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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Durant deux décennies (années 50 & 60), la série noire publia de façon plus ou moins régulière deux auteurs américains qui peuvent être considérés aujourd'hui encore comme deux auteurs phares, leurs oeuvres les plus remarquables faisant figure de "classiques", des classiques qui peuvent être lus avec un immense plaisir au 21e siècle, sans l'indulgence que l'on accorde parfois aux oeuvres fondatrices d'un genre en pensant sans le dire qu'on a fait cent fois mieux depuis.

J'évoquerai en premier Charles Williams, auteur d'une grosse vingtaine de romans qui ont presque tous eu l'honneur d'une publication dans la série noire. Et pour cause, car la production de cet écrivain est étonnamment constante dans l'excellence, si l'on excepte les deux derniers titres, fort médiocres, sortis au début des années 70 peu avant le suicide du maître.

Le second est donc Jim Thompson. La production de cet écrivain tourmenté, à peu près équivalente en quantité à celle de Williams, est par contre d'une qualité extrêmement variable, qui va du chef d'oeuvre au roman de gare accumulant tous les clichés du genre sans trait inventif. Curieusement, "Un chouette petit lot" fait partie de ces navets. Curieusement car sans cet écart, la série noire – qui n'a publié qu'une petite moitié de l'oeuvre thompsonienne – aurait fait un remarquable sans faute dans sa sélection. Pour mémoire, dans les années 80, trois éditeurs (dans l'ordre chronologique : Fayard, Fleuve noir, puis surtout Rivages) se sont relayés pour traduire les romans ignorés par Gallimard, des romans assez dispensables pour la plupart.

Pour revenir à ce "chouette petit lot", cette histoire de petit employé d'hôtel complètement effacé qui tombe raide amoureux d'une femme fatale inaccessible qui, évidemment, l'entraînera dans des embrouilles criminelles inextricables, est de bout en bout sans surprise et sombre plus d'une fois dans le ridicule. Difficile de concevoir que ce texte est sorti de la même plume que, par exemple, le superbe "M. Zéro" imprimé la même année (1954) aux Etats Unis.
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