Une chose qui résume pour mieux mieux que tout l'immense gouffre qui sépare le livre de l'adaptation en film (malgré ses mérites) : la bataille du Gouffre de Helm, qui occupe à peu près deux heures du film "Les Deux Tours" ne dure en réalité, dans le livre, que... (faites vos pronostics !)... (suspense)... 10 pages. 10 pauvres pages. Non,
Tolkien n'est pas un auteur qui nous seulement nous "parler de rois, de batailles et d'éléphants" – comme pourraient nous le faire penser les films. C'est un conteur, un poète, un promeneur.
le Seigneur des Anneaux est avant tout une randonnée, une grande promenade émerveillée dans un monde de chants, de légendes et de veillées entre amis, dans les pubs ou en pleine nature. Certes, cet aspect-là est moins vendeur que des elfes en armure et grandes épées. Mais c'est le
Tolkien intime, que j'aime, et qui se dévoile uniquement à la lecture de son oeuvre.