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Citations sur Bilbo le Hobbit (330)

- Ainsi les prédictions des anciens chants se réalisent - dans un certain sens ! dit Bilbo.
- Bien sûr ! dit Gandalf, et pourquoi ne réaliseraient-elles pas ? Vous n'allez pas refuser créance aux prophéties pour la seule raison que vous avez contribué à leur réalisation ? Vous ne pensez tout de même pas que toutes vos aventures et vos évasions ont été le résultat d'une pure chance à votre seul bénéfice ? Vous êtes une personne très bien, monsieur Baggins, et je vous aime beaucoup; mais vous n'êtes, après tout, qu'un minuscule individu dans le vaste monde.
- Dieu merci ! dit Bilbo, riant.
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Bilbo et les nains avaient à présent ample matière à réflexion et ils ne posèrent plus de questions. Ils avaient encore une longue route à parcourir. Par monts et par vaux, ils poursuivirent leur chemin. Il commençait à faire très chaud. Parfois ils se reposaient sous les arbres, et alors Bilbo ressentait une telle faim qu'il aurait mangé des glands, s'ils avaient été assez mûrs pour tomber terre.
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Bientôt la lumière de l'incendie devint faible en bas : ce n'était plus qu'un clignotement rouge sur la terre noire ; et ils étaient très haut dans le ciel, s'élevant toujours davantage en larges et fermes cercles. Bilbo ne devait jamais oublier ce vol, agrippé aux chevilles de Dori. Il gémissait : " Mes bras, mes bras ! " tandis que Dori grognait : " Mes pauvres jambes, mes pauvres jambes ! "
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C'était Gollum - aussi ténébreux que les ténèbres, à l'exception de deux grands yeux pales et ronds dans son visage simple.
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Après s'être assis un moment, il [Bilbo] fouilla ses poches pour trouver sa pipe. Elle n'était pas cassée, ce qui était déjà bien. Puis il farfouilla dans sa blague à tabac, et elle n'était pas vide, ce qui était encore mieux. Alors il trifouilla en quête d'allumettes mais n'en trouva pas ; et tous ses espoirs furent anéantis.
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Extrait : « - Vous feriez mieux d'attendre ici, dit le magicien aux nains ; et quand j'appellerai ou sifflerai, commencez à me suivre- vous verrez le chemin que je prendrai - mais seulement par paires, notez-le, à cinq minutes d'intervalle. Bombur, qui est le plus gros, comptera pour deux ; mieux vaut qu'il vienne seul et en dernier. Venez, monsieur Baggins ! Il y a une porte quelque part par ici. (…)

Ils s'assirent là sur des bancs de bois, et Gandalf entama son récit(…)

- Je traversais les montagnes avec un ou deux amis . . ., dit le magicien.

- Ou deux ? Je n'en vois qu'un, et un petit, avec ça, dit Beorn.

- Eh bien, à vrai dire, je ne voulais pas vous encombrer d'un grand nombre de personnes avant d'avoir vu si vous n'étiez pas occupé. Je vais appeler, si vous le permettez.(…)

- Un ou trois, vous voulez dire, à ce que je vois ! dit Beorn. Mais ceux-ci ne sont pas des hobbits, mais des nains ! (…)

- Il y a eu un orage terrible ; les géants de pierre étaient sortis et projetaient des rochers ; à l'entrée du col, le hobbit, moi et quelques-uns de nos compagnons, nous nous sommes réfugiés dans une grotte...

- Appelez-vous donc deux quelques-uns ?

- Euh, non. En fait, nous étions plus de deux.

- Où sont-ils ? Tués, mangés, rentrés chez eux ?

- Eh bien, non. Il semble qu'ils ne soient pas tous venus quand j'ai sifflé. Par timidité, sans doute. Nous craignons beaucoup de former un groupe un peu nombreux à recevoir, vous comprenez.

- Allez-y, sifflez encore ! Je suis bon pour une partie, à ce qu'il paraît ; un ou deux de plus ne feront pas grande différence, grogna Beorn.

Gandalf lança un nouveau sifflement ; mais Nori et Ori furent là presque avant qu'il ne s'arrêtât, car il leur avait prescrit de venir par paire toutes les cinq minutes, rappelez-vous.(…)

- Aussitôt que nous fûmes endormis, reprit Gandalf, une crevasse dans le fond de la grotte s'ouvrit ; des gobelins en sortirent, qui se saisirent du hobbit, des nains et de notre troupe de poneys...

- Une troupe de poneys ? Qu'étiez-vous donc ? un cirque ambulant ? Ou transportiez-vous une quantité de marchandises ? Ou bien appelez-vous toujours six une troupe ?

- Oh, non ! En vérité, il y avait plus de six poneys, car nous étions plus de six - et, euh ! . . . en voici deux autres !

A ce moment, parurent Balïn et Dwalïn, qui s'inclinèrent si bas que leur barbe balaya le sol dallé. Le grand homme commença par froncer les sourcils, mais ils s'évertuèrent à être terriblement polis, et ils continuèrent si bien à hocher la tête, à se courber, à saluer et à agiter leurs capuchons devant leurs genoux (selon toutes les convenances en cours chez les nains) qu'il finit par abandonner son renfrognement pour laisser échapper un rire convulsif, tant ils étaient comiques.

- Troupe était le mot exact, dit-il. Et belle troupe comique. Entrez, mes joyeux drilles, et comment vous appelez-vous, vous ? Je n'ai pas besoin de vos services pour l'instant, je ne veux connaître que vos noms ; après quoi, cessez de vous balancer et asseyez-vous !

- ... et je me glissai dans la crevasse avant qu'elle ne se refermât. Je suivis jusque dans la grande salle, qui était pleine de gobelins. Le Grand Gobelin se trouvait là avec trente ou quarante gardes en armes. Je pensai : « Même s'ils n'étaient pas enchaînés tous ensemble, que pourraient-ils faire à douze contre un tel nombre ? »

- Une douzaine ! C'est la première fois que j'entends appeler huit une douzaine. Ou bien avez-vous encore quelques diables qui ne soient pas encore sortis de leur boîte ?

- Eh bien, oui, il semble qu'en voilà justement une paire - Fili et Kili, je crois, dit Gandalf, tandis que ces deux apparaissaient et se tenaient là, souriant et saluant.(…)

- Oh, qu'ils viennent tous ! Venez, vous deux ; dépêchez-vous de vous asseoir ! (…)

Beorn ne le montrait pas plus qu'il ne pouvait l'éviter, mais en réalité il avait commencé d'être fort intéressé. Dans l'ancien temps, il avait connu la partie même des montagnes que Gandalf décrivait, vous comprenez. Il hocha la tête en grognant au récit de la réapparition du hobbit, de leur dégoulinade dans l'éboulis et du cercle de loups dans la forêt.

- Seigneur ! grogna Beorn. N'allez pas prétendre que les gobelins ne savent pas compter. Ils le peuvent fort bien. Douze ne font pas quinze, et ils le savent.

- C'est juste. Il y avait aussi Bifur et Bofur. Je ne me suis pas risqué à les présenter plus tôt,

- Eh bien, maintenant vous êtes en effet quinze ; et puisque les gobelins savent compter, je suppose que c'est là tous ceux qui se trouvaient dans les arbres. Alors peut-être pourrons-nous achever l'histoire sans autre interruption.

M. Baggins vit alors toute l'habileté de Gandalf. Les interruptions avaient vraiment accru l'intérêt de Beorn pour l'histoire, et l'histoire l'avait empêché de renvoyer aussitôt les nains comme des mendiants suspects. Il n'invitait jamais personne à entrer chez lui quand il pouvait l'éviter. Il avait très peu d'amis et ceux-ci habitaient assez loin ; et il n'en invitait jamais plus de deux à la fois. A présent, il avait quinze étrangers assis dans son porche !»

http://lesmiscellaneesdepapier.over-blog.com/bilbo-le-hobbit-tolkien.html
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En résumé, les nains ne sont pas des héros, mais des gens calculateurs qui savent fort bien la valeur de l'argent ; certains, plein de roublardise et de rouerie, sont peu recommandables, alors que d'autres sont tout à fait dignes d'estime, comme Thorin et Compagnie, pourvu qu'on ne leur en demande pas trop.
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Tout étrange que cela peut paraître, les choses bonnes à avoir et les jours bons à passer sont tôt racontés et n’offrent pas grand intérêt ; tandis que les choses inconfortablement palpitantes, de nature même à donner le frisson, peuvent faire une bonne histoire et, en tout cas, appellent une longue narration.
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Au plus profond de ces lieux , près de l'eau noire, vivait le vieux Gollum, une créature petite et visqueuse. Je ne sais d'où il était venu, j'ignore qui et ce qu'il était. Gollum - aussi ténébreux que les ténèbres, à l'exceptions de deux grands yeux pâles et ronds dans son visage mince. Il avait une petite barque, et il se promenait silencieusement sur le lac ; car c'était bien un lac, large, profond et mortellement froid.Il pagayait avec de grands pieds ballants par-dessus le bord, mais sans causer jamais la moindre ride. Non, pas, lui. Il cherchait de ses pâles yeux, semblablesà des lampes, les poissons aveugles, qu'il saisissait comme un éclair dans ses longs doigts. Il aimait aussi la viande. [...] En fait, Gollum vivait sur un îlot de rocher gluant au milieu du lac. A ce moment, il observait de loin Bilbo avec ses yeux pâles semblables à des téléscopres. Le hobbit ne pouvait le voir, mais lui s'interrogeait énormément au sujet de Bilbo, car il voyait bien que ce n'était aucunement un gobelin.
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Il devina de son mieux et rampa un bon bout de chemin, jusqu'au moment où sa main rencontra soudain un objet qui lui parut être un minuscule anneau de métal froid, gisant sur le sol du tunnel. C'était un tournant de sa carrière, mais il n'en savait rien.
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