L'homme craie

J'ai adoré l'ambiance de ce roman qui m'a beaucoup fait penser à du Stephen king avec cette bande de potes qui s'invente un jeu et une terrible découverte qui fait tout basculer. La magie, l'alcool, le mystère tous les marqueurs sont présents pour passer un bon moment !

On avance dans le passé et le présent et c'est quelque chose que j'aime bien dans les thrillers. Une sorte de cold case !
L'histoire a des côtés fantastiques avec ces bonhommes de craies qui apparaissent et on a vraiment envie de connaître le fin mot de l'histoire !

Une enquête macabre très sympa à lire !

L'homme craie de C.J. Tudor me laisse perplexe.
Je commence ma lecture et j'ai du mal à m'y mettre, je trouve le début un peu longuet, trop de descriptions ce qui fait que je n'arrive pas à me plonger pleinement dans l'histoire.
Puis, plus j'avance dans la lecture, plus je m'attache à l'histoire, aux personnages, l'intrigue fait son effet, j'ai envie de savoir !
Et pourtant, quand je prends du recul, l'histoire n'est pas si folle, il ne se passe pas énormément de choses mais la construction du bouquin, cette montée en escalade des évènements font que ça fonctionne et vous n'arrivez plus à lâcher le livre !
La fin arrive et même si c'est une vraie fin, qu'il y a une certaine logique, je suis restée perplexe comme un goût d'inachevé alors que tous les ingrédients mettent bien un point final à l'histoire.
J'en voulais peut-être plus ou alors finalement je n'avais pas envie de lâcher les personnages aussi rapidement...
Je recommande ce livre qui ne vous ennuiera pas une seule seconde (enfin une fois le début passé pour ma part) ! Et si vous êtes fan de Stephen King, vous y trouverez probablement quelques résonances !

♠ « L'homme craie » - C. J. Tudor ♠

Nous n'étions pas d'accord sur la manière dont ça avait commencé. Était-ce lorsqu'on s'était mis à dessiner les bonshommes à la craie, ou lorsqu'ils sont apparus tout seuls ? 1986. le jeune Eddie et ses amis élaborent un langage secret pour communiquer : de petits bonshommes tracés à la craie. Ce qui n'était qu'un jeu prend une tournure tragique lorsque l'un de ces dessins les conduit jusqu'au cadavre d'une jeune fille. Trente ans après le drame, alors qu'Eddie le pense derrière lui, le passé refait surface... le jeu n'est pas terminé.

Pour être honnête, ce roman se classe aisément parmi mes meilleures lectures de tous les temps. J'ai d'emblée été charmée par une alternance temporelle extrêmement bien connectée, en progression continue. À trente ans d'intervalle, chacun des mystères soulevés dans le passé trouve effectivement sa résolution au présent : M. Halloran, la Fille du Manège, Eddie, les bonshommes de craie... Complexe et inédite, cette intrigue s'allie à une plume fluide accompagnée d'une narration à la première personne. Chaque chapitre se termine par un cliffhanger, apportant une frustration addictive. En outre, j'ai beaucoup aimé suivre les mêmes protagonistes à travers les années ; d'abord dans un groupe d'enfants soudés à la dynamique incertaine, avant de les retrouver adultes et plus isolés que jamais. Apathiques, ils contribuent à l'ambiance du récit et à la mise en place du final où chacun dévoile une lourde vérité, sa propre part de responsabilité dans une atroce histoire commune. J'ai adoré, tout simplement : c'est un coup de coeur.

J'ai attendu longtemps avant de le lire. Chaque fois que mes yeux se posaient sur la couverture l'attraction opérait ... si bien que quand j'ai enfin entamé ce bouquin j'ai eu peur ... peur d'être déçue.
Mais fort heureusement mon attente a été récompensée. J'ai adoré lire ces lignes, cette histoire d'enfance qui forcément nous ramène jusqu'au présent.
La chair de poule m'envahissant à chaque évocation des bonshommes craie.
Des révélations tout au long de l'histoire qui permettent de tout assembler, d'y trouver une certaine logique.
Aimer et détester certains personnages jusqu'à souhaiter leur sort.
J'ai passé un très bon moment lecture.

« Nous n'étions pas d'accord sur la manière dont ça avait commencé. Était-ce lorsqu'on s'était mis à dessiner les bonshommes à la craie, ou lorsqu'ils sont apparus tous seuls ? »
1986. le jeune Eddie et ses amis élaborent un langage secret pour communiquer: de petits bonshommes tracés à la craie.
Ce qui n'était qu'un jeu prend une tournure tragique lorsque l'un de ces dessins les conduit jusqu'au cadavre d'une jeune fille.
Trente ans après le drame, alors qu'Eddie le pense derrière lui, le passé refait surface… le jeu n'est pas terminé.

Premier roman de cette autrice anglaise, L'Homme Craie raconte l'amitié d'un groupe d'ados, en alternant les temporalités (1986 puis 2016, alors que ceux-ci sont devenus des adultes) afin de nous faire comprendre que chaque acte anodin a ses conséquences (un peu en mode « effet papillon »). L'autrice dépeint avec subtilité les blessures de l'enfance et leurs conséquences sur leurs vies d'adultes. Entre les deux périodes se sont évidemment produit des événements qui ont détruit certaines amitiés et en ont renforcé d'autres. Un meurtre notamment reste impuni.

Les indices sont disséminés de façon sporadique et c'est ça qui entretient, je trouve, le suspense et qui nous garde accrochés tout du long.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est qu'ici, une des deux temporalités ne sert pas à justifier ou expliquer l'autre. Chaque période entraîne son intrigue et son lot de questions qui se doivent de trouver une réponse.

Ce n'est pas un coup de coeur, en tant que premier roman il me manquait une petite étincelle, peut-être le côté un peu trop « scolaire », mais ça reste une très bonne lecture !

Dans les années 80, Eddie et ses amis élaborent un moyen de communication qui leur est propre . Ils dessinent des bonhommes à la craie. Mais un jour, un de ces dessins les conduit vers le corps d'une jeune fille.
30 ans plus tard, suite à des lettres reçues, Eddie et ses amis vont voir le passé refaire surface.

L'autrice tisse une intrigue bien rodée qui nous amène à suspecter tous les personnages, alors que l'évidence est sous nos yeux.
Les personnages sont énigmatiques. Il y a un côté glauque, macabre, au coeur de cette petite ville anglaise où tout le monde se connaît.
Entre adolescence et insouciance, les ados partent à la découverte de la vie, parfois rude. Puis à l'âge adulte où ils sont confrontés aux événements traumatisants du passé.
Des thématiques auxquelles je ne m'attendais pas comme l'avortement et les violences faites aux femmes en toile de fond.
J'ai lu des avis où il est question d'une forte ressemblance, au moins au début, avec Ça de Stephen King. Ne l'ayant pas lu, ça ne m'a point dérangé.

Bref, une belle surprise.

"Ce n'est pas ce que nous accomplissons qui nous définit, mais nos oublis. Pas les mensonges, uniquement les vérités que nous taisons".

J'ai beaucoup aimé la construction de ce roman qui s'appuie sur la double temporalité 1986-2016 pour nous apprendre ce qu'il s'est vraiment passé dans cette ville américaine. D'abord car elle nous permet un retour en enfance bercé par les fêtes foraines, les sorties au parc et à vélo 🎢

Ensuite car elle permet d'ajouter du suspens et du mystère aux évènements de 1986.

J'ai trouvé que l'autrice réussissait le tour de force de nous raconter les évènements à travers les yeux d'Eddie sans tout nous dévoiler et c'est ce qui a rendu les révélations encore plus inattendues. D'autant plus qu'Eddie est confronté à des cauchemars qui semblent plus réels qu'ils en ont l'air ce qui conduit le lecteur à douter du narrateur dans ce récit ⁉️

En outre, au-delà de l'enquête menée par Eddie pour découvrir l'auteur de ces divers crimes, l'autrice place au coeur de son récit des thématiques cruciales et intemporelles. C'est ainsi que la mère d'Eddie est médecin dans une clinique qui exerce l'avortement et qu'elle doit, par la même occasion, faire face aux malveillants "défenseurs du droit à la vie". Et forcément la thématique du droit à disposer de son corps est questionnée à travers ce récit.

La thématique de l'abus de pouvoir et des relations majeurs- mineurs est également évoquée et questionnée dans ce récit. D'autant plus que l'autrice nous dépeint aussi bien la relation inacceptable juridiquement car basée sur un abus de pouvoir et une adoration de la victime (rendant toute relation sexuelle abusive) tout comme celle inacceptable sociétalement en les distinguant.

Là où je me départis de l'autrice c'est dans le fait que je considère qu'une relation majeure mineure est problématique dès lors que l'on est face à un adulte conscient et à un mineur qui par nature n'a pas la maturité pour comprendre la teneur de cette relation. Au-delà de cet aspect particulier, j'ai tout simplement dévoré ce thriller qui se lit d'une traite et qui nous fait tant réfléchir sur les implications des dessins à la craie sur les meurtres commis ainsi que sur ces possibles auteurs. J'ai été scotché par les révélations implicites sur Nicky et son père ainsi que sur celles relatives à Hannah et Chloé 😮 C'est vraiment un livre qui change que ce soit dans sa construction ou dans sa logique et c'est ce qui a vraiment créer cet attrait chez moi !

Un peu déçu car le scénario qui est pas mal à la base, avec cette histoire de bonhomme de craie. Mais pas très bien exploitée je trouve. Des passages un peu longuet où on se dit "bon allez c'est quand qu'il se passe un vrai truc, un vrai rebondissement". Ce n'est que mon ressenti bien sûr

Un thriller psychologique intrigant… L'autrice s'amuse et se joue de nous.

En 1986, une bande de copains reçoit des craies et se met à en dessiner partout en ville, jusqu'au meurtre d'une jeune fille. Trente ans plus tard, le passé les rattrape lorsque de nouveaux dessins apparaissent… Où est-ce que tout a dérapé ?

C'est le Eddie adulte qui nous raconte cette histoire, à travers deux temporalités. Cela permet à l'autrice de disperser des indices ça et là, de nous laisser croire qu'on tient une piste, pour passer à tout autre chose dans le chapitre suivant. Brillant.

Dans cette ville, tout le monde a des secrets enfuis. Pourtant, chaque acte entraîne des conséquences que nous ne mesurons pas toujours. Petit à petit, ils se retrouvent confrontés à leurs décisions du passé. Un passé très sombre.

L'ambiance est glauque et la scène de la fête foraine annonce la couleur. Je ne suis pas du tout attirée par les histoires sanglantes et celui-ci atteint parfaitement ma limite. Il n'en faudrait pas plus pour que je l'abandonne, pas moins pour que ça paraisse réel.

Très belle découverte pour moi, je pense me laisser tenter par un autre de ses romans.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman! Ce n'est pas un thriller effrayant et avec peu de scènes sanglantes!
Il y a peu d'action mais on ne s'ennuie pas. L'alternance passé-présent relance sans cesse les questionnements et l'intérêt de la lecture.
Le récit revient aux origines du meurtres qui ouvre le roman, trente ans avant l'époque au présent. On découvre donc les liens et les personnalités des différents protagonistes à partir de l'année de leur douze ans. Les différents éléments qui les constituent chacun s'additionnent petit à petit et donne à réfléchir sur le déterminisme...