J'ai toujours préféré la compagnie des optimistes. J'aime la légèreté. Je suis faite pour les petits bonheurs bien réels, plutôt que pour la vie en rose, fantasmatique et inaccessible, après laquelle on court sans jamais pouvoir vraiment y goûter.
Aussi, pour parvenir à apprécier les œuvres que vous découvrez.partez chaque fois de vos sens, de vos sensations. car votre corps vous infailliblement vers le vrai. Vous pourrez alors développer une pensée personnelle, authentiquement subjective, forcément singulière, et vous libérer des présupposés de notre culture, des conditionnements insidieux qu'elle exerce sur nous. C'est en créant des ponts entre les époques, entre les disciplines, entre les artistes que vous développerez au mieux l'intelligence de la création, qu'elle soit littéraire ou autre, et que vous pourrez savourer les bonheurs de l'art, conclut Octave Marti, avant de nous saluer.
Le conditionnement social façonne la culture, nos représentation,.nos croyances. Ce conditionnement est en grande partie responsable des artistes que retient la postérité. Comment expliquer, sinon, qu'un merveilleux compositeur comme Gabriel Dupont, mort en 1914 à l'âge de 36 ans, ne soit pas considéré comme un musicien aussi marquant Gabriel Fauré, comme un précurseur de Claude Debussy et de Maurice Ravel?
Laszlo et Théo vivent ensemble au Québec. Ils sont danseurs professionnels. Ils se sont rencontrés lorsqu'ils travaillaient au ballet de l'Opéra de Düsseldorf, puis ont rejoint la compagnie Marie Chouinard à Montréal. Ils se mettent à chanter Dona dona, une chanson qui a marqué notre enfance, autant que celle d'Albertine, apparemment, vu l'enthousiasme que cette mélodie entraînante déclenche en elle.
«hyperactive». C'est ce mot bizarre que les institutrices de l'école utilisaient chaque année pour parler de moi. Avec le recul, je dirais simplement que j'étais pleine de vie. Je voulais partager ma vitalité avec les autres. J'aimais jouer, mais le jeu n'était pas très bien vu autour de moi.
Je suis née très sensible... et je me suis rendu compte que ce que je croyais être mon plus grand défaut dans ma vie était finalement ma plus grande qualité. Être sensible c'est être vivant, et nous ne sommes jamais trop vivants !
Zaho de Sagazan