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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On se retrouve cette fois-ci pour le tome 2 de la saga « The Nice House on the Lake » car oui, je vous l'avais promis qu'on se retrouverait sous peu. Et comme dit l'adage, « chose promise, chose due ». J'y tiens. Bon pas besoin de replanter le décor on est d'accord ? Si je résume ma critique du premier tome, en gros, j'ai grave kiffé. Forcément, j'ai attaqué cette suite sous les meilleurs auspices. Mais d'un autre côté, j'avais de grosses attentes car, pour être franc, cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu un comics aussi abouti. Alors l'essai a-t-il été transformé une seconde fois ? Oh que oui, et haut la main.

Mais commençons tout de suite par la partie la moins agréable et lançons un petit, tout petit octogone. Je ne vais pas casser des bras, promis, juste mettre quelques soufflets bien placés. Vous avez forcément vu passer des critiques de personnes déçu(e)s par ce second volet du fait que, à leur humble avis, l'histoire ne progressait pas assez, n'est-ce pas ? Eh bien ne les écoutez pas et jetez-les en pâture aux lions. Bon allez, je charrie, je peux comprendre leur point de vue – du coup pas de soufflets pour ce coup-ci mais restez sur vos gardes ça peut péter à tout moment - même si j'ai un tout autre regard sur la chose.

La trame scénaristique progresse lentement, on est tous d'accord là-dessus. Mais est-ce vraiment dérangeant ? Pour les amateurs (y a-t-il vraiment des amatrices des deux gus que je vais citer ? faites-le moi savoir dans l'espace commentaires je suis curieux) de Sylvester Stallone ou Vin Diesel peut-être, mais pour les autres ? A mon sens non, pour peu qu'on soit attaché(e) ou intrigué(e) par les personnages et leurs destins. Bien au contraire.

Car oui, dans cette suite nous basculons dans le thriller psychologique, avec des passages aux allures de drame bien noir comme il faut, là où le premier tome posait les bases de cet univers écorché et chaotique lové dans un écrin de velours (oui je touche ma bille en prose quand je le veux, je ne raconte pas que des conneries hein). Vous l'aurez donc compris, les personnages, avec leur passé, leurs états d'âme et leurs pensées en pagaille, seront le coeur de cet opus et toute l'histoire gravitera autour d'eux, et seulement d'eux.

Donc n'espérez pas en apprendre plus sur le mystérieux Walter ou encore l'origine de cette apocalypse. Il n'en sera rien et en même temps, a-t-on besoin de le savoir quand tout le reste à côté est passionnant ? Donc préparez-vous à savourer un huis-clos oppressant, où la tension est aussi palpable que celle de la ficelle du string de Kim Kardashian, et laissez-vous porter par ce tourbillon d'émotions sans chercher pas à en savoir plus… du moins pour l'instant. Car oui, une suite semble inévitable une fois la dernière page tournée. Ouf, celles et ceux qui ont convulsé à l'idée de ne pas en apprendre plus sur Walter dans ce volet vont peut-être se détendre. Mais jusqu'à quand ? Allez savoir.

PS : par contre s'il n'y a pas de suite avant 2025 je vais péter un câble, je vous aurai prévenu(e)s
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« The Nice House on the Lake » tome 2, voit James Tynion IV pousser les manettes à fond au niveau de la paranoïa ambiante régnant dans la maison. Juché sur les hauteurs d'un lac, elle est absolument sublime, mais ne peut masquer le malaise et la folie entraînant tout dans son passage. Walter se fait démiurge et l'on apprendra au fil des pages ce qu'il est véritablement. le suspens est bien mené et monte crescendo. La violence du cataclysme ayant détruit l'humanité toute entière, n'est pas sans conséquence, bien évidemment, sur le devenir des élu(e)s habitant la propriété. La colère gronde au fur et à mesure des révélations. C'est beaucoup plus violent que dans le premier tome, l'histoire prend une ampleur certaine et l'on va comprendre les velléités des uns et des autres. le personnage au coeur de cette histoire kafkaïenne, c'est bien évidemment Walter. Un être voulant être aimé des élu(e)s mais dont la véritable nature cache une noirceur de sa mission toute autre. Je ne dévoile rien d'autre sur Walter pour ne pas vous ôter le plaisir de la découverte. le climat est anxiogène, digne d'un Stephen King dans sa folie. A la toute fin du Comics, il est noté « Fin du cycle un. » On peut donc légitimement espérer d'autres comics sur une série qui m'a beaucoup plu. Scénario et illustrations sont au diapason d'un récit secoué par des rebondissements amenant une lecture sans temps mort. le rythme est soutenu et sans manichéisme car, on arrive à ressentir de l'empathie, même pour Walter, prisonnier d'une mission supérieure. Je ne peux que vous recommandez ce second tome. Si vous avez aimé le premier, sachez que ce second tome est encore plus dense, violent et fou. Une folie qui saisit tous les élu(e)s de la maison au fur et à mesure des révélations émaillant l'histoire. J'ai beaucoup aimé.
Lien : https://thedude524.com/2024/..
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Reçu hier, lu dans la foulée, désespérée d'apprendre qu'il me faudra attendre 3 mois pour lire la suite.
Parce que cet univers, ce dessin, ces personnages me hantent déjà.
Parce qu'il faut être sacrément tordu pour inventer une fin du monde dont les héros sont inconscients, une prison de rêve élaborée par leur meilleur ennemi, pour imaginer des relations aussi alambiquées entre les survivants d'une catastrophe effacée de leurs mémoires. Mais il faut un art consommé pour que tout cela devienne crédible, addictif, et raconté en autant de coups de pinceaux délicats.
La classe . Juste la classe.
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Retour à la maison au bord de l'eau, Walter et les rescapés discutent de leur situation comme si de rien n'était. Norah a disparu ou plutôt elle réside à l'écart. On a un peu l'impression de lire une autre version du premier tome alors qu'il s'agit bien d'une continuité. Evidemment la situation (pas si nouvelle) est lié à Walter, deus ex machina mais qui a bien du mal avec ses humains qu'il apprécie tant, difficile à gérer comme Norah qui résiste à l'amitié étouffante de son ami.
Une histoire parfois complexe mais riche qui nous parle de communication et du rôle de l'amitié. Une suite surprenante car un peu en boucle, avec beaucoup de questions qui restent sans réponse. Vivement un troisième tome...
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Extrait de ma chronique :

"Ceci dit, James Tynion IV va donner clairement dans le tome 2 un sens politique à cette assemblée, en écho aux livres comme Sa majesté des Mouches ou le Berceau du chat qui figuraient dans la bibliothèque du tome 1 ; plus précisément me semble-t-il, il va faire de ses personnages des représentants de cette élite qui regarde ailleurs pendant que dehors le monde brûle (ici littéralement) – à sa décharge, la figure de dictateur bienveillant (de "meneur", page 52) qu'est Walter les maintient sciemment dans l'ignorance.


Je ne surinterprète pas, plusieurs déclarations des personnages vont dans le sens de cette lecture politique de The Nice House on the Lake (dont le tome 2 va donc bien plus loin pour moi qu'un simple "drame de potes", comme l'appelle Guillaume Regourd)"
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Un excellent comics qui tient le lecteur en haleine de bout en bout. La thématique de la fin du monde est abordée de manière originale (et en même temps, a-t-elle bien eu lieu ?). Celle du libre-arbitre est étudiée avec finesse et soulève de nombreux questionnements.

Les illustrations sont travaillées, profondes et en adéquation avec l'univers dans lequel nous sommes transporté. La représentation du "vrai" Walter est impressionnante. J'ai beaucoup aimé la division des planches et les manières ingénieuses dont l'illustrateur nous guide dans la lecture. J'ai parfois du mal avec ces procédés mais ça n'a pas été le cas ici. La lecture reste fluide et naturelle.

Le seul bémol : j'ai eu du mal à m'y retrouver parmi tous les personnages. Qui est qui ? Mais cela n'a en rien entravé mon plaisir. Une 2e lecture remédierait peut-être au problème.

Hâte de découvrir le cycle 2 !
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"The Nice House on the Lake", tome 2, de James Tynion IV, plonge encore plus profondément dans la paranoïa et la tension qui règnent dans cette maison idyllique en bord de lac. Ce second tome est encore plus dense, violent et fou que le premier, offrant une lecture intense et immersive.
Dès les premières pages, on ressent l'escalade de la folie et du malaise qui envahissent les personnages. Walter, l'ami devenu ravisseur, se dévoile progressivement dans son rôle de “divin”, et chaque révélation sur sa véritable nature ne fait qu'accentuer le suspense.
La violence du cataclysme ayant anéanti l'humanité pèse lourdement sur les onze "élus" confinés dans la villa. Chaque personnage tente de comprendre et de réagir à cette situation insensée, et la colère monte au fur et à mesure que les secrets sont dévoilés. Contrairement au premier tome, celui-ci est marqué par une intensité accrue, tant dans les interactions que dans les événements. La tension est palpable et rappelle les meilleurs moments d'un roman de Stephen King.
Walter est fascinant. Son désir d'être aimé par ses “amis” contraste fortement avec la noirceur de sa mission. On découvre une complexité chez lui qui pousse le lecteur à éprouver une certaine empathie, malgré la nature troublante de ses actions. Les motivations et les vérités révélées sur lui sont captivantes et ajoutent une profondeur bienvenue à l'intrigue.
Le scénario est habilement mené, sans temps mort, avec des rebondissements et flash-back qui maintiennent le lecteur en haleine. Les illustrations d'Alvaro Martinez sont en parfaite adéquation avec le récit, capturant parfaitement l'atmosphère anxiogène de la maison et de ses habitants.
À la fin du tome, la mention "Fin du cycle 1" laisse espérer de futurs développements, et je suis impatiente de voir où James Tynion IV nous mènera ensuite. Si vous avez aimé le premier volet, vous serez ravis par cette suite encore plus riche en émotions et en révélations. Je ne peux que vous recommander chaudement cette duologie, qui m'a beaucoup plu !
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J'avoue que j'avais peur d'être déçue par ce tome 2 j'avais tellement adoré le 1. J'avais peur d'une suite banale et menant vers la fin au troisième tome...il n'en est rien. Ce tome ouvre sur une autre perspective qui laisse présager encore de nombreux rebondissements. Et bien sûr le plus dur maintenant c'est d'attendre la suite 😉
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[Critique du cycle 1]

Là, on part sur du thriller – SF – horreur, pas à mettre entre toutes les mains. Dure dure à chroniquer sans dévoiler l'intrigue, alors je vais faire court.

L'histoire est assez complexe, avec beaucoup de personnages (douze) qui ont chacun un surnom (« l'artiste », « le comique », « la scientifique »…) et un pictogramme. J'ai eu un peu de mal à retenir tous les noms, surnoms, pictos et visages de chacun et ai fait pas mal d'allers-retours avec les pages où ils se présentent. Mais c'est bien là la seule difficulté que j'ai pu avoir avec ce diptyque.

L'intrigue est riche, pleine de rebondissements inattendus. Les personnages sont intéressants, complexes, plus ou moins curieux ou calmes. La réalité de leur situation apparaît petit à petit et j'ai été friande de chaque révélation. Et puis j'ai été drôlement frustrée à la fin du tome 2 lorsque j'ai lu « fin du cycle 1″… J'achèterai clairement la suite !!
Lien : https://folitteraires.wordpr..
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