La menace

Bien sûr il y a les maladresses de langage sans doute imputables à des faiblesses de traduction,
Bien sûr il y a le mode de vie "so british" qui peut nous paraître désuet de ce côté-ci de la Manche,
Bien sûr il y a les Cornouailles et leur réputation fantomatique à la bretonne,
Bien sûr il y a l'auteur qui semble être plus journaliste qu'écrivain...

Mais n'est pas Agatha Christie qui veut...
Et il y a des limites à la niaiserie et aux invraisemblances !
Comment peut-on apprécier ce genre de littérature ? Je veux bien admettre qu'il y ait un lectorat pour ces "feel-good thrillers", mais j'avoue humblement ne pas en faire partie.

De nombreux commentaires ici mentionnent la similitude de ce roman avec celui de Daphné du Mourier, "Rebecca". Ça tombe bien, un remake du film vient de sortir : je m'en vais voir à quoi ressemble cette niaise de Rachel, version cinématographique !

" La Menace " de S.K.TREMAYNE .

18 mois auparavant, David Kerthen a perdu sa femme Nina : en effet, celle ci s'est noyée dans une des mines du domaine appartenant à la famille Kerthen depuis des générations...

Jamie, leur fils de 8 ans ne se remet pas de ce drame jusqu'à être en complète récession mentale et en proie à de nombreuses hallucinations.

Entretemps, David s'est remarié avec Rachel de 10 ans sa cadette , photographe de formation à Londres qui a tout quitté pour venir vivre dans le gigantesque manoir à Carnhallow, au fin fond des Cornouailles.

Mais à quelques mois de Noël , la famille parfaite s'étiole face aux différentes pressions que subissent certains de nos protagonistes.

Une première partie qui m'a donnée l'impression de lire un remake de "Rebecca" de Daphné du Maurier : une jeune épousée face à la mémoire de l'ancienne maîtresse de maison morte noyée quelques temps auparavant...
Puis la théorie de la psychose, même si elle diffère dans "la Menace" m'a laissée camper dans cette position .

Vous l'aurez donc compris, un roman qui ne m'aura pas convaincue, trop proche du livre lu il y a plusieurs années.

Par contre, je ne doute pas que " la Menace " trouve un public beaucoup plus réceptif et je vous laisse donc vous créer vos propres ressentis.

Je remercie Netgalley et les Presses de la Cité de m'avoir donnée l'opportunité de lire ce roman.
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J'ai éprouvé un sentiment mitigé à la fin de cette lecture.
Cette histoire m'a semblé décousue. Les différentes pièces du puzzle ont du mal à s'imbriquer.
L'idée de départ était pourtant bonne mais elle aurait pu être développée de façon plus crédible.
De plus, de trop nombreuses descriptions viennent casser le rythme de l'histoire (lenteurs dans le texte).
Les personnages ont tous des secrets mais leurs réactions sont peu crédibles. On a donc du mal à les cerner.
Le dénouement est tiré par les cheveux !
C'est dommage, car l'auteur a su installer un climat angoissant et inquiétant dans lequel on a du mal à savoir où est la réalité et où commence le délire.
Bref, ce huis clos dans un environnement hostile ne m'aura pas convaincu...

Il émane de ce livre un léger parfum de Rebecca de Daphné du Maurier. Sans le talent d'écriture.

Une grande baraque, un veuf de fraiche date et l'incontournable nouvelle épouse mal dans sa peau.

On saupoudre avec la vieille mère du " jeune marié ", le gamin qu'il a eu de sa première union, quelques vilains secrets et hop le tour est joué !

Donc, David et Rachel vivent sur les terres séculaires de ce celui-ci. Dans l'Angleterre du bout du monde comme il se doit.

Pendant que monsieur, avocat s'abrutit au travail, madame va jouer à cache-cache avec le fantôme de Nina, la première épouse décédée et tenter de juguler les frasques du petit Jamie, totalement perturbé.

Je ne me suis pas régalée.Tout le long j'ai pensé à la collection Harlequin, c'est dire...

On passe à autre chose !
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Au bout d'une trentaine de pages, j'ai eu envie de refermer ce livre. J'ai continué avec effort en survolant des paragraphes, mais j'ai définitivement abandonné à la page 120 (sur 380).
Des lieux communs et des clichés à la pelle, des personnages superficiels et antipathiques, des stéréotypes (l'homme riche avocat d'affaire sûr de lui, la femme prolétaire soumise), l'amour filial de carton-pâte de la belle-mère envers le fils de son mari.
Certaines scènes confinent au ridicule
Ce livre, au style plat et banal, a probablement été écrit au kilomètre.
Je ne lirai pas d'autre ouvrage de cet auteur.

L'histoire initialement est prometteuse avec une intrigue sympathique qui promet des rebondissements, même si elle évoque furieusement "Rebecca" de Daphné du Maurier..... Malheureusement les personnages sont peu fouillés et peu nuancés, caricaturaux, et les problèmes psychologiques évoqués ne sont pas crédibles (ils auraient mérité un vrai travail auprès de professionnels du terrain!). J'ai fini difficilement le livre.

Fans de "Rebecca", passez votre chemin...une intrigue tirée par les cheveux, des personnages pour lesquels on ne ressent aucune empathie ou même sympathie, un décor qu'on peine à imaginer. Peut-être suis je la seule à l'avoir ressenti de la sorte, mais j'ai vraiment eu l'impression d'un livre écrit à la hâte. Aucune gradation ou montée en puissance de l'intrigue. Pas de subtilité. Bref, je l'ai lu en une journée de vacances, mais il ne restera certes pas dans ma liste des thrillers psychologiques à lire absolument...

J'ai trouver lors de la lecture de ce livre, qu'on été beaucoup trop dans la psychose de Rachel, on est emmené avec elle dans son délire et c'est très perturbant.
C'est horrible car on s'attends à un secret terrible mais en faite non, il y a bien un secret mais c'est loin de ce qu'on attends.