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Citations sur Quelle époque ! (30)

Sa philosophie dans la vie, c' était que, lorsque les malheurs survenaient, il fallait les laisser s'arranger tout seuls.
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Elle était très séduisante, avec un genre de beauté que l’on voit rarement désormais. A notre époque les hommes s’intéressent davantage à la forme et aux lignes extérieures du visage et de la silhouette d’une femme qu’à son teint ou à son expression, et les femmes s’adaptent au regard masculin.
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Les filles qui savent ce qu'elle font doivent laisser les messieurs leur courir après. C'est comme ça que je vois les choses .
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Pour un homme qui n’est pas habitué à la réflexion, il n’y a rien de plus difficile au monde que la réflexion. Nous retournons vaguement les choses dans notre esprit, et finalement, nous parvenons à une décision, probablement en nous laissant guider par nos sentiments, au dernier moment, plutôt que par un processus rationnel – et alors, nous pensons que nous avons réfléchi. Mais suivre un raisonnement jusqu’au bout, et ensuite fonder le commencement d’un autre sur la base ainsi atteinte, ce n’est pas dans nos habitudes.

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Il y a l’article destiné à faire vendre un livre, qui parait juste après la sortie du livre, ou parfois avant ; l’article qui crée une réputation mais sans affecter les ventes, et qui paraît un peu plus tard ; l’article qui étouffe un livre sans bruit ; l’article qui va élever ou abaisser l’auteur d’un cran ou deux, le cas échéant ; l’article qui va, tout à coup, faire un auteur, et l’article qui va l’éreinter. [...]. De tous les articles, l’article qui éreinte est celui qui a le plus de succès, car c’est le plus agréable à lire. […]. Un tel article ne va pas inciter tout le monde à commander l’Evening Pulpit, mais il va créer chez ses abonnés la satisfaction d’en avoir pour leur argent. Chaque fois que la diffusion d’un tel journal commence à faiblir, les propriétaires devraient, bien évidemment, exhorter leur monsieur Alf à donner un peu plus de vigueur au service des éreintements.

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Bien sûr, c'est un sale type. La plupart des types sont des sales types, d'une façon ou d'une autre.
- Mais lui, il est entièrement mauvais, (...)
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Le samedi suivant, parut dans le journal de Mr Alf, l’Evening Pulpit, un article très remarquable sur le Chemin de fer du Pacifique Centre et Sud et du Mexique. Cet article suscita beaucoup d’intérêt, et il était donc remarquable ; mais ce qu’il avait de plus remarquable encore, c’était qu’il ne laissait aucunement aux lecteurs l’impression d’une opinion tranchée sur le chemin de fer. A tout moment, dans l’avenir, le rédacteur en chef serait en mesure de mentionner cet article avec autant de fierté, que le chemin de fer devienne une grande réalisation internationale ou qu’il connaisse la déconfiture, au milieu des bagarres sordides d’une horde d’escrocs. In utrumque paratus*, l’article était mystérieux, allusif, amusant, bien informé (cela allait de soi pour l’Evening Pulpit) et avant tout, ironique.
*Prêt à toute éventualité.
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« Je ne pense pas qu’une femme de quarante ans, n’ayant qu’une rente à vie, soit une bonne affaire. Bien sûr, j’y réfléchirai, si vous insistez. » Le vieil homme grommela de nouveau. « Vous voyez, monsieur, je me suis tellement intéressé à cette fille que je n’ai pas pensé à me renseigner sur quelqu’un d’autre. On trouve toujours quelqu’un avec beaucoup d’argent. Il est dommage qu’on ne publie pas régulièrement une liste avec les sommes d’argent, et ce que l’on attend en retour. Cela épargnerait beaucoup de tracas.
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Je me demande si Lord Nidderdale avait adressé un seul mot d’amour à Marie Melmotte - si la pauvre fille s’y était attendue. On lui avait très certainement expliqué sa destinée.
D’autres s’y étaient essayés et avaient échoué à peu près de la même façon. Chacun avait traité la jeune fille comme une charge encombrante qu’il devait assumer pour un prix très élevé. Mais, comme les affaires prospéraient pour la famille Melmotte, comme elle se procurait des princes et des duchesses par d’autres moyens – coûteux assurément, mais pas si ruineux -, la cession immédiate de Marie devint moins nécessaire, et Melmotte réduisit son offre.

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Très bon roman à lire au long court (plus de 800 pages). Il me semble que cela ne vaut pas George Eliot, Thomas Hardy ou D.H Lawrence, mais voilà une approche très crédible de la société anglaise du 19 ème siècle avec ses trois pivots : le rang, l'argent et le mariage.

C'est intelligent, distrayant, les caractères sont bien campés.

J'aurais préféré des coupes franches, une simplification de l'intrigue, moins d'éclairages sur les mobiles des personnages. Mais Anthony Trollope écrivit cette oeuvre au 19 ème siècle, pas au 20 ème, et il la pré-publia en feuilletons, ce qui explique sa longueur.

Il paraît que pendant les bombardements du second conflit mondial, les anglais lisaient Trollope dans les abris et le métro : l'auteur aurait le talent d'abstraire des réalités oppressantes. Je crois que c'est vrai.
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