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Citations sur La diaspora des Desrosiers (9)

C’est un drôle de mot , succomber. C’est un mot qui fait honte après, qu’on trouve laid, mais qui est tellement différent pendant que ça se passe! Succomber quand t’es pas mariée, ça fait peur avant, t’as honte après, mais si t’es en amour, c’est tellement magnifique pendant!
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Mais elles avaient été élevées par des mères issues d'une société renfermée sur elle-même depuis trop longtemps, des femmes qui se méfiaient de tout ce qui était différent de ce qu'elles connaissaient - surtout les étrangers - et qui éduquaient leurs enfants dans les principes stricts d'une religion étouffante qui abusait du mot charité sans en avoir la moindre notion.
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C'est une chanson qui fleure bon le foin frais coupé, la soupe aux légumes et le café qui percole. C'est une chanson qui a aussi une odeur de nostalgie, les souvenirs imprécis qu'on arrive pas à retrouver, un manque inexprimable là, dans la région du coeur, une privation cuisante qu'on soupçonne d'être définitive et qui vous rend inconsolable. Avant, elle était privée de sa mère; maintenant...
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Noyer sa peine, Maria. Ça s'appelle noyer sa peine. La boisson, c'est un lac qui n'a pas de fond, pis qui pardonne pas. Mais qui soulage.
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La légende veut que lorsque le Grand Manitou a eu terminé de dessiner la Saskatchewan à l'aide d'un morceau de fusain - quelques coups de crayon en guise d'horizon plat, une élévation ou deux pour briser la monotonie, un groupe de nuages dans le ciel parce que c'est plus joli - , il se serait rendu compte que tout ça était bien vide et aurait décidé d'inventer les céréales. Pour ajouter de la couleur et du mouvement. Le blé, l'avoine, le seigle et les autres graminées seraient donc apparus et, en dernier, le majestueux blé d'Inde qui peut monter jusqu'à huit pieds de haut à la fin août et, avec l'aide du vent, imiter à s'y méprendre le bruit de la mer qu'il n'a pourtant jamais connue.
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Une femme dépareillée comme elle, diront-ils tous, ça ne se remplace pas.
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Toute une pièce d’homme, j’ai rien que ça à vous dire !
– C’est-tu vrai qu’y est tout nu tout le long du film ?
– Presque…
– En tout cas, dans les annonces, y a pas l’air de porter grand-chose.
– Non, juste un… un… comment ça s’appelle, donc…
– Un peigne.
– … un pagne ! Y porte juste un pagne qui cache pas grand-chose, c’est vrai… Pis y a tout un corps ! J’avais jamais vu une affaire pareille ! Y a dû en travailler un coup pour se bâtir un body pareil ! Pis y virevolte d’une liane à l’autre, là, ç’a pas de bon sens de voir ça ! Mais c’est drôle, quand y saute d’une liane à l’autre, justement, la guenille r’vole, des fois pis on voit qu’y porte un sous-vêtement…
– Une bonne chance, sinon on y verrait la brimbale !
– C’est ça qu’on veut voir, aussi !
Elles rient de bon coeur.
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Tu penses que c’est chaud, dans l’Ouest, en été ? Ben, si tu veux connaître ça, les canicules, chère tite-fille, va à Montréal en juillet. (…) C’est pas chaud, c’est gluant !
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C’est du champale Mouette et Chardon. Elle rit. Fabriquent-ils aussi de la Veuve Coquelicot ?
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