Lundi 14 septembre.
Lever du soleil : 6 h 30. Coucher du soleil : 19 h 38.
13 h 08 d'ensoleillement.
Enclos à rennes de
la Montagne rouge. 9 h 35.
Au secours, sortez-moi de là ! Je suis dans une boue sanglante, pleine d'entrailles fumantes, je suis trempée par la pluie, j'ai froid, je veux partir !
Mais attendez, me dit l'auteur, je n'ai pas fini ma description, un peu de patience quand même.
Bon, j'attends, toujours transie et pas vraiment emballée par le spectacle.
Enfin, c'est terminé, je vais retrouver Klemet et Nina.
Je continue courageusement ma lecture
Mais... que se passe-t-il ?
Je tombe dans un autre bourbier, moins nauséabond... quoique.
Quoi ? Les fermiers et les forestiers se dressent contre les éleveurs de rennes !
Décidément, quel que soit le pays, ces pauvres sami sont mal vus, ils gênent, leur culture disparaît, et c'est triste, très triste.
L'auteur, dans ses précédents livres nous a déjà démontré, avec brio, cette réalité. Et les deux livres précédents, je les ai aimés.
Quant à celui-là...
Hélas, il m'a ennuyée : quelle prise de tête, cette recherche de crânes !
Que de répétitions, de piétinements, de longueurs.
J'ai quand même persévéré, ce que je fais rarement, et j'ai bien fait, car la fin rattrape l'ensemble du récit par des révélations impitoyables.