Fréderic Lahnberg vient de perdre sa femme. Critique littéraire arrogant, sa vision de lui et de ses confères est cinglante. Sa vie commence à changer quand il reçoit une lettre provenant de Bruges. le courrier est adressé à Richard Glenn, pseudonyme sous lequel il avait son seul et unique roman. Une parenthèse d'écriture à dix-huit ans et alors qu'il voulait devenir écrivain il avait dû se résigner à devenir critique. Il hésite avant de la lire.
Quelle surprise pour lui de découvrir qu'une jeune fille a aimé son roman trouvé dans la bibliothèque d'une amie. Il lui répond mais avant il faut qu'il se glisse dans la peau de Richard Glen, balayer Frédéric. Que serait Richard Glen? Il devient un imposteur pour elle, scinde sa vie, imagine juqu'aux vêtements de Richard Glen, loue un autre logement. Mais Karine vient à Paris sans prévenir. Faut-il la rencontrer ? Son mensonge devient une issue de sortie à sa vie actuelle et à son deuil.
L'écriture de Didier van Cauwelaert est vive, mordante, cynique pour dépeindre le monde parisien des critiques littéraires et d'une sensibilité qui se dévoile lorsqu'il est question de sentiments.
Un roman que j'ai du mal à lâcher une fois commencé. J'ai frôlé le coup de coeur mais les dernières pages ternissent cette histoire si bien décrite. Comme si l'auteur avait voulu en terminer trop rapidement..
Mais je ne cache mon plaisir et j'ai préféré ce livre à La femmes de nos vies.
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/07/didier-van-cauwelaert-
corps-etranger.html
Lien :
http://fibromaman.blogspot.f..