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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tremblay est un des mes auteurs préférés, mais cette fois-ci la magie n'a pas opéré, je me suis carrément ennuyé. L'essentiel du livre est en fait le journal qu'Édouard a tenu lors de son voyage à Paris; d'emblée ça manque cruellement de dialogues, un des points forts de l'écriture de Tremblay. Les péripéties de sa traversée en bateau, en première classe, m'ont laissé de marbre; il se sentait comme un chien dans un jeu de quilles, on aurait pu s'en douter et il n'a rien vraiment fait pour s'en sortir. le court passage dans Paris m'a semblé encore pire; une enfilade de noms de rues, des remarques clichés sur les Français, le désarroi d'un touriste mal préparé etc. L'auteur montre bien le coté pathétique de son personnage mais la démonstration est poussive. Sa prise de conscience finale a mis un peu de baume sur mes plaies, mais bien peu. Ce quatrième tome des “Chroniques du plateau Mont-Royal” m'a déçu pas à peu près, ce qui ne m'empêchera pas toutefois de continuer cette série culte.
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Dans "À rebours", le célèbre roman de J.K. Huysman il ya un chapitre où l'auteur raconte l'histoire du voyage à Londres entrepris par son protagoniste Jean des Esseintes. Afin d'avoir un avant- gout de l'ambiance britanique, des Esseintes mange un repas dans un pub anglais en face de la gare de train à Paris. Après avoir mangé, des Esseintes décide que l'expérience a été suffisante. Au lieu de monter à bord de son train, il rentre chez lui. Dans "Des nouvelles d'Édouard" le roman en entier est consacré à une histoire semblable. Édouard, un rune tapette qui travaille au Théâtre National fait un voyage à Paris en 1947. Il constate rapidement qu'il n'est pas chez lui et au bout de 36 heures part pour Montréal. C'est comique mais c'est vraiment trop peu pour server de base de roman.
Il y a aussi des passages assez abjects dans le roman. Édouard comme Tremblay est le porte-parole de la culture populaire montréalaise, des petits gens du Plateau de Mont-Royal et le leur patois, le "Joual". Sur le bateau qui se dirige vers la France, il rencontre une femme d'Outremont, un des bons quartiers de Montréal. Édouard la prend pour une snob et l'insulte outrageusement. Tremblay malheureusement pense comme Édouard et approuve ses impudences. C'est un passage de très mauvais gout.
Je trouve déplorable que Tremblay est incapable de voir les bons points de la culture basée sur le catholicisme et le études classiques de l'élite francophone de son époque. En revanche, Tremblay voit très biens les points faibles de son milieu. Édouard revient chez lui où son sort éventuel sera d'être assassiné par un de ses copains de son quartier
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