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Critique de clottedcreamlover


J'ai repéré cet essai au moment de sa sortie au format poche en début d'année, étant friande d'essais historiques utilisant des sujets ou angles d'attaque originaux (ici, l'histoire du livre). Et bien entendu, en tant que grande lectrice et acheteuse compulsive de livres, je ne pouvais pas passer à côté d'un essai qui parle de livres ^^

J'ai eu du mal à accrocher au départ à cet Infini dans un roseau, la faute à la manière utilisée par l'autrice pour dérouler son propos : je m'attendais à un essai historique "classique", qui nous raconte l'histoire du livre de manière chronologique et en fait, même si Irene Vallejo suit grosso modo une narration chronologique, on a surtout un essai un peu "fourre-tout", où l'on saute du coq à l'âne au fil des réflexions de l'autrice. Ça a été très déstabilisant pour moi lors des premières pages, mais je me suis accrochée et bien m'en a pris car j'ai ensuite eu beaucoup de plaisir à lire cet essai.

On sent que l'autrice est passionnée par son sujet et elle parvient à transmettre cette passion au lecteur : au fil des pages, on est captivé par l'histoire de la bibliothèque d'Alexandrie, la manière dont les collections ont été constituées, dont les livres ont évolués, comment cela s'est traduit dans notre vocabulaire... Irene Vallejo fait également des apartés où elle évoque des livres, des films ou des éléments de pop culture pour étayer son propos, c'est une très bonne idée car d'une part cela rend cet essai accessible à tous et, d'autre part, la lecture est très divertissante. J'ai en tout cas noté quelques livres évoqués ici et dont la présentation a piqué ma curiosité.
Je ressors également de cette lecture en ayant appris plein de choses, sur l'histoire du livre certes, mais aussi des bibliothèques, des librairies, des lecteurs... J'ai aussi révisé ou découvert pas mal de choses sur la Grèce et la Rome antique et sur l'histoire de l'Espagne.

Petit avertissement cependant pour terminer : l'autrice cite plusieurs fois des romans et leurs intrigues pour justifier son propos (par exemple, le Nom de la rose d'Umberto Eco, le Liseur de Bernhard Schlink ou encore 84 Charing Cross Road d'Helene Hanff) et dévoile souvent la totalité de l'intrigue... Mieux vaut donc être prévenu pour éviter d'être malencontreusement spoilé sur des livres que l'on n'a pas lu !
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