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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Absolument conquise par son "C'est ici que l'on se quitte" (paru en 2009), brillamment traduit par Carine Chichereau, je me suis jetée avec enthousiasme sur "Le livre de Joe" (paru en 2004).
Or, rapidement, je me suis fait la remarque que je ne retrouvais pas dans ce roman, le sel, l'humour, le ton qui m'avaient tant séduite dans le premier. Où est donc passé Tropper dans ce truc, dont l'histoire bien qu'originale, est rédigée d'une manière scolaire, insipide, platounette, que l'on pourrait attribuer à n'importe quel écrivain lambda ?
Petite vérification... traductrice : Nathalie Peronny. Bon, ben voilà, tout s'explique.

Et, histoire d'ajouter à mon agacement, cette brave traductrice, tout au long du livre, a truffé TOUS les dialogues (et ils sont nombreux) de la formulation suivante qui pique les yeux et écorche les oreilles (je vous encourage à les lire à haute voix en respectant l'accent aigu) :
. Qui t'a demandé de le faire ? objecté-je.
. le fils de Brad, expliqué-je.
. Tant mieux, commenté-je.
. Salut, Cindy, lancé-Je.
. Rapproche-toi un peu, lui suggéré-je.
. Ton père m'a dit que..., m'étonné-Je.
. Ça va, toi ? glissé-je.
. Je peux vivre avec..., murmuré-je.
(Liste non exhaustive)

Alors, oui, j'ai vérifié, cette formulation, dont l'usage bien que peu fréquent n'est pas récent, est admise. Mais, même les puristes s'entendent à dire qu'il s'agit d'un barbarisme à éviter.
Donc, non contente d'avoir pondu une traduction plan-plan ne respectant pas l'esprit de l'auteur, Nathalie Peronny a réussi à y ajouter ce qu'il fallait de lourdeur pour que ça frise l'indigeste.

Voilà. Vous l'aurez compris, je suis furax. L'histoire valait le coup mais sa narration mal traduite a tout gâché.
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Voilà un livre qui se lit d'une traite, qu'on adore lire et pourtant... Jo est jeune, riche, célèbre, vit en plein coeur de Manhattan, a du succès auprès des femmes. Comme des millions d'américain, il mange des burgers qu'il accompagne de milk shake au chocolat, il est né dans un bled paumé,Bush Fall , où tout se mesure à l'aune des résultats de l'équipe locale de basket ball. Après 15 années, de silence, il se voit contraint de retourner dans sa ville natale car son père vient d'avoir une crise cardiaque. En retournant sur ses pas, il se trouve confronté à une ville qui lui voue une haine épaisse. Faut dire qu'il l'a bien cherché, son premier roman autobiographique était une charge en règle contre la plupart des habitants. Notre Jo remonte donc le temps et nous avec lui. On découvre son passé et ses drames dans un suspens qui tient en haleine . Il retrouve son ancien meilleur ami mais aussi des anciens ennemis qui, malgré le temps, n'ont pas déposé les armes.

L'écriture est pleine d'humour et Tropper a un talent de conteur mais ce qui démarrait vraiment très bien, finit un peu à l'eau de rose .Tropper n'est -il pas le Marc Levy ou le Guillaume Musso des américains : Un héro faux-looser en manque d'inspiration, confronté à pas mal d'hostilité, beaucoup d'amitié virile, un peu de cul, un amour de jeunesse qui ressurgit, des drames, des rebondissements et pas mal de bons sentiments... La recette est bonne mais un peu sucrée ! cela dit une gourmandise cela ne se refuse pas.
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'Le livre de Joe' de Jonathan Tropper, acheté sur les conseils de la Natole est à mon avis un très bon roman.

Sans trop vous en dire, ...

Ce livre raconte l'histoire de Joe Goffman, écrivain dont le 1er roman, inspiré de son adolescence à Bush Falls, fut un best seller mais lui mit à dos toute sa ville natale.

Son père tombant malade, il doit revenir et afronter les doubles réels de ses personnages...

Je ne vous en dis pas plus, sauf ...

... Courrez l'acheter
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Encore un roman qui m'avait été chaudement recommandé, et que je referme avec une petite pointe de déception. J'ai passé un bon moment de lecture. En effet, on adore détester Joe, et à peu près à chacune de ses répliques, on a envie de lui dire "Là, t'aurais mieux fait de te taire". La construction du récit, avec l'alternance entre le présent (= le retour de Joe à Bush Falls, 17 ans après son départ) et le passé (= le fameux été de ses 17 ans) grâce à de longs extraits de son roman, m'a beaucoup plu. Comme en plus, Joe avoue lui-même qu'il a pris des libertés avec la réalité dans son roman, on ne sait pas si on doit ajouter foi totale à ces extraits pour nous raconter le passé. Par contre, l'histoire n'est pas très originale, le tout est assez prévisible, plein de bons sentiments. Bref, plutôt agréable, mais pas inoubliable ! (Septembre 2011)
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Suite au succès retentissant de son premier roman, Joe Goffman mène une vie luxueuse et dissolue à Manhattan. Son livre s'inspire de son adolescence passée dans une petite ville du Connecticut, Bush Falls, et il y ridiculise ses habitants et leur mentalité provinciale. Alors, lorsqu'il rentre d'urgence au chevet de son père mourant, l'accueil de ses ex-concitoyens n'est pas des plus chaleureux... Mais par-delà l'hostilité de la ville, ce sont surtout des souvenirs douloureux que Joe va devoir affronter...

Ce roman aborde de nombreux thèmes en vogue : l'homosexualité, l'individualisme,les préjugés, la difficulté de trouver sa place dans la société. Sans se démarquer par son originalité, ce livre réussi pourtant à nous toucher.

Une jolie histoire de vie, racontée avec tendresse et simplicité !

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Bon pas franchement drôle, pas franchement triste. Un récit sur les amitiés de l'enfance, d'adolescence, une once d'homosexualité, sur fond de relation familiale et de couple d'une certaine société américaine des années 80.
Bien écrit et Plein de pistes de réflexion sur l'existence.
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On commence classiquement, à l'occasion du retour de Joe dans sa ville natale, qu'il a fuit 17 ans plus tôt. le temps de digérer une adolescence difficile à travers un livre, devenu immense succès, qui reprend plu ou moins fidèlement certains évènements de sa jeunesse difficile et dresse le portait acerbe certains de ces anciens contemporains.
Quand Joe est rappelé au chevet de son père mourant, il imagine bien que son succès inespéré aura attisé certaines rancoeurs, mais peut être pas à ce point là.
Avec un tel pitch, les références ne manquent pas. Et pourtant, on arrive assez vite à percevoir l'originalité de ce livre ou en tout cas son intérêt. Joe va accidentellement et progressivement se confronter à tous ses anciens démons et mesurer ce qu'il a irrémédiablement raté dans sa fuite égoïste.

L'évolution du personnage principal sert beaucoup le roman, de même que la galerie de personnages secondaires qui peu à peu se dévoilent. Chacun contribue au cadre crédible et finalement attachant de cette petite communauté qui vivote entre matchs de baskets et perfidies quotidiennes. La conclusion, centrée sur le personnage de Wayne, est certes facile mais touche juste, sans excès de sensiblerie.

Un très bon moment.
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Cela fait plusieurs semaines que ma critique de le livre de Joe et je me décide enfin, certainement à cause de cette insomnie qui me frappe ce frappe pour la terminer.

Joe est un homme qui a tout pour être heureux : une belle ascension sociale, de l'argent gagné grâce au succès de son roman Bush Falls adapté ensuite au cinéma. Doutant de ses talents littéraires, Joe y dévoile une partie de son âme. La crise cardiaque de son père l'oblige à retrouver l'univers de son enfance si critiqué dans son oeuvre et c'est avec hostilité que les habitants de Bush Falls et son frère vont l'accueillir. Cette bonne vieille bourgade ultra-conservatrice n'a pas changé : Les matchs de basket et foot rythment la ville, le coach de l'équipe a son rôle légendaire, les retrouvailles quotidiennes autour du petit déjeuner ou du déjeuner dans le bar du coin, l'hypocrisie au sens propre du terme quant aux relations avec les autres et la peur de se dévoiler aux autres sans faux-semblants.

Quant à Joe, il doit affronter avec ce retour forcé la partie de lui-même qu'il fuit depuis son adolescence : le suicide de sa mère, entre autre, la difficulté d'être ado et différent dans une ville de pure tradition américaine avec une mentalité pas très évoluée, ses relations familiales plus ou mois tendues avec son père et indifférentes avec son frère. Il va devoir grandir et s'interroger sur l'aigreur qui le ronge depuis toutes ces années. Accepter enfin son enfance blessée. Accepter que l'argent gagné grâce son roman ne l'a rendu pas plus heureux.

Les thème abordés dans le livre de Joe sont nombreux (je précise qu'il se situe dans les années 80, même 86 si je ne me trompe pas). le thème de l'homosexualité y est évoqué, comment faire évolure les mentalités ? Un écrivain peut-il tout dire, tout écrire sur autrui ? L'argent et la fuite guérit-il les blessures du passé ?

Le livre de Joe est un bon roman. Les ingrédients tels intelligence de l'écriture, sa finesse, la pertinence des dialogues, une bonne dose d'humour et d'ironie y sont présents outre l'histoire, cela le rend très très attractif.

J'ai aimé ce roman et ai avalé les pages les une après les autres presque sans m'interrompre et le côté amérique profonde y est parfaitement décrit, trop parfois, à la limite de la caricature. Je l'ai aimé. Point.
Lien : http://fanyoun.over-blog.net..
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Le livre de Joe
Jonathan Troper
10/18
Histoire: Joe goffmann, jeune auteur en plein buzz litteraire (;)) ) est appelé au chevet de son père qui vient de faire un malaise cardiaque. Rien de drôle donc a priori sauf à savoir que dans son livre Joe a fait une peinture à l'acide de son village d'enfance (où vit encore son père) et de ses habitants.
Dire que Joe n'est pas le bienvenu chez lui n'est donc qu'un doux euphémisme.
Ou plutôt au contraire, beaucoup de gens veulent le revoir... mais pas pour l'accueillir.
Style: Livre traduit donc sujet à caution cependant en français le style nerveux et drôle est à l'exact croisement de l'acidité, de l'amertume, de la mélancolie et de la nostalgie que nous éprouvons pour notre enfance.
Oui: le livre est très drôle dans l'archétype du regard d'un intellectuel des grandes villes sur un petit village d'Amérique profonde. L'auteur tourne donc tout le long autour de la faille principale (pourquoi suis je aussi différend d'eux alors que j'ai grandit ici moi aussi?) en ayant le bon gout de ne jamais l'aborder de front et de nous épargner les prises de têtes... tout en explorant à fond son sujet. du fond et de la forme tonique, un remède absolu à tout ce qui sort en ce moment.

De plus, ce livre permet à tous les sociologues en herbe (dont je suis;)) de découvrir un peu plus cette nouvelle race étrange appelée les "hétéros fleurs bleue", ces nouveaux hommes qui doutent d'eux comme des pd tout en courant après les filles en rêvant de leur offrir des fleurs (?!?). En bonus, il présente de la sexualité une image rieuse, saine, sans conséquence, simple et simplement jouissive ce qui après des années de hard et de sida, parait totalement rafraichissante…
Non: Même si utiliser a bon escient les bonnes ficelles de la narration est une bonne chose, parfois certaines sont un peu dures à avaler et gâchent un peu le plaisir (si vous ne comprenez pas passé la page 5 ce qui va se passer sur les chutes d'eau (symbole de la renaissance (:0)) et ce qui va arriver à la voiture (symbole de la réussite frivole(:0:0)) c'est que vous dormez depuis un siècle au moins). Après il y a bien sur le happy ending... mais bon hein... bon.

Et du coup en le lisant je me suis dit que finalement les ficelles de narration dans un roman c'est un peu comme le sucre dans un café italien: trop peu c'est amer et imbuvable mais trop ça attaque les dents. le dosage doit être savant, adoucir sans être visible... Et puis en plus la sensibilité de chaque lecteur change alors...

Conclusion : Je ne vais pas me cacher plus longtemps derrière mon petit doigt, si j'ai aimé ce livre c'est avant tout parce que je me suis reconnu dans ce héros qui a quitté une petite ville de province ou les abrutis et le sport collectif sont rois (cqfd? ;)) pour vivre une vie d'intellectuel dans une grande ville. Comme le héros mes relations avec cette période ne sont pas (et ne seront jamais) claires; je hais ma ville natale et ses habitants, je fais tout pour l'oublier et pourtant j'en parle tout le temps...
... mais en fermant ce livre, je me demande finalement si ce paradoxe là n'est pas universel...
Oui ou non: OUI!!! Un très bon moment; même si ce livre ne restera pas dans la anales de la grande littérature internationale, on passe vraiment un très moment... Ce n'est pas un grand repas dans un trois étoile mais c'est un très bon petit café qui vous laisse un gout de sucre sur les lèvres et une trace d'amertume en bouche.

Et qui en plus n'énerve pas... ;)))

Lien : http://xannadu.canalblog.com
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Résumé : Suite à la maladie de son père, Joe revient dans son village natal après une absence de 17 ans. L'accueil qui lui est réservé et digne de l'animosité des pages qu'il a écrit sur Bush Falls. Ce roman a fait de lui un auteur à succès et un citoyen de cette ville détestée. Dans ce bestseller, il fait le portrait des habitants dans les moindres détails : les plus intimes, les plus violents, les plus beaux. C'est avec beaucoup d'humour, de sarcasmes et de remises en question que l'auteur fait progresser son personnage. de la famille, en passant par l'homophobie, le suicide, l'amitié et la sexualité, tous les thèmes y sont abordés.

Le mot de la fin : Seul bémol pour ma part, le côté un peu trop « américain ». Sinon, très beau livre qui se lit vite et qui captive, il suffit d'avoir été adolescent un jour pour pouvoir s'identifier. Coup de coeur pour cette belle leçon d'amitié entre Joe et Wayne. le style de Nick Hornby, comme par exemple dans son ouvrage Vous descendez? est assez ressemblant.
Lien : http://lesmiscellaneesdepapi..
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