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Drôle de dame, cette Fidelma !
Une vraie miss Marple des âges sombres. Elle pourfend avec enthousiasme tous les criminels, résout à force de déductions et de logiques toutes les énigmes, même les plus tortueuses, qui font flores en Irlande, cette île lointaine battue par les vents et oubliée de Dieu.
Pas très sympathique, par ailleurs ! Bien trop sûre d'elle et de sa supériorité intellectuelle. La célèbre dàlaigh (avocate des cours de justice en Irlande) a tendance à prendre les autres pour des ânes bâtés.
Durant la lecture de ce récit, je n'ai pas cru en Fidelma, tout comme je n'ai pas cru en son grand frère, Guillaume de Baskerville dans le « Nom de la rose ».
Son esprit rationnel et contemporain n'est guère adapté à cette époque imprégnée de superstitions et d'anciennes croyances, où les hommes côtoyaient le monde des ténèbres. Alors voir Fidelma les rejeter d'un revers de main comme de simples idioties me paraît totalement invraisemblable.
Du coup, l'Irlande de l'an 671 de notre ère décrit par Peter Treymane me fait penser à un jardin français : tout y est propret, ordonné, coupé au carré. Rien de dépasse.
L'intrigue est très complexe. On y parle d'un livre volé dans les archives secrètes du pape. Un livre dangereux qui pourrait détruire la nouvelle foi chrétienne en train d'étendre son pouvoir sur les débris de l'empire romain. On y parle d'un homme exécuté selon l'ancien rituel de la triple mort le jour de la fête païenne de Samhain. On y parle de pépites d'argent retrouvées dans les profondeurs humides de l'abbaye de Râth Cuàn, de bagarres théologiques acharnées entre moinillons vindicatifs, d'une prophétesse de la nuit, et d'un vieil ermite ayant élu domicile dans une grotte au sommet du mont Cnocgorm. On y apprend que la cité de Cashel, où demeure le roi de l'un des cinq royaumes d'Irlande, est aussi « l'éperon des gens de l'autre monde ».
Autant d'indices disparates, sans liens entre eux, que l'insupportable Fidelma suivra de son oeil aiguisé, avant de trouver LA réponse qu'elle donnera avec emphase lors d'un dàl (cour de justice) mouvementé. Son frère, le roi Golgu, lui avouera, tout penaud, qu'il n'a pas tout compris. Qu'il se rassure : moi aussi.
Et pourtant, malgré toutes mes réserves, j'ai apprécié ce livre. J'ai aimé le monde de Fidelma, car il fourmille d'éléments qui nous permettent de « sentir » cette époque lointaine. Une vie rude. Un lien charnel avec la nature. Femmes et hommes tiraillés entre un paganisme vieux comme le monde et cette nouvelle foi chrétienne, sûre d'elle et dominatrice…
Un bon moment de lecture.
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Polar du 7e siècle, une enquête de querelles de religion et de légendes celtiques.

J'avoue que c'est mon premier « Soeur FIdelma », alors que c'est le 29e de la série! J'y ai donc découvert les personnages attachants de Fidelma, soeur du roi, dont on dit qu'elle est « dalaigh », avocate des cours de justice d'Irlande, qui joue à la fois le rôle d'enquêteur et de procureur, et de son mari qui est Angle, même si les gens qu'il rencontre le croient Saxon.

C'est un polar historique avec des recherches judiciaires complexes et beaucoup de détails d'époque, de chevauchées dans la campagne, de bûcherons et de mercenaires, d'abbayes et de frontières à surveiller.

Un roman qui demande un peu de patience pour tous les mots en « ach », en « aigh » et autres, dont on ne sait trop comment ils devraient être prononcés…

Une série pour découvrir l'histoire et prendre le frais dans la campagne irlandaise…
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Qu'est ce que j'aime retrouver Fidelma et Eadulf !
Je ne peux pas passer plus d'un mois sans eux. Et je vois la fin de la série approcher avec un peu de crainte je l'avoue...

Une fois de plus, l'enquête est palpitante. Elle se passe à Cashel et c'est toujours intéressant d'évoluer sur le lieu de vie de nos héros. On découvre également une nouvelle facette de Colgu (le frère de Fidelma) qui le fait descendre de son trone et le rend plus humain.

Bref, j'ai encore passé un bon moment. Je ne m'en lasse pas.
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Une fois de plus, voici une aventure de Fidelma de Cashel dont j'ai lu les tenants et aboutissants avec plaisir.
Oui, je me dois de le reconnaitre : alors qu'il s'agit du vingt-huitième tome de cette série, mon intérêt ne faiblit pas, contrairement à ce que je craignais.
Oui, j'ai toujours plaisir à évoluer avec les héros dans cette Irlande du haut Moyen-Age avec ses personnages et ses clans aux noms imprononçables.
Oui, j'ai toujours plaisir, malgré une répétions de la trame des intrigues ( à force de les lire, on commence à voir les ficelles de l'auteur )à plonger dans les intrigues que doit démêler la très douée et cinglante Fidelma assistée de son fidèle Eadulf.
Alors, au fait, de quoi parle « La nuit du Porte-Lumière » ? Nous sommes à la veille d'une fête (païenne la fête et non pas chrétienne, il faut le dire) et en passant à côté du bucher édifié pour les festivités, Eadulf va y découvrir un cadavre dissimulé. Une enquête qui va s'avère bien plus compliquée que prévue s'annonce pour Fidelma , comme toujours assistée de son époux Eadulf. Quel est le rapport entre le meurtre de cet inconnu et les meurtres suivants ainsi qu'avec le vol d'un mystérieux manuscrit qui a eu lieu à Rome au palais du Latran ? Et qui est cette inquiétante femme nommée Brancheo, devineresse encore attachée aux anciens dieux ? Quel est exactement son rôle dans cette histoire ?
Un épisode riche en rebondissements, avec, comme d'habitude, une démonstration des talents de notre dalaigh préférée à la fin de cette histoire, histoire d'éclairer un peu nos petites lanternes…
Bon ben, il me reste à lire le dernier tome, qui je le sais bien ne va pas tarder à passer entre mes petites mains avides de lectrice boulimique….

Challenge A travers l'Histoire 2020
Challenge Séries 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge ABC 2020/2021

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Une bonne enquête de Soeur Fidelma, même si (forcément ?) les intrigues commencent à se répéter un peu. du suspense et quelques rebondissements, on ne s'ennuie pas, même si l'auteur donne l'impression d'avoir un peu fait le tour des coutumes d'Irlande au siècle de Fidelma.
Une ambiance particulière règne sur le début de l'intrigue, car Cashel vit les quelques heures avant Samhain (Halloween). On a découvert un cadavre sur le bûcher du feu de joie, grossièrement déguisé en moine et affligé du rituel païen de la "triple mort". Une devineresse hante aussi les rues de Cashel, vêtue d'un habit très noir, de plumes de corbeau, lançant des malédictions ... Soeur Fidelma, perspicace, saura démêler ce mystère.
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Fidelma nous emmène dans une enquête sur fond de paganisme et d'hérésie. Comme de coutume, la religion est une nouvelle fois bien présente. L'aspect païen apporte une certaine aura d'étrangeté et d'ambiance assez sombre, d'autant que nous sommes au moment de Samhain.


L'enquête est très tortueuse, comme toutes les enquêtes de Fidelma et aboutit à des éléments qui n'ont que peu de rapports avec ceux supposés du début. La chute, pour une fois, est prévisible, l'auteur mettant des jalons ici et là pour y mener, peut-être à un détail près.

Côté personnage, on a une nouvelle fois une Fidelma au mieux de sa forme. Eprise de justice mais n'hésitant pas à remettre les plus grands à leur place, y compris et surtout lorsqu'il s'agit de son frère, roi au demeurant. Pour Eadulf, il est une fois de plus question de sa place dans cette société, dans son union. On sent que la dépendance poussée qu'il a vis-à-vis de la loi avec sa femme ne lui plaît pas plus que cela. Je ne sais si ces détails vont être explorés plus en amont dans un autre titre de la récit. C'est très intéressant, montre une société assez moderne, du moins féministe dans le sens où la loi est la même, qu'on soit homme ou femme. Surtout, depuis quelques titres, on s'éloigne de l'image du faire-valoir que l'auteur lui avait assigné pendant trop longtemps, sans pour autant lui donner une vraie place dans l'enquête. Fidelma en reste l'enquêtrice principale, Eadulf, un satellite gravitant autour d'elle. Sur ce point, je me demande si l'auteur ne pourrait pas le faire évoluer davantage, à commencer par ses compétences médicales, rendant ainsi son personnage un peu plus essentiel. Ou tout simplement l'enlever de quelques intrigues...

Côté connaissances, j'ai vivement apprécié tant l'ambiance Samhain que l'hérésie psilanthropiste présentée ici. Peter Tremayne attire toujours notre attention sur ce christianisme en voie de se construire, les divergences qu'il peut y avoir entre les différentes communautés que L Histoire n'a que peu éclairées.
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« C'était apaisant de laisser les montures avancer presque d'elles-mêmes, sous la douce chaleur du soleil qui brillait dans un ciel serein, caressés par la brise. Tantôt un lapin peu farouche bondissait le long de leur chemin, tantôt un renard roux trottinant sur le coteau s'arrêtait pour les observer, puis repartait vaquer à ses propres affaires. »
« Il fallut qu'Eadulf entende le trait siffler au ras de sa tempe et qu'il le voie se ficher dans le sol pour qu'il comprenne ce qui leur arrivait. Ils étaient attaqués, et l'on comptait bien qu'ils n'en sortiraient pas vivants. »
Peter Tremayne nous balade avec talent entre la douceur de l'Irlande rurale du 7ème siècle dans laquelle se déroule la nuit du porte lumière, et l'âpreté des luttes de territoire (spirituel et temporel) entre les ordres religieux s'accusant mutuellement d'hérétiques et cherchant à renforcer leur domination.
Dans cette société qui a résisté à l'envahisseur romain, les croyances païennes sont encore très fortes et les autorités locales hésitent à les affronter. Rome censé montrer la voie est si loin…et laisse se développer le « conflit entre les pratiques de l'Église des cinq royaumes et celles (…) prônées aux conciles de Streoneshalh et d'Autun. (…) La plupart des Églises des cinq royaumes et, même au-delà, celles de Bretagne et de Gaule n'adhèrent pas aux dogmes romains bien qu'elles acceptent la doctrine fondamentale de la foi chrétienne. »
Certains ordres peu scrupuleux s'emploient à semer la confusion pour mieux assoir leur emprise sur une population toujours crédule.
Polar historique passionnant, facile à lire, scrupuleusement documenté, « La nuit du porte lumière » nous éclaire (Gag !) sur une période fondatrice de l'histoire où l'Eglise s'efforce de continuer à cumuler les fonctions religieuses avec le pouvoir temporel.
En facilitant avec intelligence et non sans une certaine duplicité, la convergence entre les rites païens et les nouveaux rites religieux, l'église rebaptise les lieux des anciennes croyances et autorise les anciennes fêtes païennes en les affublant de règles de la nouvelle religion, pour conserver son contrôle moral sur la population.
Le roman est construit autour de ces affrontements souvent souterrains qui sont incarnés par des personnages inquiétants par leur obscurantisme et leur volonté de dissimulation.
Au sein de ces luttes d'influence souvent cruelles, toujours mortelles, Fidelma et son mari Eadulf apparaissent comme les seuls êtres humains capables de compréhension et de compassion, soucieux de justice, de vérité et avant tout, de l'intérêt général.
« Gelasius, le nomenclator, secrétaire principal de Sa Sainteté a-t-il raison de penser que le « manuscrit volé au palais du Latran (…) dans les « Archives secrètes de la Sacrosancta Lateranensis ecclesia, omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput (…) a de quoi remettre en cause les décisions théologiques prises ces derniers siècles. » ?
Ce vol a –t-il un rapport avec les meurtres commis en Irlande, à Cashel précisément ?
« Fidelma la rousse, Fidelma de Cashel, dálaigh ou avocate des cours de justice de l'Irlande du VIIe siècle », chez qui « La maîtrise de la « lutte par la parade » (…) avait entretenu (…) la souplesse, la force et la vivacité qui étaient d'habitude l'apanage de la jeunesse. », saura une fois de plus, résoudre cette énigme et faire jaillir la lumière et la vérité avec le brio qu'on lui connait.
« Si mes soupçons sont fondés, j'espère faire tomber le masque au cours de l'audience. », dit-elle à Colgú, le roi son frère, alors que les présumés coupables sont sous les verrous.
Un nouveau Peter Tremayne à lire. 28ème opus des aventures de Fidelma !

Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Fidelma, héroïne irlandaise de l'auteur Peter Tremayne, revient dans un 28ème épisode et c'est la première fois que je lis une de ses aventures.
Dans la Nuit du Porte-Lumière, l'héroïne va devoir résoudre une énigme complexe où se mêlent opposition de clans et de religions.
L'affaire débute par la découverte d'un cadavre, dissimulé sous le bûcher préparé, sur la place de la ville, à l'occasion de Samhain. L'homme assassiné porte la marque du tau-rhô, symbole primitif de la nouvelle foi, gravé au bas des reins.
Le plus choquant pour la population est que cet homme a subi la triple-mort : le crâne fracassé, la gorge tranchée et poignardé en plein coeur.
Avec ça, les assassins étaient sûrs qu'il ne se relèverait pas...
Fidelma, soeur de roi, dàlaigh (avocate des cours de justice de l'Irlande), mariée à Eadulf, un saxon, va enquêter pour trouver qui a tué le berger que tout le monde détestait.
Sur son chemin, elle devra faire face à une sorcière de l'ancienne religion et des moines de la nouvelle foi qui connaît elle-même des dissensions au sein même de son église.
J'ai bien aimé tout ce qui a trait aux différentes religions et traditions évoquées.
En revanche le contexte historique m'a moins emballée.
Nous sommes en Irlande, en 671, et pourtant je n'ai pas eu l'impression d'être immergée dans cette époque. Ceci dit, les dialogues modernes permettent de suivre l'histoire sans se prendre la tête avec un vocabulaire / charabia trop compliqué à suivre.
Une lecture distrayante mais sans plus. Un peu trop de facilités à la fin pour dénouer les intrigues.
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Nous sommes en 671 et Fidelma de Cashel, avocate des cours de justice, soeur du roi de Muman, Colgύ, va avoir fort à faire avec un meurtre peu commun : un berger ivrogne grimé en moine, tonsuré de frais, est retrouvé mort dans le bûcher dressé pour la Samhain (fête païenne qui survit pourtant). Sur ses fesses sont gravées les premières lettres du nom Christos.
A cette époque en Irlande, les rites religieux chrétiens sont encore fragiles : la christianisation du pays a eu lieu au Vème siècle avant le célèbre Saint Patrick mais depuis les dissensions sont nombreuses. Certains sont contre le célibat des religieux ou pour le libre arbitre. D'autres contestent le péché originel. D'autres encore rejettent l'Immaculée Conception et pensent que Jésus n'était qu'un homme ordinaire, fils de deux humains, Un fils de Dieu et non LE fils de Dieu.
Un roman très original, une découverte pour moi de cet auteur qui souligne le système juridique celte très moderne et l'égalité des sexes dans les castes supérieures.
Une enquête elle-aussi pleine de rebondissements et d'action (en plus des meurtres, un livre qualifié d'hérétique a disparu et des pillards sont à l'oeuvre sur des bateaux transportant de l'argent).
Bref je le conseille !
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J'avais vraiment apprécié ma première lecture des aventures de Fidelma, dalaigh au VIIe siècle en Irlande, toujours accompagnée du fidèle Frère Eadulf. Dans ce tome, ils sont mariés car à cette époque le célibat des prêtres n'était pas une règle instituée par l'Eglise.

Les ingrédients du roman fonctionnent et l'enquête est prenante ! Nous suivons à la fois le meurtre d'un homme grimé en moine, assassiné selon des règles païennes. En parallèle, un manuscrit précieux de l'Eglise catholique est dérobé, menaçant la chrétienté. Entre mystère et fausses pistes, mensonges et danger, la langue toujours acerbe et éloquente de l'impétueuse dalaigh fait toujours mouche ! Si certains tentent de la rabaisser car elle est une femme, c'est toujours un plaisir de voir Fidelma leur rabattre le caquet avec son intelligence fine et sa connaissance implacable des enchevêtrements du droit gaélique de l'époque.

Car une fois de plus, Peter Tremayne nous régale du détail des traditions de l'époque. On oublie souvent que le Moyen-Âge est une période très longue qui nous réserve toujours de nombreuses surprises. Cette aventure nous voit en apprendre plus sur les règles du mariage et des clans, les traditions païennes, certaines croyances obscures chrétiennes et toujours les dissensions entre les Irlandais et les envahisseurs. Avec même un petit trait d'humour sur la propension des 5 Royaumes d'Eireann à se montrer rétifs à la moindre nouvelle règle éditée par leurs rivaux.

Il y a aussi des parties intéressantes sur les rites funéraires ainsi que les croyances autour de la mort, des pratiques aussi culturelles que clivantes. L'auteur nous entraîne dans un monde en mutation, qui s'accroche à la fois aux mythes du passé tout en s'avançant vers l'ère de la Chrétienté, cette tension entre les deux univers est un leitmotiv qui revient régulièrement dans les aventures de Fidelma, qui elle-même fut de formation religieuse et représente donc bien cet aspect dual.

Comme toujours, les personnages de l'auteur sont attachants : d'Eadulf, toujours faussement naïf, Fidelma, toujours fonceuse, Aidan, Colgu... La galeries des personnalités s'agrandit avec Branchéo, étrange devineresse au manteau de plumes de corbeaux qui rappelle une déesse de la mort, ainsi que Torcàn et Emhin, couple simple mais sympathique.

Pleinement convaincue par cette nouvelle aventure ! Je ne peux que recommander cette série de livres, que ce soit aux fans des héroïnes fortes, des légendes et de la culture irlandaises ou des polars historiques rondement menés.
Lien : https://lageekosophe.com/
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