La presse contre-révolutionnaire est tout aussi fondatrice que la presse révolutionnaire de la France du XIXe siècle. La lecture de l'Ami du Roi, est tout aussi nécessaire que celle de l'Ami du Peuple à qui veut comprendre 1789 ou saisir ce qui agite le cœur des hommes et ce qui bruit encore sur leurs lèvres.
La violence des idées engendre inévitablement la violence des actions.
En créant le clivage entre la gauche et la droite, la Révolution a nécessairement imposé, entre ces deux extrêmes aux multiples nuances, la réalité d'un centre, insatisfaisant à beaucoup, incongru ou illusoire, mais lui aussi aux infinis contours.
En fait ,le temps du chouan héroïque et du conspirateur isolé est révolu.La police de Napoléon devient d'une redoutable efficacité.Désormais l'action contre-révolutionnaire va se réfugier dans des associations mystiques ou charitables dont la façade toute de respectabilité et d'humilité trompera la police.