Les auteurs capables d'aborder les questions les plus graves de l'existence tout en gardant le sourire sont rares.
Ceux qui, de surcroît, sont capables de partager avec leurs lecteurs vision et humour, tout cela avec une plume virtuose et légère, sont carrément à compter sur les doigts d'une main, même dans un pays aussi vaste que les Etats-Unis.
Jonathan Tropper fait partie de ces happy few, ces auteurs bénis des dieux de la littérature qui, apparemment sans le moindre effort, communiquent avec leur public sur le mode léger, sans façon.
Dès son premier roman, en 2004 - car
le livre de Joe est un premier roman, aussi incroyable que cela puisse paraître quand on découvre la maîtrise narrative déployée et la maturité des thèmes abordés -
Tropper a remporté un très grand succès, d'ailleurs plus commercial que critique.
Car, voilà son seul malheur, sa plume terriblement spirituelle et sa manière de se moquer apparemment des sujets les plus graves ont souvent généré une bonne dose de dédain de la part des pisse-vinaigres de la critique.
Ne vous fiez pas à ces empêcheurs de tourner en rond. Si Jonathan Frenzen vous barbe, si
Richard Ford vous endort, précipitez vous sur les romans de
Jonathan Tropper !
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