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Citations sur Anna - Intégrale (35)

J’attrape son livre ; le titre m’arrache un sourire amer Un merveilleux malheur. Et je me demande comment ce mec au nom imprononçable a pu pondre un livre avec un titre aussi débile.
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Elle a aussi fait le vide autour de moi. De la bande du lycée, des amitiés que je pensais acquises, il ne reste que Tiz et Martin. J’espère toujours que Sophie me pardonnera. Et qu’Anna reviendra vers moi. Mais je n’attends plus rien des autres.
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Comme à chaque coup de cafard, je me mets en boule, en position fœtale, et je me berce, l’oreiller coincé entre mes genoux et mon torse. Je me sens seule, et incomprise. Peut-être que je devrais parler à ce fameux psy, celui que le docteur Royer tient absolument à me présenter depuis mon réveil. Plus tard. Plus tard…
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Apparemment, on ne sort jamais vraiment indemne de toute cette merde. Il paraît même que je devrais m’estimer heureuse de ne pas avoir plus de séquelles. Ah ouais ? J’aimerais bien les y voir, tous ceux qui me disent ça. Je suis incapable de me concentrer plus de cinq minutes sans avoir l’impression que ma tête va exploser. Je passe du rire aux larmes sans raison apparente, et je me mets en colère pour des broutilles. Mais bon, puisque je dois m’estimer heureuse, ainsi soit-il.
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Son comportement du jour m’indique une prise de conscience, un changement qui s’amorce. Alors, je ne veux pas la brusquer. Simplement l’encourager à poursuivre sur cette voie. Celle de la renaissance, de son retour plein et entier dans le monde des vivants.
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Je voudrais pouvoir te parler, trouver les mots qui te donneraient la force de me revenir. Ils ne me viennent pas, mais les entendrais-tu seulement ? J’y arriverai demain, je te promets que demain je serai plus fort. Mais pas ce soir. Ce soir, je ne suis que souffrance ; mais demain je serai espoir, je te le promets. Ma petite Bergamote, je dois déjà te quitter, le docteur m’indique au loin qu’il est temps que je te laisse te reposer. Mais je ne t’abandonne pas. Demain, le jour se lèvera, et je serai là. Je te le promets, Anna.
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J’aimerais toucher deux mots aux cinéastes qui nous inondent d’images romantiques sur les patients plongés dans le coma. Dans leurs films merveilleux, ils semblent endormis paisiblement, le visage parfaitement lisse, assorti à un brushing qui l’est tout autant. Parfois, ils poussent même le vice jusqu’au bout des ongles. Sombres connards, comme j’aimerais que vous soyez là avec moi pour vous rendre compte de la réalité brute. Bande d’idiots, voilà à quoi ressemble un patient dans le coma dans la vraie vie : un amas de chair meurtrie, boursouflée.
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Je m’efforce de ravaler mes larmes, d’ignorer cette douleur qui me comprime la poitrine. Mon Dieu, Nico, me dis-je mentalement en me frottant les yeux. Le bruit de pas qui traînent dans le couloir me sort de mes pensées morbides. Je me lève d’un bond en apercevant une blouse blanche se diriger vers nous. Je sens Candice se raidir, plantée à ma droite, suspendue aux paroles que le médecin s’apprête à prononcer, ignorant à qui il va s’adresser.
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La mémoire olfactive est une garce qui aime torturer le corps à laquelle elle est rattachée. Cette odeur d’hôpital, savant mélange de produit aseptisant et de nourriture infâme, celle que l’on sert aux patients pour s’assurer que les repas immondes qu’on leur offre les pousseront à repartir chez eux plus vite… Je me suis souvent demandé si c’était le cas, quand je rendais visite à Mirka. Et je me la repose très sérieusement en me dirigeant vers les toilettes.
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J’aimerais tellement pouvoir te préserver de la souffrance que je m’apprête à t’infliger, Cécile. Je lui annonce la nouvelle d’une voix neutre, celle que j’utilise quand je lui dis que je pars acheter du pain. Je la regarde, tout aussi froidement, reposer notre fils dans son transat, puis se précipiter vers moi pour me prendre dans ses bras. Rien de tout ça n’a de sens… Tout ça ne peut pas être réel.
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