Le dresseur d'insectes

De l'Islandais Arni Thorarinsson, je m'étais heurté à le temps de la sorcière, roman policier qui avait réalisé l'exploit de me faire décrocher au bout d'une centaine de pages. Déambulant le 1er mai au Salon du Livre d'Arras, qui vois-je derrière une table ? L'auteur de ce livre ! Un signe du destin ? Un appel divin m'invitant à retenter ma chance avec une autre de ses oeuvres ? Je m'approche, m'attarde sue la quatrième de couverture du Dresseur d'insectes et le prend. Je demande une dédicace à l'écrivain et tente - en anglais, of course, pas en islandais - de lui expliquer mes difficultés à accrocher au Temps de la sorcière. "Ah! This one is better !" m'assure-t-il.

Un mois et demi plus tard, j'attaque ma nouvelle acquisition... et souffre dès les premières pages.


Si le personnage principal, Einar, journaliste ex alcoolique travaillant pour l'agence du nord du Journal du soir, est attachant, l'intrigue, longue à se mettre en place, se révèle décevante. En bon chasseur de scoops, il tente d'élucider le meurtre d'une jeune fille, trouvée nue dans une baignoire, dans la salle de bain d'une maison paraît-il hantée. Une medium rongée par l'alcool fera progresser l'enquête, qui emmènera le héros dans un centre de désintoxication et lui fera découvrir les dessous d'un film érotique américain dont le tournage se prépare. Doté d'un solide sens de l'humour et pouvant s'appuyer sur ses bonnes relations avec le commissaire local, il fait face à ses supérieurs, obsédés par les chiffres de vente. (suite sur le site)
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A Akureyri, grande ville du Nord de l'Islande, les lendemains de la Fête des Commerçants, copieusement arrosée ne chantent pas... Une jeune fille est retrouvée assassinée dans une vieille maison abandonnée, "la maison hantée"... le journaliste Einar mène l'enquête, aux côtés du commissaire local, une enquête qui le conduira à affronter ses propres démons, puisque sobre depuis plusieurs mois, il va rechuter pour se faire admettre dans un centre de désintoxication...

Le fléau de ce rude pays nordique n'est pas la météo, loin s'en faut. Ce roman met en évidence les dégâts causés par l'alcool, lors des week-ends de "débauche" qui touchent toutes les couches de la population. On retrouve dans ce livre le personnage d'Einar, journaliste caustique et fan de rock, qui met le nez dans les affaires peu reluisantes de ses congénères, l'air de rien. J'ai surtout apprécié de retrouver des lieux visités l'été dernier, ce qui a donné un peu de relief à une intrigue un peu alambiquée à mon goût. La fin m'a laissée un peu perplexe... A suivre, je pense ?