Ten Tiny Breaths, tome 1 : Respire

Alors voilà la dernière romance contemporaine, ou young-adult, (puisque l'héroïne a 20 ans) qui fait tant parler d'elle en ce moment.

J'avoue je suis un peu blasée de ce genre de lecture, dont le schéma est une éternelle répétition. Toujours la même histoire: une héroïne qui fuit un passé tragique, qui se refuse l'amour, et qui va tomber sur un magnifique mâle qui va réussir à la séduire... Des personnages très stéréotypés, ils sont jeunes, beaux à tomber par terre, ont un désir insatiable l'un pour l'autre et un fort caractère. Bref, toujours la même rengaine d'un livre à l'autre. Sauf, que là, ce titre tournait en boucle sur la blogosphère comme la romance du moment à ne pas manquer.
Alors, j'ai fait fie de mes bonnes résolutions, (oui, à chaque fois que je finis ce genre d'histoire, je me dis "ça y est stop j'ai déjà donné") et j'ai acheté "Respire".

Le début m'a semblé une pâle imitation de "Dublin Street". Une jeune fille orpheline, qui a tout perdu dans un tragique accident. Une forte personnalité qui se ferme à toute relation amoureuse. Un physique de rêve, et un boulot de serveuse qui lui vaut pas mal de pourboires... Des scènes caricaturales, où le magnifique mâle du coin la découvre par inadvertance nue sortant de la douche... Bref, des clichés, des redites, et encore la même histoire.
Les personnages secondaires sont eux aussi magnifiques plein de bonnes intentions et stéréotypés. Sans commentaire.
Et enfin, le beau mâle qui va séduire notre héroïne, s'accrochant à elle comme un coquillage sur son rocher, la suivant partout de son regard bleu intense, attentionné et prévenant au possible... voulant l'aider comme si c'était son père. Qu'il m'a agacé ce Trent!! Bref, trop parfait pour être honnête, si bien que j'avais cerné bien assez tôt le fin mot de son histoire. Peu de surprise pour ma part. Et Kacey, se transformant en véritable guimauve à son contact, incapable de raisonner convenablement dés qu'elle le voit, m'a elle aussi bien énervée.
Pour ma part, ces deux héros m'ont très peu accroché, je ne les ai pas trouvé attachant, mais plutôt prévisibles et surfaits.

Alors, certes, au 3/4 du livre, cela devient plus intense, un peu plus psychologique...l'histoire se corse et s'écarte d'un récit romantique ordinaire. Mais le tout reste assez mièvre, avec des répliques et un style simplistes, une histoire prévisible, des personnages stéréotypés, tous beaux et gentils. En somme bien peu de profondeur et de bonne psychologie à mon sens, on survole les traumatismes de l'héroïne à travers quelques cauchemars. Et une happy-end digne de "tout le monde est beau tout le monde est gentil".

En bref, je suis encore déçue! Trouver une bonne romance contemporaine, qui sort du lot, qui nous émeu nous fait sourire et nous fait rêver avec une bonne histoire d'amour bien écrite devient chose presque impossible pour moi. Et là je me rends compte, que "Dublin street" en était peut être une bonne.... mais depuis, je ne cesse d'être déçue. Il est temps que j'arrête ce genre de récit au risque de vous offrir un lot de chroniques assassines.
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Attention, les romans New Adult, Young Adult envahissent les rayons de nos librairies. Ne faites pas comme moi, ne vous faites pas avoir ! Comme vous l'aurez compris, cette lecture fut … Ereintante !

Ce n'est plus un secret pour personne mais les romans dits YA ne sont généralement pas ma tasse de thé, mais je crois que je vais pouvoir rajouter une nouvelle catégorie : le New Adult ! Quelle est la différence me direz-vous ? Eh bien sachez que le New Adult c'est du cul, du cul et oh oui encore du cul … Mais pas du tout réaliste ! Alors que le YA c'est du cul, une rébellion et encore du cul … Mais dans une dystopie !
Pourtant, je suis une très grande adepte de la littérature érotique. Je ne vous parle pas des « 50 nuances de pacotilles », mais des romans qui parlent des déviances de la sexualité de façon plus juste. Ce que j'aime dans l'érotisme c'est soit la violence des termes qui nous troublent au plus haut point avec en tête de liste Le Marquis de Sade ou bien la douceur d'un érotisme tout en sous entendu comme dans « la princesse de Clèves ». Après cette entrée en matière un peu trop longue sur ce roman, venons-en au fait.

Parfois, quand je lis des chroniques sur certains livres, je me sens complètement décalée. Je lis les avis positifs (ou négatifs), je me lance dans la lecture du roman et là je tombe des nus. Soit tout le monde a placé son cerveau sur off pour ce roman, soit je suis complètement passée à côté … Je suis désolée pour les personnes qui aurait appréciée cette lecture, mais j'aimerais bien comprendre : « quoi, comment ? Quand ? Pourquoi ? ».

Ce roman n'est franchement pas terrible. Je vais passer outre les gros stéréotypes de la jeune femme belle et bien foutue (idem pour le garçon qu'elle rencontre). Elle vit avec sa soeur belle et bien foutue et rencontre sa voisine belle et bien foutue pour travailler dans un lieu où tout le monde est beau et bien foutu … Ok elle travaille dans une boite de striptease. Mais je suis désolée, la probabilité (oui je suis scientifique !) de ne vivre qu'entouré de gens beaux et bien foutus est tout de même faible … Où alors elle vit dans un monde parallèle dont je suis la seule à ignorer l'existence, mince !

Je ne vous parlerez pas non plus de l'histoire qui loin d'être drôle ou encore réaliste. Elle est surtout prévisible dès les premières pages ! Certes j'ai lu beaucoup mais tout de même, si vous n'avez pas vu venir l'événement principal je pense que vous avez rajouté beaucoup plus que du thé dans votre tasse ! Ici on nous pousse les émotions au plus haut point, à chaque fois que je lisais j'avais ‘impression qu'un chauffeur de salle se trouvait à côté de moi avec sa pancarte où était écrit : « maintenant il faut pleurer, maintenant il faut soupirer, etc ».

Ce style de lecture me déçoit à chaque fois car, on nous présente une situation irréelle, avec des personnages inexistants. On place du sexe partout, car il faut bien émoustillée le New Adult et on va mettre des dialogues dignes d'un des meilleurs épisodes de « plus belle la vie ». Je suis désolée pour les adeptes de la série ou de ce roman, mais pour le coup je trouve que l'on nous prend vraiment pour des moutons sans cerveau à nous faire lire des récits aussi prévisibles, mal construit, impossible et j'en passe. Ici tout est mis en oeuvre pour que le lecteur tombe dans le panneau, mais il ne faut pas exagérer !

Cette lecture, loin de m'avoir plu, m'a donné une mauvaise image de ce genre ! A la place prenez un Harlequin au moins vous en aurez pour votre argent !
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Qu'on se le dise, j'ai entendu beaucoup de bien de Ten Tiny Breaths. Je n'en ai même entendu que du bien. C'est un New Adult qui ressortait très souvent dans mes recommandations Goodreads et puisque les avis que j'avais pu en lire étaient dithyrambiques je pensais que j'allais adorer. Pourtant il faut que je vous avoue que la déception ne fut pas loin. Je cherche encore ce qui a fait l'originalité de Ten Tiny Breaths pour avoir de tels avis et j'ai du mal à trouver...

Le roman suit Kacey, une jeune femme qui a vu sa vie basculer quatre ans auparavant lorsque la voiture de trois jeunes hommes ivres a percuté celle dans laquelle elle se trouvait avec ses parents, sa meilleure amie, et son petit ami. La jeune femme est restée coincée des heures dans la carcasse consciente de sa main dans celle refroidissant de son copain mort sur le coup, du corps sans vie de sa meilleure amie écrasé contre le sien, et de la dernière respiration de sa mère. Autant dire que cet événement la marqua à jamais et fait qu'elle vit dans le déni total de sa peine et sa douleur. Finalement la seule chose qui la tient en vie est sa soeur cadette Livie, seule rescapée de la famille puisqu'elle n'était pas présente le jour de l'accident. Après la tragédie les deux adolescentes ont été recueillies chez une tante, cependant lorsque leur oncle a un geste déplacé à l'encontre de sa soeur, Kacey plie bagage et emmène Livie avec elle à Miami. Là-bas, entre leur voisine excentrique mais attachante, sa fille adorable, et le particulièrement canon Trent avec qui Kacey ressent une connexion profonde et immédiate, la jeune femme ne va pas avoir d'autre choix que d'apprendre à sortir enfin la tête de l'eau.

Si le sujet est donc prometteur j'ai été beaucoup plus septique sur son exécution et ses personnages. Tout d'abord Kacey n'est pas une héroïne particulièrement agréable ou attachante. Bien sur on s'attend à ce qu'elle soit relativement complexe suite au traumatisme qu'elle a subit, et pour lequel elle n'a clairement pas reçu l'aide psychologique qu'elle aurait du. Néanmoins l'auteure nous présente ses failles un peu trop comme des faits avérés. J'aurais sincèrement apprécié qu'il y ait plus de travail en amont afin que l'on ressente réellement la détresse de ce personnage. Au final ce n'est vraiment pas assez exploité et travaillé, ce qui crée une distance un peu trop convenue et c'est dommage. C'est dommage car un personnage souffrant de stress post-traumatique c'est la certitude d'un grand potentiel et de situations déchirantes et touchantes, mais encore faut-il que ce soit suffisamment bien manoeuvré.

De plus la relation avec Trent, qui va créer la romance au centre du récit, dessert encore plus cet aspect. En effet se retrouve dans une situation d'instalove pour la moins déconcertante. le jeune homme nous est présenté comme canon, sans grand chose de plus profond, et on a du mal à réellement comprendre pourquoi Kacey semble si vite avancer avec lui. On nous parle sans cesse de ses problèmes relationnels depuis l'accident et il suffit pourtant d'un coup d'oeil à Trent pour que tout change. C'est franchement abusé et cela décrédibilise un peu cet aspect psychologique déjà peu installé. le pire c'est quand même le retournement de situation qui intervient dans la seconde partie du roman et qui rend presque l'ensemble risible. Je ne plaisante pas. C'est le retournement de situation le plus cliché et absurde que j'ai eu le déplaisir de voir. Sincèrement je crois même que dans les Feux de l'Amour ils oseraient plus l'utiliser tellement c'est gros. Et creepy.

Néanmoins, au delà de tout ces défauts, j'ai plutôt bien apprécié l'effort de parler de ce thème assez compliqué. L'alcool au volant c'est quelque chose qu'on a du mal à débanaliser dans notre société et c'était donc assez courageux de la part de K.A. Tucker de s'aventurer sur ce terrain en nous permettant de suivre quelqu'un qui fut victime de ce fléau. C'est assez intéressant de voir le cheminement personnel que Kacey devra entreprendre concernant cet accident, elle qui resta bloquée à la partie "colère" du deuil. Et je pense que c'est une stade que beaucoup de familles ont du mal à dépasser dans ce genre de situation, y'a qu'à regarder le nombre d'histoires atroces d'alcool au volant que l'on peut voir dans les journaux télévisés. Et je vous parle même pas des décisions de justice qui s'en suivent et qui ont souvent de quoi retourner l'estomac des victimes et leurs familles. Bref c'est un sujet sensible et d'actualité, peu traité dans la littérature mais qui a donc enfin une place de choix dans un roman. L'intention est donc plus que louable et appréciable.

Globalement j'ai donc été déçue par Ten Tiny Breaths. On reste beaucoup trop en surface alors que l'auteure aurait pourtant pu réellement assumer sa prise de position d'aborder un sujet si sensible jusqu'au bout. Et si l'intention est pourtant bonne, le peu d'attention apporté à la psychologie des personnages reste un frein. de plus la route fantasque emmenée par un retournement de situation beaucoup trop cliché fait perdre un peu plus de crédibilité à l'ensemble... L'idée était donc bonne, avec un réel potentiel, mais n'est malheureusement pas assez aboutie à mon sens pour que le roman tienne réellement la route. Dommage.
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​Tout ​d'abord, je tiens à préciser que je ne classerais pas ce roman en genre drame mais plutôt en romance. Car c'est bien une histoire d'amour qui berce la plupart de ce roman. Effectivement les personnages ont vécu des drames mais réellement la cible c'est la romance.

Je dois avouée qu'à la moitié du livre, je commençais sérieusement à m'ennuyer mais heureusement il y a eu un peu de piment dans la seconde partie. La première partie m'est apparue largement clichée. Trop facile. La rencontre entre Kacey et Trent, trop facile, les papillons dans le ventre qui arrivent immédiatement, trop facile et l'amitié naissante avec Storm également trop facile. Je ne cessais de me dire que l'auteur se démenait à nous mettre en avant un personnage meurtri (Kacey) qui ne supporte plus les contacts, qui ne peut plus faire marche arrière. Et finalement en même pas une semaine les sentiments perdus sont revenus.

Et puis, il y a un évènement qui change le rythme de la deuxième partie du livre. Même si je me suis attendue à ce qui allait être dévoilé, j'ai tout de même voulu poursuivre ma lecture. Je souhaitais connaître les raisons, les tenants et aboutissants. J'ai bien obtenu toutes les réponse à mes interrogations. Cependant, j'aurais aimé une fin différente que j'ai trouvé aussi trop facile. Une vraie fin à l'américaine.

L'écriture de KA Tucker est très facile à lire. C'est fluide, sans excentricité, les personnages sont attachants, sympathiques et en symbiose. On se sent bien dans l'univers proposé et on s'imagine complètement l'immeuble où vivent Kacey et Livie, le bar de streap tease où travaille Storm et la salle de sport de Kacey. Par contre, j'ai eu du mal avec la description de Trent. C'est pourquoi, j'aurais aimé en fait que l'auteur insère des chapitres d'autres points de vue dont celui de Trent justement. Il aurait été appréciable de voir les choses autrement et en parallèle de l'histoire de Kacey.

Je pense lire le second tome qui sera ciblé cette fois- ci sur Livie, la soeur de Kacey. Mais si je dois aussi avoir des moments d'ennui j'abandonnerai cette saga.
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