J'ai été très intéressée dans ce numéro par l'article sur les séries et l'explication du fonctionnement des algorithmes.
Dans la continuité de cette réflexion, j'ai trouvé l'article sur les réseaux sociaux et l'identité "virtuelle" passionnant et très instructif sur les risques et les dérives. J'ai été étonnée et fascinée par les découverte des autres sens que nous utilisons pour percevoir la réalité en plus des 5 communs.
Le reportage sur les élevages en batterie atteint bien son but et m'a écoeurée.
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En approuvant (likant) certains contenus plutôt que d'autres, nos "amis" virtuels nous poussent aussi, implicitement, à nous enfermer dans un personnage précis.
Si mes contacts likent plus facilement une photo de mes cuisses sur une plage de sable blanc qu'un article politique, la logique veut que je poste plus de photos de plage que de contenu politique. Quitte à passer pour la personne qui est tout le temps en vacances, mais qui n'aime pas la politique. Alors que , dans la vraie vie, c'est l'inverse.
L'image que l'on affiche sur les réseaux n'est finalement qu'un idéal de nous-mêmes que l'on se crée. Lorsqu'il est trop extrême, il peut mener au burn-out. (p.42)
Pour résoudre un problème, le cerveau humain fonctionne en deux temps.
Il décortique le problème en petits morceaux pour les analyser et les comprendre un par un. Puis il les rassemble et propose une solution.
L'algorithme permet de décomposer les morceaux mais est incapable de les réassembler pour proposer une solution. (p.27)
En fait, Netflix ne se contente pas de répondre à vos attentes mais oriente et façonne vos goûts. cela grâce à son système de recommandation et ses rubriques personnalisées.
C'est la même chose sur les sites de musique ou les réseaux sociaux. Un algorithme a identifié vos goûts et la plate-forme ne vous propose plus que des choses que vous êtes susceptible d'aimer.
(...)
L'utilisateur ne consomme que ce qui est conforme à son goût et ne fait donc que renforcer ce goût.
Il anesthésie lui-même sa curiosité et son imagination. (p.25)
"L'actu c'est pas chiant quand c'est dessiné" est une conférence, captée pendant le festival Quai des Bulles 2022, qui parle de la construction éditoriale de la Revue Topo et de l'illustration en bandes dessinées de sujets d'actualité. Elle est animée par Laurence Fredet, directrice en cheffe de la Revue Topo.