Citations sur Tu aurais pu vivre encore un peu... (18)
Dans ta voix, il y avait la défense de toutes les libertés. Celle de la femme, dans toutes ses dimensions, y prenait une grande place, longtemps avant la chanson slogan : "La femme est l'avenir de l'homme".
Le mythe de la mort du futur ne va pas sans son double : l'ignorance du passé.
Comme tu le chantais :
"Au nom de l'idéal qui nous faisait combattre / Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd'hui."
Le mythe de la mort du futur na va pas sans son double :l'ignorance du passé. Il faut tuer hier ,creuser des trous de mémoire ,s'assurer qu'on n'ira pas chercher dans ce qui fut ,les causes de ce qui est ,et la route vers ce qui pourrait être.
Tu faisais partie de mes morts : il faut causer avec ses morts.
« C’est fou que je m’acclimate
Au jardin d’acclimatation. »
Lucidité plus que divination, tu as su voir venir toutes les régressions, l’affaissement éthique, la résignation et les stratégies d’acclimatation. C’est une France bien loin de la tienne qui triomphe aujourd’hui. (page 78)
Regarder droit, et parler les yeux dans les yeux. C’était toi. (page 67)
Dans ta voix, il y avait la défense de toutes les libertés. Celle de la femme, dans toutes ses dimensions, y prenait une grande place, longtemps avant la chanson slogan : « La femme est l’avenir de l’homme ». Sur tous les tons. Joyeux souvent. Et avec de belles images, comme dans « Je vous aime », ou « L’Amour est cerise ». (page 63)
Complice des lignes et des couleurs, ta voix donnait à voir. (page 59)
Aragon, Éluard, Neruda, Lorca, Apollinaire, il n’y a de poème que l’amour. (page 54)