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Citations sur Tu aurais pu vivre encore un peu... (18)

Tu avais une sacrée mémoire.
Et cette discrétion, cette humilité qui taisait la blessure individuelle d’un père victime de la Shoah dans la grande histoire de l’horreur des camps et des déportations.
Et Pottier et Clément, cette Commune vouée à l’écrasement puis au silence et au dénigrement. Et Potemkine, ces mutins, perdants superbes, qui retournèrent leurs fusils contre la cruauté de leurs chefs… (page 36)
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Dans ta voix, il y avait la défense de toutes les libertés. Celle de la femme, dans toutes ses dimensions, y prenait une grande place, longtemps avant la chanson slogan : "La femme est l'avenir de l'homme". Sur tous les tons. Joyeux souvent. Et avec de belles images, comme dans "Je vous aime", ou "L'amour est cerise".
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Mais on a aussi oublié ou l'on fait semblant d'oublier que, dès la première moitié des années soixante et tout le long de ton travail, tu fus l'un des chantres du droit au désir et au plaisir sexuel des femmes.
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"C'est fou ce que je m'acclimate / Au jardin d'acclimatation."
Lucidité plus que divination. C'est une France bien loin de la tienne qui triomphe aujourd'hui. Tu l'avais dit : "Jésus-Marie" / Quelle décadence / Quelque chose est pourri / Dans mon royaume de France."
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C'est de plus en plus rare une voix qui, semonce et secousse, ose nous dire : "Je ne courberai pas la tête / À la fin de mes chansonnettes / Je préfère vous regarder droit."
Regarder droit, et parler les yeux dans les yeux. C'était toi.
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Quand des cons en mal d'exotisme s'extasiaient sur le football samba, tu voyais que pour sortir de la favela il fallait devenir champion. Et des champions, pour des millions qui s'y essayent, il y en a peu qui réussissent.
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Regarder droit, et parler les yeux dans les yeux. C’était toi. (page 67)
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Dans le désert et dans le froid ne passent plus les ombres immenses de Neruda ou de Maïakovky. Nus « des inconnus pauvres et las », « ombres maigres et dures » allant leur petit pas de destins ordinaires. Les hommes qui rêvent debout ont cédé le passage aux multitudes qui dorment debout. (page 15)
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Dans ta voix, il y avait la défense de toutes les libertés. Celle de la femme, dans toutes ses dimensions, y prenait une grande place, longtemps avant la chanson slogan : « La femme est l’avenir de l’homme ». Sur tous les tons. Joyeux souvent. Et avec de belles images, comme dans « Je vous aime », ou « L’Amour est cerise ». (page 63)
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Quand les cons en mal d’exotisme s’extasiaient sur le football samba, tu voyais que pour sortir de la favela il fallait devenir champion. Et des champions, pour des millions qui s’y essayent, il y en a peu qui réussissent.
Tes yeux fouillaient partout et ne rataient rien de la mauvaise vie. Il y avait beaucoup de monde dans tes chansons.
Tous ces lieux où le malheur avait pris racine. (page 47)
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