle a toujours tenu des propos aussi décousus. Apparemment cela ne choque ni son mari ni ses enfants adultes : Agnès qui vit avec ses parents et ses trois enfants dans l'attente du retour de son mari d'Argentine, John le fils aîné veuf depuis quelques années et enfin David, volage, centré sur lui-même et qui ne fait pas grand chose de sa vie à part essayer d'écrire son fameux roman…

Tout ce petit monde va accueillir pour l'été la jeune Mary Preston, nièce par alliance d'Agnès. La jeune fille n'appartient pas à la même classe sociale mais son charme et sa gentillesse la feront accepter très vite comme une des leurs.

D'autres personnages haut en couleur passent dans la grande demeure à l'occasion de bals, d'anniversaires, parties de tennis : le pique-assiette M. Holt, qui a le chic pour s'imposer, la famille française BOULLE qui occupe pour l'été le presbytère et dont les enfants s'avèrent être royalistes.

La jeune Mary va se découvrir amoureuse mais l'élu de son coeur sera-t-il le sérieux et apaisant John ou bien l'égocentrique David ?

Vous ne le découvrirez qu'à la toute fin du roman après avoir passé un bon moment en compagnie de personnages loufoques venus d'une époque révolue.
Commenter  J’apprécie          10
Vous connaissez l'histoire des chats vivant sur une île bourrée de souris, lapins et autres mets appétissants ?
Il y en a tellement que les chats n'ont qu'à tendre la patte pour les attraper et manger. Tant et si bien que, génération après génération; la taille du cerveau de ces félins diminua

Ce livre, racontant la vie de bourgeois anglais me font penser à ces chats. Si riches que leur vie, oisive, leur apporte des discussions et des "aventures" si vides de sens que, nous autres, ayant besoin de notre cerveau pour survivre, lisons dans un ennui sans limite
Il se trouve que, par une fausse manip' sur ma liseuse, j'ai perdu le livre sans l'avoir réellement terminé... c'est comme 50 nuances de grey, pas grave

Ah j'ai oublié le résumé : une riche famille anglaise qui vit dans une ggrrannde maison... et voilà... c'est résumé
fuyiez braves gens ... même ma liseuse l'a rejeté! (ou c'est un acte manqué!)
Commenter  J’apprécie          80
Le romantisme est à l'honneur , et cela m'a fait pensé aux romans de Jane Austen.

A Rushwater House , nous faisons la connaissance d'une famille on ne peut plus "farfelue", la famille Leslie . Lady Emily, complètement dans son monde , qui radote, qui a souvent du mal à rassembler ses idées et qui est toujours en retard ( Mr Leslie qui s'en accomode bien malgré lui ) et leurs trois enfants.

John, le sage , jeune veuf que sa soeur Agnès ,veut absolument remarier , cela est sa principale préoccupation alors qu'elle est mère de trois enfants et que ces derniers auraient besoin d'un peu plus d'attention de sa part. David, le plus égoiste des trois mais pourtant adorable et charmeur. Martin , adolescent de 16 ans, petit fils de Lady Emily et Mr Leslie, met beaucoup d'animation dans leur vie .

Lorsque Mary Preston la nièce d'Agnès arrive chez eux passer quelques jours , elle s'adapte à la vie de Rushwater House, ballades au clair de lune, bal et éprouve petit à petit une attirance pour David. Est-ce réciproque et fait-elle le bon choix ?

Sa belle soeur ne semble pas enthousiaste à cette idée.

Ce roman a été écrit en 1934 , il est utile de le préciser car la vision de la société , du monde et des bonnes moeurs a beaucoup changé , et l'histoire manque un peu d'action.

Cependant , cette famille farfelue , amène beaucoup d'humour à ce roman , ce qui en fait une lecture agréable et divertissante. Les adeptes de Downton Abbey l'apprécieront beaucoup.
Lien : http://pausepolars.canalblog..
Commenter  J’apprécie          00
Je suis une inconditionnelle d'Alexander McCall Smith. Quand il écrit sur une couverture : "Charmant et extrêmement drôle", je me précipite pour acheter le roman et je m'empresse de rédiger un article dans la veine de son commentaire enthousiaste.

Déjà je souligne la bonne idée des éditions Charleston qui ont remis au goût du jour cette "comédie" anglaise écrite en 1934. L'histoire se déroule dans l'entre-deux guerres. Les morts de 14-18 sont encore dans les mémoires et parviennent de nouveau d'Allemagne quelques signaux alarmants. Mais il y a une joie de vivre, de profiter de la vie que l'on retrouve souvent après la fin d'un conflit majeur. Nous sommes au coeur de la campagne anglaise dans une magnifique demeure qui appartient aux Leslie, membres de la gentry. Mary Preston, une jeune fille désargentée est invitée par sa tante Agnès à passer l'été à Rushwater House. Elle va faire la connaissance de la famille et des excentricités de chacun , découvrir l'adorable tyrannie que lady Emily exerce sur son entourage, la propension à bougonner de Lord Henri, la bêtise abyssale de leur fille Agnès qui n'a d'égale que sa beauté et la fougue du dernier-né, David, qui songe à adapter au cinéma un premier roman qu'il n'a pas encore trouver le courage d'écrire. Angela Thirkell dépeint aussi tous les personnages qui gravitent autour des Leslie, autant de petits portraits souvent très plaisants.

Les domestiques font preuve d'une patience d'ange (mais ont-ils le choix ?) envers leurs "maîtres". Lady Emily et sa fille Agnès semblent incapables de faire le moindre geste sans l'aide d'une femme de chambre ou d'une Nanny. Une séance chez le coiffeur est vécue comme une épreuve épuisante alors imaginer l'effort herculéen que va nécessiter la fête organisée pour l'aîné de leurs petits-fils ? Cette journée, un tournoi de cricket se poursuivant par un bal, doit être le clou de l'été. C'est sans compter la famille française, installée dans le presbytère pour le mois d'août. Ces farouches royalistes ont prévu un coup d'éclat...

Mary, aussi adorable qu'un chaton sur Internet, va connaître les émois de son âge. Quid de David, le charmeur ou de John, son aîné, un veuf inconsolé, ravira le coeur de la jeune femme ?

Ce roman est une plongée dans un temps révolu, dans des coutumes aujourd'hui disparues. L'auteure décrit la petite noblesse anglaise, la caricature même pour susciter le rire, mais sans aucune acidité.

Cette histoire est une agréable "fantaisie", une parenthèse" enchantée au doux parfum de fraises sauvages.
Commenter  J’apprécie          80
A Rushwater House, la famille Leslie gravite autour de Lady Emily, vieille dame indigne et étourdie. Les invités (plus ou moins invités, d'ailleurs) de passage pour le week-end ou plus, y font connaissance avec des personnages pour le moins haut en couleurs voire excentriques, leur style, leurs règles de vie, leurs secrets, leurs fêlures parfois.

Au vu du titre et de la couverture, je m'attendais à une romance de facture plutôt classique et enlevée. Surprise, dès les premières pages où l'on découvre le bazar orchestré par une vénérable Lady lors de l'office du matin – impossible de ne pas songer à la Lady Grantham de Downton Abbey, d'où la seconde surprise : alors que je m'imaginais presque être devant une parodie de ma série préférée, je m'aperçois que le roman a été écrit dans les années 30 !

Quel goût ont ces fraises ? Sucrées ou acides ? On met un moment à deviner les intentions de l'auteure : veut-elle se moquer ? dénoncer ? Car il y aurait de quoi : tous ces personnages sont tantôt frivoles, tantôt désoeuvrés, la plupart s'ennuient et beaucoup ne se comportent que de manière intéressée. Si le style est vif et dynamique, il est aussi très satirique, pince-sans-rire voire doux-amer. Les protagonistes les plus attachants (comme Agnès, la gentillesse incarnée) sont raillés ; les pique-assiettes, les flagorneurs (et les français, au passage) sont brutalement épinglés.

Bref j'ai été déconcertée, ne sachant sur quel pied danser avec ces « Fraises Sauvages » qui comptent beaucoup de pages pour ne rien dire – certes, c'est bien ce qui caractérise nos héros, mais le comique de répétition (comme une vieille dame cherchant ses lunettes à longueur de paragraphes) finit par lasser. La romance est présente également, puisque le souci (certainement représentatif de l'époque) de tout ce beau monde est avant tout de faire de beaux mariages, mais je n'ai pas été charmée.

Lien : https://cestquoicebazar.word..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (328) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20393 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}