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Citations sur Les Couilles sur la table (48)

Je suis féministe, c'est-à-dire : je crois à cette idée révolutionnaire que les femmes sont des êtres humains. Je veux, et je crois que c'est possible, que quel que soit notre genre, nous puissions mener des vies libres et heureuses, à égalité. Je suis convaincue que cette question des rapports de genre, et donc de masculinité, nous concerne absolument toutes et tous, dans tous les aspects de notre vie.

[p9]
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Je crois que le féminisme n'est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures qui permettent à la domination masculine de perdurer.
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Je crois à cette idée révolutionnaire que les femmes sont des êtres humains.
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À la différenciation des genres se superpose une hiérarchisation. Dans la quasi-totalité des sociétés connues, ce qui est masculin est considéré comme supérieur au féminin. Cette dichotomie imprègne toute notre manière de voir le monde, tous nos systèmes de représentation. On valorisera ce qui est codé comme masculin : une petite fille qui joue au foot ou aux voitures sera généralement encouragée, mais on verra souvent d'un mauvais oeil des petits garçons faire de la danse ou jouer à la poupée.
(...)
Puis, à l'adolescence, l'obligation à l'hétérosexualité devient de plus en plus pressante : c'est en ayant des relations sexuelles avec des femmes que le garçon est censé prouver qu'il est un homme. (...) Et quand on assemble cette obligation à l'hétérosexualité à l'infériorisation du féminin, on comprend ce paradoxe tragique : on apprend aux garçons qu'ils doivent désirer ce qu'on leur a d'abord appris à mépriser.
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Je crois que le féminisme n’est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures qui permettent à la domination masculine de perdurer. Et donc contre ce qui, dans la construction de la masculinité (première partie) en fait un privilège (deuxième partie), une exploitation (troisième partie), une violence (quatrième partie)… Il n’y a aucune fatalité ; ce sont des questions structurelles, et les structures, on peut les défaire ou les esquiver (cinquième partie)
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(...) prendre conscience que nous ne sommes jamais de purs individus, mais que toutes nos interactions sont influencées par la position de pouvoir que l'on occupe dans l'espace social, permet d'avoir une vision plus claire des enjeux d'une relation de séduction ou sexuelle. Il faudrait donc toujours pouvoir évaluer comment les différences d'âge, de profession, de notoriété, de force physique, de capital économique ou culturel, de personnalité, de beauté, de santé physique et mentale... participent aux dynamiques de pouvoir d'une relation.
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Personnellement, malgré tout mon optimisme, je choisis la seule solution qui me paraît cohérente : refuser fermement toute proposition de mise en ménage. Emménager avec un homme, quand on est une femme, c’est prendre le risque de voir son temps de travail doubler. Quelle ironie, quand on pense que ce sont souvent les femmes qui insistent pour emménager ensemble, alors qu’il est très probable que ce sont elles qui y perdront. Mais je reconnais que cette solution est difficilement généralisable ; toutes les femmes n’ont pas envie de vivre seules. Ou tout simplement… pas vraiment les moyens (et on en revient aux inégalités de salaire).
p. 128
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Ce n’est pas nouveau, cette idée que les hommes sont en danger. Dès que les femmes ont eu un peu plus de droits, ou qu’un changement s’est produit dans l’ordre du genre, à cause de bouleversements politiques, ou économiques, sont apparus des discours sur la crise de la masculinité. Quelques exemples, donnés par le politologue Francis Dupuis-Déri, qui étudie depuis 15 ans ces discours et les démonte dans un essai génial (et souvent drôle) : dans la Rome antique, au IIème siècle av. JC, Caton l’Ancien se plaint que les hommes soient dévirilisés car des femmes demandent à avoir le droit de conduire des chars et de mettre des vêtements colorés ; à la cour d’Angleterre du XVIème siècle, on déplore que les femmes s’habillent comme des garçons, et portent les cheveux courts ; aux Etats-Unis, dans les années 1930, au moment du mouvement des suffragettes qui se battaient pour le droit de vote des femmes, le président Wilson les qualifie de « monstres » exécrables, asexuées et masculines. C’est comme si les hommes avaient toujours été en crise… et c’est bien compréhensible, car la masculinité telle que la définissent ces hommes ne peut qu’être en crise : forcément instable, incertaine, fragile, parce que toujours susceptible d’être contestée. (p. 47)
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Cette culture du viol, c'est l'ensemble des idées reçues sur les violeurs, les victimes de viols, et les violences mêmes ; ce sont nos représentations de ce qu'est un "vrai viol", une "vraie victime", un "vrai violeur" (cf p.159)
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Je suis féministe, c'est à dire : je crois à cette idée révolutionnaire que les femmes sont des êtres humains.
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