Citations sur Chroniques du monde émergé, Tome 3 : Le talisman du pouvoir (26)
- Ne t'inquiète pas, ton travail suffira. Il n'y a pas que l'épée qui compte, il y a aussi le bras qui la manie.
Ido rangea l'arme dans son fourreau.
D'ici peu, nous nous en irons, laissant derrière nous un monde qui repose sur un équilibre fragile, ; tôt ou tard, celui-ci se brisera et cédera à la place à la guerre. Mais je sais qu'ensuite, reviendronst la paix et l'espérance, avant que le monde ne plonge de nouveau dans l'obscurité et le désespoir.
N'est-ce pas dans ce cycle éternel que réside le sens de notre vie ?
Les hommes qui "combattaient pour la paix", comme Nihal l'avait dit au Tyran, s'acharnèrent sur les vaincus avec l'arrogance et la cruauté dont seul les vainqueurs sont capables, jusqu'au cœur de la nuit.
C’est pour ça que je me suis fait tatouer ces deux ailes, des ailes de dragon, parce que Oarf est mon compagnon et que nos destins sont unis à jamais. Elles sont fermées, car je n’ai pas encore pris mon envol. Un jour, je trouverai ma propre route, et mes ailes s’ouvriront. Alors je pourrai m’envoler.
- Je n'ai jamais su où aller...., murmura-t-elle.
- C'est l'essence de la recherche que tu as décidé de faire. Si on ne se sent pas perdu, on n'est pas en mesure de trouver son chemin...
Lumière, ma lumière,
Où est ma lumière ?
L'ombre l'a enveloppée
Dans son ténébreux sein l'a enlevée.
Soleil, mon soleil,
Où est parti mon soleil ?
La nuit l'a volé, Dans l'obscurité profonde l'a emprisonné.
Vie, ma vie,
Où est ma vie ?
De mes doigts elle a fui,
Comme une fleur entre les ronces elle a flétri.
- Tu n'es qu'au début de ton voyage. Ton cœur est confus et effrayé. Des gardiens moins indulgents que moi ne t'auraient pas accordé la pierre. Mais ne cesse jamais de chercher, jamais, ou le pouvoir ne t’appartiendras pas.
(...) la vie et la mort se succèdent depuis l'aube des temps, le bien et le mal s'affronteront toujours, telle est l'essence de ce monde.
Ton destin n'est pas une cage, c'est le sentier qui t'est indiqué.
- Si j'étais vraiment un homme, je n'aurais pas peur, dit l'écuyer.
- Il n'y a que les idiots qui n'ont pas peur de mourir, rétorqua Sennar.
- Nihal n'a jamais peur de mourir.
- Et ce n'est sûrement pas une chose qui la rend heureuse.