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Soeur Fidelma tome 28 sur 33
EAN : 9782264072207
360 pages
10-18 (03/05/2018)
3.96/5   52 notes
Résumé :
Irlande, 671. Alors que les préparatifs de la fête païenne de Samhain vont bon train Eadulf découvre, au milieu du bois assemblé pour le bûcher, le cadavre d'un homme, exécuté selon l'ancien rituel de la "triple mort" : la gorge tranchée, le crâne fracassé et poignardé en plein cœur.
Quand apparaît Brancheo, femme étrange couverte d'un manteau de plumes noires qui prophétise le retour des anciens dieux et leur vengeance contre ceux qui les ont oublié, elle at... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Drôle de dame, cette Fidelma !
Une vraie miss Marple des âges sombres. Elle pourfend avec enthousiasme tous les criminels, résout à force de déductions et de logiques toutes les énigmes, même les plus tortueuses, qui font flores en Irlande, cette île lointaine battue par les vents et oubliée de Dieu.
Pas très sympathique, par ailleurs ! Bien trop sûre d'elle et de sa supériorité intellectuelle. La célèbre dàlaigh (avocate des cours de justice en Irlande) a tendance à prendre les autres pour des ânes bâtés.
Durant la lecture de ce récit, je n'ai pas cru en Fidelma, tout comme je n'ai pas cru en son grand frère, Guillaume de Baskerville dans le « Nom de la rose ».
Son esprit rationnel et contemporain n'est guère adapté à cette époque imprégnée de superstitions et d'anciennes croyances, où les hommes côtoyaient le monde des ténèbres. Alors voir Fidelma les rejeter d'un revers de main comme de simples idioties me paraît totalement invraisemblable.
Du coup, l'Irlande de l'an 671 de notre ère décrit par Peter Treymane me fait penser à un jardin français : tout y est propret, ordonné, coupé au carré. Rien de dépasse.
L'intrigue est très complexe. On y parle d'un livre volé dans les archives secrètes du pape. Un livre dangereux qui pourrait détruire la nouvelle foi chrétienne en train d'étendre son pouvoir sur les débris de l'empire romain. On y parle d'un homme exécuté selon l'ancien rituel de la triple mort le jour de la fête païenne de Samhain. On y parle de pépites d'argent retrouvées dans les profondeurs humides de l'abbaye de Râth Cuàn, de bagarres théologiques acharnées entre moinillons vindicatifs, d'une prophétesse de la nuit, et d'un vieil ermite ayant élu domicile dans une grotte au sommet du mont Cnocgorm. On y apprend que la cité de Cashel, où demeure le roi de l'un des cinq royaumes d'Irlande, est aussi « l'éperon des gens de l'autre monde ».
Autant d'indices disparates, sans liens entre eux, que l'insupportable Fidelma suivra de son oeil aiguisé, avant de trouver LA réponse qu'elle donnera avec emphase lors d'un dàl (cour de justice) mouvementé. Son frère, le roi Golgu, lui avouera, tout penaud, qu'il n'a pas tout compris. Qu'il se rassure : moi aussi.
Et pourtant, malgré toutes mes réserves, j'ai apprécié ce livre. J'ai aimé le monde de Fidelma, car il fourmille d'éléments qui nous permettent de « sentir » cette époque lointaine. Une vie rude. Un lien charnel avec la nature. Femmes et hommes tiraillés entre un paganisme vieux comme le monde et cette nouvelle foi chrétienne, sûre d'elle et dominatrice…
Un bon moment de lecture.
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Une fois de plus, voici une aventure de Fidelma de Cashel dont j'ai lu les tenants et aboutissants avec plaisir.
Oui, je me dois de le reconnaitre : alors qu'il s'agit du vingt-huitième tome de cette série, mon intérêt ne faiblit pas, contrairement à ce que je craignais.
Oui, j'ai toujours plaisir à évoluer avec les héros dans cette Irlande du haut Moyen-Age avec ses personnages et ses clans aux noms imprononçables.
Oui, j'ai toujours plaisir, malgré une répétions de la trame des intrigues ( à force de les lire, on commence à voir les ficelles de l'auteur )à plonger dans les intrigues que doit démêler la très douée et cinglante Fidelma assistée de son fidèle Eadulf.
Alors, au fait, de quoi parle « La nuit du Porte-Lumière » ? Nous sommes à la veille d'une fête (païenne la fête et non pas chrétienne, il faut le dire) et en passant à côté du bucher édifié pour les festivités, Eadulf va y découvrir un cadavre dissimulé. Une enquête qui va s'avère bien plus compliquée que prévue s'annonce pour Fidelma , comme toujours assistée de son époux Eadulf. Quel est le rapport entre le meurtre de cet inconnu et les meurtres suivants ainsi qu'avec le vol d'un mystérieux manuscrit qui a eu lieu à Rome au palais du Latran ? Et qui est cette inquiétante femme nommée Brancheo, devineresse encore attachée aux anciens dieux ? Quel est exactement son rôle dans cette histoire ?
Un épisode riche en rebondissements, avec, comme d'habitude, une démonstration des talents de notre dalaigh préférée à la fin de cette histoire, histoire d'éclairer un peu nos petites lanternes…
Bon ben, il me reste à lire le dernier tome, qui je le sais bien ne va pas tarder à passer entre mes petites mains avides de lectrice boulimique….

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Challenge ABC 2020/2021

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Polar du 7e siècle, une enquête de querelles de religion et de légendes celtiques.

J'avoue que c'est mon premier « Soeur FIdelma », alors que c'est le 29e de la série! J'y ai donc découvert les personnages attachants de Fidelma, soeur du roi, dont on dit qu'elle est « dalaigh », avocate des cours de justice d'Irlande, qui joue à la fois le rôle d'enquêteur et de procureur, et de son mari qui est Angle, même si les gens qu'il rencontre le croient Saxon.

C'est un polar historique avec des recherches judiciaires complexes et beaucoup de détails d'époque, de chevauchées dans la campagne, de bûcherons et de mercenaires, d'abbayes et de frontières à surveiller.

Un roman qui demande un peu de patience pour tous les mots en « ach », en « aigh » et autres, dont on ne sait trop comment ils devraient être prononcés…

Une série pour découvrir l'histoire et prendre le frais dans la campagne irlandaise…
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Fidelma nous emmène dans une enquête sur fond de paganisme et d'hérésie. Comme de coutume, la religion est une nouvelle fois bien présente. L'aspect païen apporte une certaine aura d'étrangeté et d'ambiance assez sombre, d'autant que nous sommes au moment de Samhain.


L'enquête est très tortueuse, comme toutes les enquêtes de Fidelma et aboutit à des éléments qui n'ont que peu de rapports avec ceux supposés du début. La chute, pour une fois, est prévisible, l'auteur mettant des jalons ici et là pour y mener, peut-être à un détail près.

Côté personnage, on a une nouvelle fois une Fidelma au mieux de sa forme. Eprise de justice mais n'hésitant pas à remettre les plus grands à leur place, y compris et surtout lorsqu'il s'agit de son frère, roi au demeurant. Pour Eadulf, il est une fois de plus question de sa place dans cette société, dans son union. On sent que la dépendance poussée qu'il a vis-à-vis de la loi avec sa femme ne lui plaît pas plus que cela. Je ne sais si ces détails vont être explorés plus en amont dans un autre titre de la récit. C'est très intéressant, montre une société assez moderne, du moins féministe dans le sens où la loi est la même, qu'on soit homme ou femme. Surtout, depuis quelques titres, on s'éloigne de l'image du faire-valoir que l'auteur lui avait assigné pendant trop longtemps, sans pour autant lui donner une vraie place dans l'enquête. Fidelma en reste l'enquêtrice principale, Eadulf, un satellite gravitant autour d'elle. Sur ce point, je me demande si l'auteur ne pourrait pas le faire évoluer davantage, à commencer par ses compétences médicales, rendant ainsi son personnage un peu plus essentiel. Ou tout simplement l'enlever de quelques intrigues...

Côté connaissances, j'ai vivement apprécié tant l'ambiance Samhain que l'hérésie psilanthropiste présentée ici. Peter Tremayne attire toujours notre attention sur ce christianisme en voie de se construire, les divergences qu'il peut y avoir entre les différentes communautés que L Histoire n'a que peu éclairées.
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« C'était apaisant de laisser les montures avancer presque d'elles-mêmes, sous la douce chaleur du soleil qui brillait dans un ciel serein, caressés par la brise. Tantôt un lapin peu farouche bondissait le long de leur chemin, tantôt un renard roux trottinant sur le coteau s'arrêtait pour les observer, puis repartait vaquer à ses propres affaires. »
« Il fallut qu'Eadulf entende le trait siffler au ras de sa tempe et qu'il le voie se ficher dans le sol pour qu'il comprenne ce qui leur arrivait. Ils étaient attaqués, et l'on comptait bien qu'ils n'en sortiraient pas vivants. »
Peter Tremayne nous balade avec talent entre la douceur de l'Irlande rurale du 7ème siècle dans laquelle se déroule la nuit du porte lumière, et l'âpreté des luttes de territoire (spirituel et temporel) entre les ordres religieux s'accusant mutuellement d'hérétiques et cherchant à renforcer leur domination.
Dans cette société qui a résisté à l'envahisseur romain, les croyances païennes sont encore très fortes et les autorités locales hésitent à les affronter. Rome censé montrer la voie est si loin…et laisse se développer le « conflit entre les pratiques de l'Église des cinq royaumes et celles (…) prônées aux conciles de Streoneshalh et d'Autun. (…) La plupart des Églises des cinq royaumes et, même au-delà, celles de Bretagne et de Gaule n'adhèrent pas aux dogmes romains bien qu'elles acceptent la doctrine fondamentale de la foi chrétienne. »
Certains ordres peu scrupuleux s'emploient à semer la confusion pour mieux assoir leur emprise sur une population toujours crédule.
Polar historique passionnant, facile à lire, scrupuleusement documenté, « La nuit du porte lumière » nous éclaire (Gag !) sur une période fondatrice de l'histoire où l'Eglise s'efforce de continuer à cumuler les fonctions religieuses avec le pouvoir temporel.
En facilitant avec intelligence et non sans une certaine duplicité, la convergence entre les rites païens et les nouveaux rites religieux, l'église rebaptise les lieux des anciennes croyances et autorise les anciennes fêtes païennes en les affublant de règles de la nouvelle religion, pour conserver son contrôle moral sur la population.
Le roman est construit autour de ces affrontements souvent souterrains qui sont incarnés par des personnages inquiétants par leur obscurantisme et leur volonté de dissimulation.
Au sein de ces luttes d'influence souvent cruelles, toujours mortelles, Fidelma et son mari Eadulf apparaissent comme les seuls êtres humains capables de compréhension et de compassion, soucieux de justice, de vérité et avant tout, de l'intérêt général.
« Gelasius, le nomenclator, secrétaire principal de Sa Sainteté a-t-il raison de penser que le « manuscrit volé au palais du Latran (…) dans les « Archives secrètes de la Sacrosancta Lateranensis ecclesia, omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput (…) a de quoi remettre en cause les décisions théologiques prises ces derniers siècles. » ?
Ce vol a –t-il un rapport avec les meurtres commis en Irlande, à Cashel précisément ?
« Fidelma la rousse, Fidelma de Cashel, dálaigh ou avocate des cours de justice de l'Irlande du VIIe siècle », chez qui « La maîtrise de la « lutte par la parade » (…) avait entretenu (…) la souplesse, la force et la vivacité qui étaient d'habitude l'apanage de la jeunesse. », saura une fois de plus, résoudre cette énigme et faire jaillir la lumière et la vérité avec le brio qu'on lui connait.
« Si mes soupçons sont fondés, j'espère faire tomber le masque au cours de l'audience. », dit-elle à Colgú, le roi son frère, alors que les présumés coupables sont sous les verrous.
Un nouveau Peter Tremayne à lire. 28ème opus des aventures de Fidelma !

Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le praecipuus Pothinus avait atteint un âge avancé. Il vivait presque reclus, ne parlait à personne et ne se connaissait pas d’amis. Digne, réfléchi et prudent, il gardait son domaine comme les portes du Ciel.
Seuls les plus hauts fonctionnaires du palais pontifical avaient accès aux Archives, situées derrière la vieille basilique. Constantin lui-même en avait ordonné la construction après qu’il eut fait démolir les quartiers de sa garde à cheval, dont la loyauté envers son auguste personne laissait à désirer. Les Archives étaient parfaitement isolées du reste des bâtiments ecclésiastiques. En effet, les documents qu’elles recelaient avaient en commun leur caractère controversé. La plupart avaient été déclarés hérétiques par un quelconque concile. Maints étaient des évangiles qui divergeaient avec les textes retenus pour constituer le canon. Le Saint-Père Damase Ier avait désigné Eusebius Sophronius Hieronymus1 pour traduire ces derniers en latin et les compiler en un corpus qui ferait référence, la Biblia, fondement sacré pour les fidèles.
Le praecipuus Pothinus s’enorgueillissait de cette mission de confiance dont il s’acquittait avec componction : gardien d’œuvres sulfureuses, qui eussent été autant de brandons de discorde pour une chrétienté déjà en proie aux divisions. C’est pourquoi ceux qui le connaissaient de loin crurent avoir la berlue lorsque, un beau matin, ils furent témoins d’un spectacle incongru : le praecipuus Pothinus, courant presque dans l’enfilade de couloirs ! Le claquement de ses sandales sur les dalles de marbre se réverbérait en un long écho à travers l’immensité de la maison papale. Alarmés, stupéfaits, tous se figeaient pour le voir passer.
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Le sage tient sa langue, car les mauvaises intentions se nourrissent de murmures.
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Ce symbole-ci est encore plus ancien. On appelle cela un staurogramme. Lui aussi est constitué de deux caractères grecs, mais superposés, le rhô et le tau. Ephrem le Syrien l'expliquait à ses disciples en disant : "La Croix Sauve." Il était utilisé comme signe de reconnaissance secret par les premiers chrétiens.
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- Qui, dans les cinq royaumes n'a pas ouï dire des exploits de Fidelma et de son compagnon, frère Eadulf ? Certes, son nom m'est familier, bien que, elle, je ne l'ai jamais rencontrée.
- Elle pourrait vous assister dans votre mission. Mais je ne veux pas vous retarder. Je lui ferai parvenir un message par l'intermédiaire d'un des moines qui partent pour ce royaume demain. J'indiquerai simplement que l'un de nos ouvrages a été volé et que je vous ai chargé de le retrouver. En cas de besoin, vous vous présenterez à elle en tant que Lucidus et vous vous prévaudrez de mon autorité.
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On a raison de dire que le sage écoute et se tait, tandis que le sot se bouche les oreilles et se répand en paroles.

(10/18, p.42)
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Videos de Peter Tremayne (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Tremayne
Chaque vendredi matin, Valérie Expert vous donne rendez-vous avec Gérard Collard pour leurs coups de c?ur... Voici les références des livres présentés dans l'émission du 03 novembre 2017
Liberia de Christophe Naigeon aux éditions Tallandier https://www.lagriffenoire.com/79515-romans-liberia.html
La Menace de S.K. Tremayne et Valérie Malfoy aux éditions Presses de la Cité https://www.lagriffenoire.com/72436-divers-polar-la-menace.html
Le Doute de S.k. Tremayne et Isabelle Maillet aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/73162-divers-polar-le-doute.html
Une colonne de feu de Ken Follett et Cécile Arnaud aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/91958-romans-une-colonne-de-feu.html
Averroès ou le secrétaire du diable de Gilbert Sinoué aux éditions Fayard https://www.lagriffenoire.com/96650-romans-averroes-ou-le-secretaire-du-diable.html
Inch' Allah, Tome 1 : le souffle du jasmin de Gilbert Sinoue aux éditions J?ai Lu https://www.lagriffenoire.com/46480-poche-inch--allah---le-souffle-du-jasmin.html
Avicenne ou la route d'Ispahan de Gilbert Sinoué aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/19096-poche-avicenne-ou-la-route-d-ispahan.html
Marie Curie de Marion Augustin aux éditions Gründ https://www.lagriffenoire.com/95886-sciences-marie-curie.html
Marie Curie prend un amant de Irene Frain aux éditions Points https://www.lagriffenoire.com/60178-divers-litterature-marie-curie-prend-un-amant.html
La Cuisine italienne de Giuseppe Messina et Annabelle Schachmes aux éditions Gründ https://www.lagriffenoire.com/97757-cuisine-la-cuisine-italienne.html
We love street food de Damien Eymon, Annabelle Schachmes aux éditions Gründ https://www.lagriffenoire.com/98888-article_recherche-we-love-street-food.html
Les Cahiers d'Esther - tome 3 Histoires de mes 12 ans de Riad Sattouf aux éditions Allary https://www.lagriffenoire.com/98552-bd-les-cahiers-d-esther-histoire-de-mes-12-ans-vol3.html
L'Arabe du futur - Tome 1de Riad Sattouf aux éditions Allary https://www.lagriffenoire.com/34932-bd-l-arabe-du-futur-une-jeunesse-au-moyen-orient--1978-1984-vol1.html
Vera de Karl Geary et Céline Leroy aux éditions Rivages https://www.lagriffenoire.com/89962-divers-litterature-vera.html
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