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Consolée un livre qui fait l'unanimité
Et bien moi, je pense que je suis complètement passée à côté

Oui l'écriture est magistrale les personnages sont très intéressants mais j'ai eu beaucoup de mal à me dépêtrer avec les aller retours de ce livres

Est ce parce que j'ai eu quelques jours de passage à vide avec un manque de plaisir de lire (j'en ai essayé plusieurs et la mayonnaise n'a pas pris)

Peut être que ce n'était pas le bon jour. Ne tenez donc pas compte de mon avis. Il n'est sûrement pas trop représentatif
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Consolée qui deviendra Astrida d'un côté et Ramata de l'autre.
Deux femmes. Deux femmes fortes. Particularité commune : elles sont toutes deux nées ailleurs, en Afrique, et vivent en France.
La place dans ce roman entre ces deux femmes est équilibrée, sans doute l'auteure voulait montrer que si les choses avaient évolué, ce n'était pas encore suffisant quand on est femme et Noire.
Mais voilà, si j'ai été passionnée par l'histoire de Consolée/Astrida, j'ai été moins tentée par celle de Ramata. En fait j'ai eu l'impression que l'auteure voulait aborder trop de thèmes, les survolant trop.
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Avec Consolée/Astrida, on va découvrir la destinée des enfants métis dans le Rwanda des années 50. L'aberration qu'ils représentent dans la hiérarchie des races. Car on a beau être après la 2e Guerre Mondiale, cette idée demeure. Avec cette enfant on découvre sa vie auprès de son grand-père maternel, sa mère et sa cousine. Ces moments sont empreints de poésie et de douceur. Puis vient l'arrachement, ce moment effarant où ces enfants seront emmenés dans un orphelinat (alors qu'ils ont bien leurs parents en vie !) un établissement spécialisé dans les "mulâtres". J'aurais aimé m'attarder sur la vie de Consolée/Astrida.
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Avec Ramata on aborde le burn out, le racisme, la misogynie, l'intégration, les enfants de la 2e et 3e génération. Déjà beaucoup de thèmes en soi...
Ce personnage va croiser Consolée/Astrida, désormais une personnage âgée atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Cette maladie va ramener Consolée à sa langue d'origine.
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Les histoires racontées sont intéressantes, mais j'aurais peut-être aimé en limiter le nombre pour m'attarder davantage sur la destinée de Consolée/Astrida.
Donc ce roman m'a plu puisque il m'a donné envie de lire un autre titre de l'auteure (les moments de Consolée petite fille sont si poétiques et presque magiques !) mais je garde en moi cette petite déception.....
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Ramata, après un burn-out, se reconverti ; elle veut être art-thérapeute.
Son premier stage se déroule dans un EPHAD et elle est intriguée par une vieille dame métisse qui perd l'usage du français et qui utilise des mots d'une langue que personne ne comprend.
Dans un style poétique et une narration qui alterne entre 1954 au Rwanda à aujourd'hui, l'auteure va nous conter le destin de cette femme mais aussi de celle qui la prend sous son aile.
Il est question d'identité, de colonialisme, de racisme, d'intolérance, de tolérance, des souffrances de l'abandon et de religion.
Beata Umubyeyi Mairesse aborde les raisons qui font que l'on se perd parfois sois même pour s'intégrer, pour se faire une place.
Ces sujets sérieux, difficiles et peu gais sont le coeur du récit.
Les personnages sont esquintés par le vie et attachants.
Un joli roman nostalgique.
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3 vies s'entremêlent tout au long du récit.

Consolée, petite fille mulâtresse ( nee d'une mère noire et d'un père blanc ) vit une enfance heureuse au Rwanda entourée de sa mère et de son grand père poete . Jusqu'au jour où elle est envoyée dans une institution tenue par des blancs pour y apprendre la vie des Blancs.

Ramata vit en France. Elle est d'origine sénégalaise. Cinquantenaire, femme de deuxième génération d'intégration , elle est mariée à Khalil. Suite a burn out . », elle s'est reconvertie a l'art thérapie.
C'est avec cette nouvelle fonction qu'elle va integrer la maison de retraite Les oiseaux.

Parmi ces patientes elle rencontre Madame Astrida femme de nationalite belge d'origine rwandaise.
Madame Astrida a de plus en plus de mal a s'exprimer depuis qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. En fait son français s'efface de plus en plus au profit de sa première langue .

Ramata va se lier a Madame Astrida et va l'aider à retrouver cette mémoire.

Mais cette quête va amener Ramata sur les traces de la Colonisation , sur l'attention qui doit etre portee aux résidents d'Ehpad atteints d'alzheimer qui ne sont pas d'origine française . Car sachant que leur mémoire recente s'efface en premier comment la communication sera t'elle possible et comment permettre a ces personnes de bien vieillir si la communication est rompue.


Ce roman, traite de la colonisation, mais surtout de son incidence sur la vie de ces enfants que l'on a déplacés et qui ont vécu loin de leur origine .

J'ai trouve ce roman interessant mais l'alternance des récits m'a un peu gênée dans la mesure ou je ne savais pas je lisais un roman sur la relations entre plusieurs femmes et une quête plus sociologique sur l'immigration ou des faits historique qui pour moi étaient pas assez developpes
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L'autrice nous fait voyager entre l'enfance d'une métisse rwandaise et sa vieillesse dans une ehpad de Bordeaux où elle souffre de la maladie
d' Alzheimer.
On apprend la ségrégation envers les métisses dans les colonies belges et le "vol d'enfant" orientés vers des orphelinats religieux puis vers des familles belges puis on s'interroge sur la fin de vie de certains immigrés qui oublient le français. Je recommande ce roman
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L'histoire se déroule principalement sur 2 époques: 1954 et 2019, entre la France, le Rwanda et le Sénégal.

Nous sommes dans un EPHAD. Astrida est une personne âgée, métisse qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Au fur et à mesure que sa mémoire s'envole, elle perd l'usage de son français laissant apparaître une langue inconnue du personnel et des pensionnaires. Parmi le personnel, il y a Ramata, une nouvelle stagiaire. C'est une quinquagénaire noire en reconversion professionnelle d'art thérapeute. Intriguée par la vieille dame, elle décide d'enquêter sur elle, remontant progressivement vers le passé de celle-ci à l'époque de la colonisation belge en Afrique centrale.
L'autrice dresse un beau portrait de ces deux femmes et les fait entrer en résonance entre l'histoire coloniale d'un côté et l'histoire des enfants et petits enfants d'immigrés dans la France d'aujourd'hui de l'autre.

C'est un roman d'une grande richesse qui aborde une multitude de sujets sans aucune lourdeur: le multilinguisme, le déracinement ou encore la transmission. le style est très fluide et offre à chacun matière à réflexion.


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☺🇷🇧👩👩. 1954, la famille rwandaise de Consolée doit la placer en institution car c est une mulâtre.
2019, Ramata, en reconversion, fait un stage d art thérapie en maison de retraite.
Au travers de ces histoires, l auteure livre un récit très fin et plein de sensibilité sur les origines, la colonisation, l'identité mais aussi l'importance d une fin de vie digne.
. ça n est pas larmoyant ou culpabilisant, c est inspirant
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Encore une belle découverte, qui m'a été conseillée à la médiathèque.
Une histoire touchante et émouvante, à partir de faits réels cachés pendant trop longtemps.
Les parcours de différents personnages qui nous permettent de mieux appréhender la réalité qui nous échappe bien souvent dans les médias, pour ma part en tout cas.
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Un roman de l'exil subi. le roman alterne des chapitres retraçant la vie de deux femmes. L'une de ces deux femmes apparait "fractionnée" si je puis dire puisque nous la découvrons âgée dans un Ehpad (victime d'Alzeimer et perdant l'usage de la langue française au profit de sa langue maternelle), mais aussi enfant et femme (alors qu'elle est arrachée à sa mère par les Belges qui cherchent à "civiliser" les métisses, fruits des "écarts" des Blancs colonisateurs). L'autre femme n'a pas été arrachée de son Afrique natale mais a dû suivre les choix de son père qui souhaitait "mieux vivre" et a inculqué à sa fille la discrétion, la soumission, le devoir de réussite. Par cette même femme, on perçoit la difficulté à se positionner pour la deuxième génération: sa fille, à seize ans, se "rebelle", affirme son choix de porter le voile contre l'avis de sa mère qui a toujours cherché à adopter la mode française avec ses tailleurs tirés à quatre épingles et ses brushings effaçant ses boucles discriminantes.
Ma critique part dans tous les sens et ce n'est certainement pas anodin: cela révèle le sentiment que j'ai eu à la lecture du livre. Les thèmes étaient forts et m'intéressent énormément mais je n'ai pas accroché car je ne me suis pas sentie suffisamment guidée. Certaines parties ont également, à mon goût, été trop peu approfondies comme cette question du voile pour la jeune adolescente.
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Ce livre de douleur soulève les questions d'exil et d'intégration.
Consolée finit sa vie dans une Ephad en perdant l'usage du français.
Ramata, l'art-thérapeute en formation qui la suit est intriguée par cette femme qui s'éteint peu à peu en marmonnant une langue étrangère peu connue.
Ramata décide donc de découvrir la biographie de cette vieille femme née au Rwanda et arrachée à sa famille en 1954.
Jeune fille, Consolée ne se préoccupait pas de son métissage . Mais les belges qui se retirent du Rwanda préfèrent éduquer ces enfants dont un des parents est blanc.
Ce sont donc des Soeurs qui feront la transition difficile et violente avant l'arrivée en Europe et les placements dans des familles d'accueil.
Consolée sera d'une part docile dans son adolescence mais avec l'âge adulte elle refuse cette enfance volée.
Si la mémoire flanche beaucoup, elle n'oublie pas pourtant son grand-père qui lui racontait des contes. Elle attend cet aïeul qui devrait se manifester par un milan, oiseau qu'elle voyait au Rwanda.
Grâce à ce roman émouvant, l'empathie s'accroit pour ces enfants de couleurs déracinés malgré eux.
J'ai apprécié découvrir le rôle d'art-thérapeute avec Ramata qui donne un éclairage sur une profession peu connu et qui pourtant ouvre des perspectives d'espoir auprès des malades d'Alzheimer.

Ce roman est une réussite car Beata Umubyeyi Mairesse a le mérite de détailler les aspects d'une maladie dégénérative et surtout de nous confronter à l'exil et la transmission pour trouver une identité et une place dans ce monde.
Un bon livre d'une jeunesse confisquée qui n'a pas droit à l'oubli.
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