Deuxième parution, après « Chercher
Proust », de Mickaël Uras qui est un auteur très agréable à lire.
Ici, avec un titre plus qu'étrange et désabusé, il égrène ses souvenirs : son enfance, sa famille, la Sardaigne, ses amours, dont celui de la lecture, son envie d'être écrivain….
Tout cela est évoqué d'une manière un peu désordonnée, mais c'est très touchant.
Tendresse et nostalgie, humour, mélancolie….et en prime, l'amour de la langue française, et, pour moi, la découverte de nouveaux mots, comme « anacoluthe » ;
J'ai pris grand plaisir aussi à écouter chanter ces mots italiens : nonna, polenta, vergogna, pasta al forno, minestrone……
Et puis il y a ce très beau poème écrit à sa bien-aimée, un poème en soixante-quatre mots, qui n'a rien à envier à celui d'
Eluard, en quatre-vingt treize mots.
Oui, j'ai bien aimé ce livre et j'espère que Mickaël Uras va continuer à écrire encore et encore.