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Citations sur Journal de L. (1947-1952) (94)

Ils ont traîné deux ou trois longues minutes au soleil (blablabla...merveilleux...main verte...rosiers grimpants....). Oh, vite, vite, qu'ils s'en aillent ! Je voyais le type en gris fondre dans son costume. Il devenait de plus en plus flasque et de grosses gouttes perlaient à son front. Quand ils se sont décidés à partir, il m'a dit « à bientôt » et m'a regardée comme s'il n'osait pas me regarder. J'ai mis ma main devant ma culotte et eu un peu honte, mais bon, j'étais chez moi quand même. Des yeux gris fuyants. Ceux de Hummy que je voyais pour la première fois et qui, ce jour-là, n'avait pas du tout l'air d'être drôle, ni d'être dans son assiette. La chaleur sans doute, ou la pudibonderie. Enfin, c'est ce que j'ai pensé à l'époque. Je me suis même demandé s'il n'était pas pasteur ou curé ou même hanté, ou quelque chose dans le genre.
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Avant, j'avais peur, j'étais stupéfaite et je ne comprenais pas. Je crois qu'il aimait bien cette peur. Maintenant je ne veux plus comprendre, il n'y a rien à comprendre.
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Une partie du passé meurt avec les gens qu'on aime. Celle qu'on n'a pas éclairée, questionnée.
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J’ai vécu le déluge et la colère de Dieu, mais aujourd’hui, tout commence enfin.
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C’est ce Claire qui t’a enlevée ?
Non, c’est moi qui l’ai rejoint. Mais c’était son idée, son plan.
Pourquoi, Lo ?
Je ne sais pas. Pour changer, je suppose.
Changer de quoi ?
De vie.
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Je suppose que même quand ils parlent de l'amour ou de l'enfer, les hommes parlent technique.
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Et moi je pleure. Je pleure parce que j’ai peur de ce bonhomme, et peur d’aller dans une cave avec tous ces affreux gosses perdus. Je pleure parce que maman n’est plus là et que je suis seule avec ma glace vanille-fraise et que je n’aurais pas dû la commander.
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Ah ! Ils voulaient que j’écrive à Hum, ce gentil garçon qui s’occupait si bien de moi ? Eh bien c’était fait, ou tout comme. J’ai fini par dire que je savais peut-être où trouver Hum et j’ai appelé à l’hôtel de Moro Bay. Il n’avait pas bougé. Ce fébrile manipulateur, ce pédant-inquiet attendait de mes nouvelles comme s’il savait que je reviendrais, que j’étais obligée de revenir. Comme s’il avait prédit ma défaite. (pp.88-89)
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Il doit bien y avoir une porte quelque part, une sortie secrète. Ou un ange qui vient te sauver.
[...] Il n'y avait pas d'ange ce soir parmi tous ces bonshommes.
De toute façon qu'est-ce qu'ils auraient pu me dire ?
Je suppose que même quand ils parlent de l'amour ou de l'enfer, les hommes parlent technique.
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Sa queue est folle et je veux qu’il en meure, que son sperme l’étouffe comme le vomi d’un alcoolique.
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