Dragon Ball, tome 26 : Le petit Dende

Dans ce tome 26, clairement divisé en 2 temps, Akira Toriyama réutilisent ses schémas de prédilection qui avait déjà bien marché dans l’arc du combat contre Nappa et Végéta :
- dans la première partie du tome, on retrouve le schéma méchant surpuissant joue avec la team Goku, mais tout ou partie de la team Goku donne du fil à retordre audit méchant surpuissant qui énervé passe à la vitesse supérieur…
Sauf qu’ici les mêmes trucs et astuces sont réutilisés à chaque évolution de Freezer donc cela devient vite répétitif !
Notons aussi le chouette gimmick des évolutions du méchant surpuissant, qui ridicule de prime abord va devenir à l’arrivée badass & classe (schéma qui sera repris pour Cell puis Bou dans les arcs suivant de la saga), la forme ultime de Freezer étant celui d’un moine shaolin de petite taille mixé avec un alien androgyne vindicatif. ^^
- dans la deuxième partie du tome, on retrouve le schéma de la team Goku aux abois qui reprend espoir à l’arrivée de l’artiste martial messianique qui va ici déployer toute sa panoplie de coups et de techniques spéciales contre un méchant surpuissant qui rencontre pour la première fois de sa vie un adversaire qui conteste véritablement sa supériorité qu’il pensait définitivement acquise… et rien à redire ici car c’est un combat topissime, mais le meilleur reste encore à venir !

Il est intéressant de voir que le mangaka ne sait pas que mettre en scène les bastons d’anthologie, qui a donné naissance à l’adjectif de « dragonballesque »… Car la première partie s’attarde sur Végéta qui recourt aux pouvoirs de guérison de Dendé pour enchaîner les chocs métaboliques dont il pense qu’ils feront de lui le super saïyen légendaire (car bien sûr il est persuadé qu’il ne peut s’agir que de lui-même), avant qu’il ne soit vaincu à plates coutures par Freezer. Et juste avant d’entamer la deuxième partie, c’est finalement agonisant qu’il reporte ses rêves et ses espoirs sur Goku dans un monologue émouvant où il lui demande de devenir le vengeur de leur peuple… Tout ça c’est de l’excellente mise en place de l’événement qui va marquer à jamais l’histoire du shonen !!!

Le combat le plus mythique de la saga a lieu ici ! Goku contre Freezer : aucun affrontement n'aura été plus attendu que celui là et n'aura provoqué autant d'excitation que celui-ci en sont temps !

Après le passage de surabondance de l'auteur, de cette montée en puissance excessive de tous les personnages, Toriyama recadre enfin les choses, ce qui passe ici ne concerne que deux guerriers, les autres sont de trop ! Pour en arriver là, chacun aura eu sa petite heure de gloire, Freezer va enchaîner les métamorphoses, plus ou moins réussi, mais à l'arrivée, l'auteur nous présente un Freezer d'un charisme inouïe, un chef d'oeuvre de simplicité dans le design, rarement un « méchant » n'aura été aussi réussi et aussi imposant par sa présence, pour le coup, on reste sans voie face au talent du maître !

L'affrontement en lui même est dantesque, l'auteur mêle habilement les décharges d'énergies détruisant tout, à des phases de corps à corps ingénieuses, on ressent l'impact des coups par un graphisme et un découpage de l'action dynamique…bref c'est du grand art !

Et on est plus que jamais réconcilié avec cette saga hors du commun malgré les tomes précédents un peu faible.

Suite du marathon relecture de Dragon Ball,
Tome 26.

Piccolo qui a voulu être ressuscité par les Dragon Balls de la planète Namek, donne d'abord du fil à retordre à Freezer avant de s'apercevoir qu'il n'était pas du tout à son maximum. Même si Piccolo a fusionné avec Nail pour augmenter sa puissance, il reste bien inférieur à Freezer.

C'est ensuite Végéta qui demande à Krilin de la frapper à mort pour qu'il devienne plus fort et puisse se mesurer à Freezer. Trop confiant, Végéta qui se considère comme le super saiyan affronte Freezer et s'aperçoit qu'avec ses quatre transformations possible, le niveau de Freezer est inimaginable même pour lui.

Enfin, les autres n'ayant pas réussi à venir à bout de Freezer mais ayant tout de même gagner du temps, c'est Sangoku qui va devoir s'en charger.

Pour la première fois, on se dit que le niveau atteint par Sangoku ne serait plus jamais rattrapé par Yamcha, Krilin ou encore Tenshinhan qui malgré l'entrainement du Kaio restent à des années lumières du niveau de Sangoku.

Les puissances passent leur temps à augmenter beaucoup et tout le temps. Mais j'aime bien voir Freezer crané sur la quantité qu'il garde sous le pied. Mais le bon du tome vient surtout de Vegeta qui est vraiment plaisant à suivre, passant de sûr de lui à supplié de l'aide à Goku en pleurant.
Quel personnage, ce prince des saiyens.

Dragon Ball avec ses tomes à répétition perd progressivement sa naïveté et son humour. Il n'est plus question que de force de puissance, de super pouvoirs, de gros lézards moches....

Dendé a été d'une aide précieuse, ce petit Namek adorable, trop pour ce qui est en train de se dérouler. Tout tourne autour du combat en Freezer sans son slip kangourou et Sangoku qui devient toujours plus fort après chaque combat.

Un combat titanesque s'engage entre Goku et Freezer. En toile de fond, des personnages qui ne servent plus franchement à rien !!!