Ton corps est devenu jacinthe,
Un moine y plonge ses doigts de cire
Notre silence est un trou noir
D'où sort de temps en temps une bête très douce
Qui laisse lourdement retomber ses paupières.
Ses tes tempes tombe une rosée noire,
Le dernier or d'étoiles abîmées.
Tremblant sous les étoiles d'automne
Chaque année la tête penche d'avantage.
HOHENBURG
Extrait 2
Croix et soir ;
Celui qui résonne est pris par les bras pourpres de son étoile
Qui monte vers des fenêtres inhabitées.
Ainsi tremble l’étranger dans la pénombre
Quand doucement il lève ses paupières sur de l’humain
Au loin ; voix argentine du vent dans le vestibule.
HOHENBURG
Extrait 1
Il n’y a personne dans la maison. Automne dans les chambres.
Sonate en clair de lune.
Et l’éveil à l’orée de la forêt crépusculaire.
Toujours tu vois le visage blanc de l’homme
Loin des tumultes du temps ;
Sur ce qui rêve s’incline volontiers la ramure verte.
…