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Citations sur La veuve Barnaby (84)

Alors que tout le monde disait que votre pauvre mère aurait pu faire fortune en chantant. Mais vous ne vous intéressez qu’aux livres, aux livres, aux livres, pour quel profit, j’aimerais le savoir.
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Tout dépendra des circonstances. Peut-être trouverai-je à vous marier, et cela m’ira. Tout ce que vous avez à faire, c’est vous tenir toujours prête à partir à l’instant, au premier signe, si je vous le dis, mais vous ne devez en parler à personne, et surtout, surtout pas à mes parents.
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Cette réplique était amère, montrant d’une part combien la vieille fille ne croyait pas en l’élégance domestique de sa nièce, et d’autre part insistant sur le fait que Mrs Barnaby n’avait pas d’enfants, sa plus grande mortification. Les deux femmes se détestaient si cordialement qu’il était difficile de dire jusqu’où auraient pu aller ces escarmouches, mais avant que Martha n’eût trouvé une réplique aussi mordante, son mari entra. Dès qu’ils se rencontrèrent, le neveu et la tante furent étonnamment bien disposés l’un envers l’autre.
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Pour faire sa révélation, elle opta pour le moment où les hommes sont généralement dans la meilleure disposition d’esprit, c’est-à-dire lorsque la faim a été satisfaite et que la digestion n’a pas encore commencé, en bref quand Mr Barnaby en était à ses noix et à son vin.
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Elle était bien plus heureuse que beaucoup de mariées, devenant chaque jour plus sensible aux avantages substantiels qu’elle avait obtenus et plus heureuse auprès de son complaisant mari. Comme son caractère, bien que d’un égoïsme aussi tenace que tranquille, n’était ni aigre ni violent, le bonheur conjugal aurait pu durer longtemps si quelques malheureux incidents n’étaient venus le troubler.
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N’importe quelle jeune mariée aurait trouvé matière à se réjouir d’un tel changement, mais peu y seraient parvenues aussi intelligemment que Mrs Barnaby. Elle était naturellement orgueilleuse et ambitieuse, et sa vanité, bien que suffisamment ancrée pour former un trait évident de son caractère, n’était en fait qu’un genre de lutin capricieux qui agissait en commanditaire des espoirs et des rêves que sa fierté et son ambition formaient. Cette fierté et cette ambition, cependant, étaient très différentes des qualités connues sous ce nom chez des natures plus élevées.
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Les six premiers mois de vie conjugale de Mrs Barnaby furent si heureux qu’elle en oublia vite ses anciennes déceptions et arriva presque à se persuader qu’il était, à peu de choses près, aussi agréable d’épouser un pharmacien de campagne d’un certain âge, propriétaire d’une bonne maison et d’un joli revenu, qu’un bel officier démuni.
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Ce que je crois devoir faire pour elle, je suis prête à le faire. Je conçois qu’il me sera plus aisé de prendre sur mes petits biens, pour lui obtenir une bonne éducation, que sur les vôtres, mon frère, ou même ceux de sa tante nouvellement mariée, car, sans aucun doute, il ne lui serait pas agréable de commencer sa vie de femme mariée en lestant un fardeau sur les épaules de son mari. Mais, d’un autre côté, il sera ensuite plus dans les moyens de sa tante Barnaby de lui procurer un foyer agréable et avantageux que moi-même.
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Je pense que le mal est fait dès lors que le pouvoir, quel qu’il soit, est exercé en vain. Je n’ai pas le pouvoir de vous aider. Je suis convaincue que si tout ce que j’ai vous eût été versé, tandis que j’aurais logé à l’hospice de la paroisse, cela vous aurait permis d’engager plus de folies et, à mon sens, plus de péchés.
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Si vous épousez un gentleman et que vous avez des enfants qui se comportent selon mes principes d’honnêteté, d’honneur et de convenances, il est possible que je partage le peu que je laisserai entre eux et d’autres personnes qui auront des droits égaux aux leurs. Mais je souhaite de tout mon cœur que vous n’ayez point d’enfants, car je suis convaincue que je ne les aimerai pas et je préférerais laisser la pauvre petite bagatelle qui restera après moi à quelqu’un que j’aimerai.
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