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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En 2009 parait « N'espérez pas vous débarrasser des livres », co-signé par Umberto Eco et Jean-Claude Carrière, constitué d'une série d'entretiens entre ces deux brillants auteurs qui furent initialisés puis « mis en forme » par Jean-Philippe de Tonnac. Près de 24 ans plus tard, ce dernier nous propose de découvrir les coulisses de ces rencontres,nous offrant ainsi la sensation délicieuse de partager quelques instants avec ces deux écrivains.
Lorsque deux « monstres sacrés » de la littérature échangent sur leur amour des livres anciens qu'ils collectionnent, l'on découvre, l'on apprend et surtout l'on prend un plaisir fou à lire les échanges de ces hommes à qui l'âge et la notoriété n'ont rien fait perdre de leur simplicité, de leur enthousiasme et de leur passion.
J'ai particulièrement apprécié un chapitre consacré à la mémoire alors même qu'à notre époque, celle des ordinateurs ou des téléphones stockent des données en quantité quasi-illimitée, alors que la nôtre, humaine, perd peu à peu son agilité et ses « capacités de stockage ». Notons également les quelques pages consacrées à la « bêtise » qui s'avèrent aussi justes que savoureuses. Un livre très agréable à lire et enrichissant. Un seul conseil: lisez-le!
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Un été chez Umberto Eco, c'est le livre d'un livre. Ou les coulisses d'une rencontre orchestrée par Jean-Philippe de Tonnac entre Umberto Eco et Jean-Claude Carrière, en 2008, et qui donna lieu à la publication, en 2009, de "N'espérez pas vous débarrasser des livres" (chez Grasset), un livre d'entretien, un dialogue à bâtons rompus, où les deux monstres sacrés célébrèrent l' impossible disparition du livre.
Il y a, dans ce making-of quelque chose d'extraordinairement rafraîchissant ; et l'impression très vive d'être, par-dessus l'épaule de Jean-Philippe de Tonnac, le témoin privilégié de cette rencontre au sommet - de ces rencontres, plutôt, puisque les entretiens se déroulèrent tantôt à Paris, chez Jean-Claude Carrière, tantôt en Italie, chez le Professore, comme Jean-Philippe de Tonnac nomme Eco, dans son couvent de campagne où fut écrit le Nom de la rose. C'est drôle, très bien écrit, profond, enrichissant.
Ce petit livre (200 pages) nous permet aussi de découvrir et de mesurer le rôle du maître d'oeuvre que fut Jean-Philippe de Tonnac, spectateur émerveillé de ces joutes verbales, de cette amitié intellectuelle, de ces deux âmes qui, des profondeurs de leur fauteuil, devant leur assiette ou barbotant dans une piscine, sans cesse se frottent pour faire surgir de la lumière.
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Voilà un livre pétri d'intelligence aussi bien par l'auteur que par les intervenants. Evidemment ce n'est pas n'importe qui .
J'ai beaucoup apprécié l'ambiance, la simplicité des deux savants et les sujets abordés. le genre de livre dont on ne sort pas indemne tellement ces érudits nous font rire et ont les mêmes questions que nous tout en naviguant dans la stratosphère . Vraiment très agréable à lire en en apprenant beaucoup notamment sur la genèse du fameux "nom de la rose". Il n'est pas nécessaire pour lire celui ci de lire "n'espérez pas vous débarrassez des livres".Sémiotique
Domaine d'étude
La sémiotique est l'étude systématique des processus de signes et de la fabrication du sens. La sémiose est toute activité, conduite ou processus qui implique des signes, où un signe est défini comme tout ce qui communique quelque chose, généralement appelé un sens, à l'interprète du signe. Wikipédia(spécialité de Umberto Eco

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Jean-Philippe de Tonnac, avec son style envolé, précis autant que musical, nous emmène en voyage. Pas n'importe quel périple. Celui de la jubilation, en compagnie de deux êtres dont la générosité n'a d'égale que la luminosité. À chaque pas, nos yeux et nos âmes se régalent devant ces puits de science dans lesquels ils ne tombent jamais. de leur intérêt (passages truculents !), voire de leur passion pour la… bêtise, l'imbécilité. de leur appétit permanent du savoir et de la compréhension – cet ingrédient fondateur de l'intelligence. C'est cela. En terminant ce récit assez court, que l'on n'a d'ailleurs pas envie de finir, nous sommes un peu plus intelligent(e)s. Alors ne nous privons pas !
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