Donjon monsters, tome 3 : La Carte majeure

Alors que nous suivions Marvin dans l'épisode 'Armaggedon' de la série Crépuscule, cet opus de Donjon Monster nous permet de suivre, en parallèle, ce qui se passe du côté de Marvin Rouge.
C'est assez intéressant à lire car ces deux épisodes se complètent mutuellement et certains évènements de Armaggedon trouvent leur explication dans ce tome (et inversement).
L'histoire est sympa, avec toujours les bons mots et le cynisme qui caractérisent la série.
Le dessin d'Andréas est très réussi, il a su adapter les personnages à son style (ou l'inverse)

C'est simple, je prends du plaisir à la lecture de chaque tome de la série Donjon.
Je m'y perd, je m'y retrouve, je cherche les détails, je me laisse emporter.
C'est typiquement le genre de série que je recherchais depuis longtemps et dans laquelle je ne regrette pas de m'être engagé.
La période crépuscule est vraiment une autre ambiance, mais ce tome 103 va de pair avec les tomes 3 et 4 de Monsters.
On est sur un triptyque prenant et vraiment intéressant sur la suite, car l'amitié Marvin / Herbert ne peut pas être au point mort !

C'est Andréas qui a illustré ce troisième tome de Donjon Monsters, avec réussite également.
L'histoire se déroule quand Terra Amata se désagrège en milliers de petits ilots flottant autour du noyau de lave. Marvin rouge en est le héros et se voit allouer une mission : "retrouver la carte majeure" !
L'histoire présente un aspect cataclysmique bien différent des aventures habituelles de Donjon. Il englobe la planète entière. Mais heureusement l'humour garde encore une place importante et on assiste à de bons passages...

Ma critique sera commune pour les tomes Donjon Crépuscule 103, Donjon Monsters 3 et Donjon Monsters 4, ces trois tomes formants un triptyque, ils racontent la même histoire mais vécu par des personnages différents, à savoir le Roi Poussière, Marvin Rouge et le Grand Khan.
Pour commencer, je dois avouer que la continuité crépuscule n'est pas ma préférée, elle est même celle que j'aime le moins. Bien que j'apprécie tout de même la lecture de ces tomes, je retrouve moins l'humour que j'adore dans Donjon, principalement dans la continuité Zénith.
Et vous l'aurez compris, ces trois tomes se passent dans la continuité Crépuscule.
L'histoire sera sympathique à suivre mais m'aura tout de même moins emballé que certains autres tomes d'autres continuités.
Sur les trois tomes de ce triptyque, petite préférence pour le tome Monsters 4 qui prendra le point de vue de Herbert / le Grand Khan qui m'aura plus happé.

Troisième tome de cette série parallèle de l'univers Donjon, dont les épisodes sont situés à différents moments des trois séries clés : Potron-minet (niveaux -99 à 0), Zénith (niveaux 1 à 100) et Crépuscule (niveaux 101 à 200). Ce troisième tome se situe au niveau 103, c'est-à-dire que l'action se déroule au même moment que le tome 3 de la série "Donjon Crépuscule".

Chaque album de cette série étant réalisé par un dessinateur différent, après Mazan et J.C. Menu, c'est à Andréas qu'est confié le dessin de ce troisième tome. J'avoue avoir été agréablement surpris de voir de quelle manière l'auteur est parvenu à s'approprier le style Donjon, tout en parvenant à insuffler une touche personnelle aux différents personnages. J'ai particulièrement apprécié son travail sur Marvin le rouge.

Au niveau du scénario, même si l'on suit surtout Marvin le rouge, cet album ne semble pas vraiment vouloir développer un personnage en particulier et dénote donc un peu dans l'esprit de cette série censée se concentrer sur certains acteurs de la série, plutôt que sur l'univers lui-même. L'originalité de cet album (tout comme le suivant) est cependant qu'il raconte les mêmes événements que le tome 3 de "Donjon Crépuscule", mais sous un différent point de vue.

Si on en apprend encore un petit peu plus sur l'explosion de la planète, le nombre d'informations est cependant trop limité pour vraiment comprendre l‘origine du cataclysme. le scénario est dynamique et enchaîne à nouveau les situations amusantes dans un monde totalement bouleversé. La deuxième partie d'album, avec l'arrivée de prêtres crocodiles est d'ailleurs particulièrement drôle.

Un album « Monsters » qui s'insère dans la série Crépuscule du Donjon (vous suivez ?) .Terra Amata a explosé en une multitude de fragments pratchettiens en diable , et ce pauvre Marvin rouge , le lapin Iron man doit trouver la carte de ce boxon volant . En plus il est tiraillé entre deux nanas , plus des problèmes avec les Olfs , des tas de chamanes,Herbert de Vaucanson et ses sbires (très laids , très méchants).Pas simple non plus la vie de moine confrontés à la fin de leur voeu de chasteté et à la rencontre d'une bande de chattes pas commodes. Pas le meilleur album mais rigolo tout de même (J'aime bien Marvin Rouge) .

Alors qu'il faisait route vers la savane babare pour mettre les Chattes du village en sécurité, Marvin Rouge est assommé par un débris rocheux suite à l'explosion de la planète. A son réveil, il est seul, perdu sur un îlot qui flotte dans les airs au-dessus du noyau incandescent de la planète. C'est alors qu'apparaît le shaman Orlondow pour lui confier une mission : il doit se rendre à Divinascopus pour récupérer la carte du nouveau monde, qui avait depuis longtemps été établie par les devins. Mais il doit faire vite car d'autres engeances convoitent également cet artefact …


Avec Marvin Rouge pour principal protagoniste, ce tome vient parfaitement boucher les vides scénaristiques volontairement laissés par les albums "Armaggedon" (DC103) et "Le noir seigneur" (DM4), ces trois tomes formant ainsi une trilogie parfaitement bien construite. Qui dit Marvin Rouge dit forcément humour, et cet album, malgré la noirceur des événements décrits (explosion de Terra Amata), se montre à la fois drôle et palpitant à suivre.
Toutefois, le plus surprenant dans cet album n'est pas le scénario ni même le dessin en soit, mais bien la participation d'Andreas. Et contrairement à ce à qu'on aurait pu craindre, ce virtuose du dessin a su parfaitement adapter son style pour se fondre dans l'ambiance graphique "Donjon", avec un trait humoristique très réussi et des plus plaisants, bien loin de son trait habituel plus austère et anguleux. Il en résulte au final un album graphiquement très atypique (au découpage très audacieux), qui visuellement sort vraiment du lot.